Titre : Sombres croyances Etage : 7 Nombre minimum de participants : 1 Nombre maximum de participants : 5 Description : Un village pratique de façon hebdomadaire le sacrifice humain. Une demoiselle à l'apparence enfantine vous supplie de sauver sa mère qui doit être sacrifiée demain, aux premières lueurs du soleil, dans la clairière d'à côté.
Prémices
Tu fermes les yeux et prends une grande inspiration. Tu n'aimes décidément pas le septième étage. Primo, c'est le territoire des Hendo Lok, l'une des grandes familles que tu considères comme étant tes ennemis. Deuxio, tu n'aimes pas l'obscurité de cet endroit. L'épaisseur du feuillage des arbres empêche les rayons du soleil factice d'éclairer la terre. La visibilité est mauvaise et clairement, tu n'aimes pas ça. Tu lâches un juron. Tu aurais dû faire ami-ami avec un Light Bearer ou bien en embarquer un de force avec toi.
Tu as faim. Cela fait deux jours que tu n'as rien avalé. Tu n'es pas du genre à prévoir moults rations, tu préfères t'approvisionner dans un village. Cependant, cela fait trois jours que tu n'en as pas croisé un seul. Tu as l'impression de perdre ton temps et tu n'aimes clairement pas ça. Tu as déjà perdu bien assez d'énergie à combattre et à fuir les shineuh que tu as rencontré sur ton chemin. Tu commences à songer qu'évoluer seul au sein de la Tour n'est peut-être pas aussi facile que tu aurais pu l'imaginer et tu songes qu'il te faudra peut-être te trouver des compagnons avec qui monter. Tu n'aimes pas les autres et tu peux parfois te montrer déraisonnable, cependant tu n'es pas non plus stupide et tu as un objectif à atteindre. Et, pour l'atteindre, tu es prêt à faire des sacrifices.
Alors que tu continues à avancer, te laissant porter par ton instinct et esquivant tant bien que mal les lieux trop éclairés, lieux qui rassemblent les shineuh de l'étage, tu finis par apercevoir une silhouette au loin. Et, avec la finesse qui te caractérise, tu invoques ton inventaire, empoigne l'une de tes lances et l'envoie se planter dans l'arbre le plus proche de la personne que tu entraperçois.
"Hey, toi ! Je suis perdu et affamé, conduis-moi au village le plus proche."
Tu approches de la silhouette pour découvrir une femme joliment vêtue et qui porte l'emblème de ton ennemi : Zahard. Tu comprends alors que tu te retrouves face à une Princesse. Ton poing droit se serre. Ce n'est pas l'envie de lui balancer ton poing dans la figure qui te manque mais tu gardes le contrôle et ne passe pas à l'action. Tu te contente de récupérer ton arme et de la ranger. Tu aimes l'action mais tu n'es pas fou au point d'engager un affrontement avec une Princesse à la puissance inconnue et alors que tu n'es pas au meilleur de ta forme.
"Doit bien y avoir un village avec une taverne dans l'coin, nan ?"
Le septième étage encore une banalité parmi tant d'autres, celle-ci est occupée par une famille, rien de bien passionnant, même si leur agissement est forcément inquiétant. Pour le moment, je ne m'en préoccupe pas, mais un jour, je sens que je vais faire un massacre bien réfléchis, je n'apprécie pas par leurs méthodes. Aujourd'hui, je suis là pour repérer un peu l'étage et voir s'il y a du travail tout simplement. Si on peut allier promenade avec un peu d'argent, je ne peux pas dire non, la route pour que je sois reine est longue. En tout cas, cet endroit est assez étrange, tout de même, j'en ai jamais vu trop ça avant. Bon maintenant que je me suis bien amusée, je vais rentrer à l'auberge pour me reposer ou je ne sais quoi, en tout cas, me la couler douce.
Enfin ceci, c'était le plan voilà qu'une lance se colle très proche de moi, l'arbre à côté de moi à pris le coup, était ce un combat ou juste un débile qui veux se faire remarquer. Voilà qu'un blondinet sauvage apparaît celui-ci me demande où est le village le plus proche, il a acheté des yeux récemment parce qu'il tourne la tête et il trouve. En tout cas lui, il m'a énervé assez fort, je sens que je vais le frapper tellement fort que ça lui passera de faire ce genre de chose sur la personne pur et innocente que je suis. Il ne se présente pas, il me reluque, il jette des lances, quel genre de gamins est ce encore que ça. Je fais craquer mes poings avec un petit sourire. Toi mon gars, ta bien fait de passer ici. Je lui attrape l'épaule d'une main, tandis que l'autre vient frapper sa joue, je n'y mets pas toute ma force, juste assez pour qu'il est bien mal. Ensuite un bon coup pieds dans les valseuses.
- Déjà un, on ne jette pas de lance, deux, on se présente, et trois, on demande poliment petit con, je vais te le montré ton village.
Je l'attrape par le col et je le tire comme ça au sol vers la ville sans même un remord, ça lui apprendra à être violent à ce petit con, enfin, il fait ma taille alors on a au moins un point commun. Je le tire comme ça jusqu'à l'auberge ou je suis, la bouffe est bonne et on n'est pas trop loin, j'ai dû marcher moins de cinq minutes prouvant qu'il ne sait juste pas s'orienter peut-être. Bref, je le dépose à côté d'une chaise alors, il se démerde pour y montrer merde, j'ai déjà fait le travail.
-Si tu ne dis pas merci promis, tu te diras que mon dernier poing dans ta face était juste une douce brise fraîche a coté de ce que je compte te faire si tu ne sais pas être reconnaissant. Bref, reprenons sur de bonnes bases, comment tu t'appelles?
Faut savoir mater les petits cons, mais après ça peut être au moins un compagnon d'armes si j'en ai besoin, et si je peux me servir de lui en bouclier je ne vais pas cracher sur l'idée. En espérant qu'il soit moins con qu'au début, on va vite voir, au moins la bouffe ne tarde pas trop après notre arrivée, peut-être que la bouffe le déridera.
Tout d'abord le frottement de la mine sur la papier. Crayons volant sur un carnet visiblement neuf, curieuse vision que ce bellâtre penchée absorbé par sa tache. Contraste avec cette nobilité, les tintements des choppes, le brouhaha des conversations, la symphonie d'une taverne à l'heure de la pitance. Modeste échoppe dans un village pittoresque, bâtisse de bois frêle dont les lourdes tables rondes semblaient plus solides que les murs. Une odeur de graisse et de viande s'imposait, du rôti de Porcroche ? Le feu et la cire s'occupaient de contrer l'obscurité générale, quelle ironie que cette cabane fut plus éclairée que tout ce foutu étage. Hormis un attroupement de gaillards plongés dans leur cocagne, l'assistance restait relativement calme.
Une tranquillité maladroitement chamboulée.
La tiédeur ambiante ne rendit votre arrivée que plus spectaculaire. Un tapis de regards se déroula pour l'étrange duo, Ezéchiel se joignant aux curieux. Une demoiselle criarde, un freluquet malmené, ce couple venait de briser sa concentration. Soupir. Au moins maintenant pouvait il finir cette soupe déjà tiède.
Bien entendu qu'il maintint ses distances, même si forcément le boucan qu'ils firent méritait quelques observations. Profitant qu'une serveuse s'enquit de leurs besoins, le Croisé les analysa plus en détails. Fichtre. Parbleu ! Encore lui ?! En soit qu'il fut aussi à cet étage n'avait rien de surprenant, ils avaient après tout passer leur test ensembles. Assez compétent, Leraje ne pouvait que monter. Seulement ici ? Le destin ne manquait pas d'humour. En tout cas s'il était là, cette donzelle était peut être elle aussi une Régulière ? Ayant presque fini sa soupe, Ezéchiel observait désormais clairement le duo, et il n'était d'ailleurs pas le seul. Yeux et oreilles se tournaient vers eux. Notre Zélote eut un accueil similaire un jour plus tôt. Pourtant il n'avait pas le moins du monde caché sa nature. Avaient ils un problème avec les Réguliers ? Où n'était ce là qu'une méfiance de circonstances ?
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Bienvenu. Votre entrée a attiré l'attention. Linlin, portes tu fièrement l'emblème de Zahard, où préfères tu cacher ton identité. Vous êtes observés, et en faisant attention vous vous en rendrez compte. De par votre taille et votre look, la serveuse hésitera à vous servir si vous commandez de l'alcool. Libre à vous de l'incarner (ou pas ). *
Ta joue brûle. Tu as mal. Les yeux écarquillés, tu fixes la blondinette. Tu n'as pas eu le temps de comprendre ce qu'il se passe que tu t'es reçu un coup de poing. Elle te parle comme si t'étais son gosse. Te faisant vraisemblablement une leçon sur la politesse. T'en crois pas ta joue. Comme si ce n'étais pas suffisant, elle t'attrape par le col et te soulève pour te traîner jusqu'au village le plus proche. Sous le choc, il te faut un moment avant de pouvoir prendre la parole.
Contrairement à ce que l'on aurait pu imaginer, tu ne t'énerves pas. Tu n'insultes pas la princesse ni ne la frappe. Tu ne résistes même pas. Tu t'attendais à une fille forte certes, mais pas à une véritable barbare. Tu pensais qu'elle aurait un minimum de subtilité. Tu prends sur toi. Elle t'amène là où tu souhaites aller, de toute façon, alors il ne te sert à rien d'en faire toute une montagne à moins que tu ne désires te battre. La femme-gorille t'emmène dans une auberge et te dépose à côté d'une chaise sur laquelle tu t'assois docilement.
"Merci..." marmonnes-tu après t'être mordu la lèvre. Jamais tu n'aurais imaginé dire merci à l'un de tes ennemis. Tu baisses la tête et serres les poings. Tu te vengeras, c'est certain. Mais, en attendant, tu restes docile. "Leraje, c'est mon nom." Après un court silence, tu lui envoies la question puis, tu appelles la serveuse et lui commande une bière et un plat végétarien. Tu remarques que l'employée se montre hésitante et fronces les sourcils en constatant que nombres de regards se posent sur vous, mais tu ne dis rien -tu as trop peur que la Princesse s'emporte si tu venais à faire une scène-.
Alors que ton regard parcoure la salle, tu remarques la présence d'une silhouette familière. Tu pointes du doigt le Régulier Yeon avec lequel tu as partagé quelques longs moments. "Aaah... Je le connais. Ezéchiel, un Spear Bearer avec qui j'ai été formé à l'étage 2." Tu ne sais pas si ça va intéresser la fille, ton histoire, mais t'essaies. Tu te dis que ça va peut-être détourner son attention de toi et de ton manque de civisme. Tu fais un signe à ton rival, l'invitant à vous rejoindre avant de te tourner, une nouvelle fois, vers la blonde. "Et toi, je dois t'appeler comment ?"
Au moins le blondinet, il a réussi à se taire et à être sage pendant le voyage, mon entrée fut assez violente pour le mater pour le moment. S'il imaginait que je sois douce et gentille, je pense qu'actuellement, il regrette son choix. Je ne l'ai pas frapper assez fort pour lui faire réellement, mal, j'ai contrôlé ma force, je ne voudrais pas perdre un bouclier qui peut m'être utile. Après quelque temps de marche, je l'emmène alors dans l'auberge qu'il avait besoin, je reste malgré tout environ serviable. Des gens nous regardent, j'en ai que faire, au pire, ils admirent ma beauté et ça ira, s'ils pensent que ça va me gêner ou me freiner, bonne chance à eux en tout cas. Je n'ai pas le temps de calculer la plèbe ou les gens trop outrée par un rien. Je m'assois alors à la même table que le blond irrespectueux, je le regarde alors, sans détour. Je le surveille, s'il refait une bêtise aussi grosse que la première, je lui i promis une correction un peu plus musclée.
Il se nomme Leraje, je note ça dans ma tête, on sait jamais si je viens à entendre parler de lui ou le recroiser un jour, je pense que les deux sont possibles. La serveuse arrive à nous alors, elle semble hésitante et à les sourcils froncés. Elle va appeler petit blond maltraité, parce que de nous deux, c'est lui qui est en tort. Je défie les regards alors, en fixant les gens, si on me fixe, je sais le faire aussi. Ils n'ont pas mieux à faire que me regarder, je pensais qu'ils étaient venus pour manger pas pour m'ennuyer avec leur jugement de con. Mes yeux se reposent sur la serveuse alors, il faudrait peut-être lui répondre. Je lui dis que je prendrais la même chose que Leraje, un peu d'alcool n'a jamais fait de mal après tout. Bon ça, c'est fait maintenant retournons à nos blonds.
Voilà qu'il me raconte sa vie, mais au moins, il me montre un mec, ça peut aider ça aussi, il ne doit pas être mauvais sur les dires du blond. Je note aussi que Leraje doit être lui aussi un spear bearer ou quelque chose du genre ça semblerait logique. Je regarde l'homme du coin de l'œil sans jamais quitter Leraje du regard réellement alors.
-Je ne sais pas quel genre de patience a eu cet homme pour toi alors, ou tu n'es comme ça qu'avec les inconnues qui ne t'ont rien demandé ou ça à un rapport avec mon ruban peut-être.
Ce ruban, je sais qu'il est peu aimer ou très contesté par le monde, mais je m'y suis habituée et je suis même venue à m'en foutre qu'on me dise ne pas aimer les princesses. C'est un détail parmi tant d'autres, je n'ai pas à tuer les gens qui le pensent en tout cas alors qu'il pense ce qu'ils veulent ça ne m'atteint même plus. Je vais confirmer ça avec lui s'il me dit oui, je ne le frapperais même pas, on n'a pas besoin de s'apprécier pour collaborer pendant une mission ou pendant une expédition. Je le regarde alors dans les yeux quand il se retourne, je suis très rancunière, je pense qu'il apprendra à vite le comprendre.
-Sinon appel moi Lìnlìn, j'étais en train de cartographier quand tu t'es dit que c'était une bonne idée de jeter ta lance sur moi.
J'enfonce un peu le clou pour lui faire comprendre a quel point je n'ai pas apprécié, me demandant si cet Ezéchiel viendrait ou non avec nous. Ou lui aussi à un problème notable avec les princesses ? Ce qui est totalement possible, je verrais vite de toute manière.
Exubérants, bruyants, les tourtereaux semblaient calmer leurs ardeurs. Le regard posé sur eux, comme la majorité de la faune locale, Ezéchiel replongea trop tard dans sa soupe. En même temps une cape ornée des armoiries Yeon ça ne passait inaperçue. Tant pis pour la discrétion, de toutefaçon tous ici connaissaient déjà sa nature. Saisissant le bol de bois, il finit son repas d'une lampée. Attrapant les couverts il quitta la table, la laissant d'ailleurs dans une propreté remarquable. Bol et cuillère déposés au bar, il les troqua pour une choppe de chocolat chaud. Bien entendu, l'alcool ne pénétrait pas la bouche d'un Croisé.
Marche tranquille, quelques regards trainaient encore sur eux, mais la foule semblait moins insistante. Alors qu'il agitait sa main en guise de salutation, le Sang-mêlé s'arrêta net, à moins d'un mètre de la table. Vision d'un insigne légendaire, ruban au combien révélateur, ses yeux s'écarquillèrent tandis qu'il plia le haut du buste. Un pied en arrière, une courbure du bras, une salutation digne du sang Royal.
« Princesse de Zahard, pardonnez ma familiarité, je ne vous avais pas reconnu. »
Ceci fait il attrapa un tabouret, et s'y plaça avec grâce. Pinte déposée sur la table, une odeur de cacao chatouilla les narines, tandis que des iris dorés passèrent tour à tour de Leraje à la demoiselle.
« Je ne m'attendais pas à te voir ici, tu sembles en bonne santé en tout cas. Un ton cordial mais pas tout à fait amical, symbole d'une relation complexe. Yechezqe'l Yeon Elohim, enchanté. Vous pouvez m'appeler Ezéchiel. Mots empreints de respect, destinés à la princesse. Qu'est-ce qui emmène une princesse sur le territoire des Hendo Lok ? Si je peux être d'une quelconque aide, ça serait un honneur. »
Déférence, obéissance, il avait été bien dressé notre chien de garde. Sans doute reconnaîtra t'elle la particularité de son nom, où plutôt de ses noms. Marque du bâtard, on ne pouvait renier un élu de la flammes, mais clairement il n'était pas un véritable Yeon.
Laisser le temps à la conversation, qui sait après tout ce qu'ils pouvaient apprendre ? Cependant Ezéchiel savourait cette opportunité. La veille lui avait apporté une rencontre étrange, peut-être tenait-il là l'occasion d'y mettre un peu de sens ?
« Si vous avez du temps libre, je connais quelqu'un qui brûlerait d'envie de rencontrer des Réguliers. D'autant plus une Princesse. Demi-sourire, une suggestion ? Ce n'est en tout cas pas quelque chose que nous pouvons discuter ici. J'ignore pourquoi, mais les autochtones n'apprécient guère les étrangers, encore moins lorsqu'ils sont armés. »
Aucune pression, Ezéchiel ponctua sa proposition d'une lampée de chocolat chaud. Oui cela pourrait marcher, car s'il ne doutait pas de ses capacités, la Tour intérieure lui avait rapidement enseigné le danger de la solitude.
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Ambiance de taverne, vous pouvez faire la conversation, ou acceptez l'offre. Auquel cas Ezechiel vous donnera rendez-vous dans une heure à l'écart du village, dans un coin discret. Il vous y attendra accompagné, une petite silhouette encapuchonnée patientant dans l'ombre.*
Tu hausses un sourcil quand elle te dit que Ezéchiel doit être quelqu'un de très patient pour être parvenu à te supporter. L'envie de lui en coller une te revient. Mais, contrairement à ce qu'elle semble penser, c'est son ruban qui t'empêche de lever la main sur elle. Tu maudis cette saleté de sorcière. Tu ne la louperas pas.
"Si t'avais pas eu ce ruban, je t'aurais surement planté ma lance dans le bide."
Même si tu n'es pas prêt à engager un combat direct, tu ne compte pas te laisser marcher sur les pies ou du moins, pas trop. Tu grimaces en observant les mouvement de celui que tu considères comme ton rival et murmure un "toujours aussi coincé à ce que je vois..." Il salue la Princesse avec un respect que tu n'avais jamais encore observé, chez lui. Vraiment un chien de Zahard, songes-tu avec une certaine déception...
Ton cordial, mais clairement pas amical. En même temps, votre relation est plutôt complexe. Tu n'oublieras jamais l'humiliation qu'il t'aura fait subir en essayant de te rôtir lors du Battle Royal ou bien son appartenance à l'une des Dix Familles, même s'il a pu se montrer utile par la suite. "Toujours fidèle à toi-même, à ce que je vois. Ton ascension jusqu'ici s'est faite tranquillement ?"
Décidément, il mérite bien sa place dans la catégorie des lèches-bottes. A peine a-t-il vu la Princesse qu'il n'a d'yeux que pour elle. Pourtant, à part son sang un peu particulier et son attitude de gorilla-girl, tu ne notes rien qui serait susceptible de la faire sortir du lot. Tu la trouves pas plus belle ni plus moche qu'une autre. Tu n'as pas non plus l'impression que ses capacités cognitives soient bien élevées. Tu ne vois que ses muscles et son attitude de barbare. C'est une femme, mais en moins bien quoi. Les Princesses d'antan étaient beaucoup mieux.
"Tu as trouvé quelqu'un qui aimerait rencontrer des Réguliers ? S'il y a des points en jeu, j'en suis."
Tu ne sais pas trop ce qu'il a derrière la tête, cependant tu sais que cet homme est une poule aux oeufs d'or. Il a une chance pas possible, à moins qu'il ne s'agisse là d'un ultra-instinct. En tous cas, c'est toujours lui qui tombe sur les bons plans. Alors, tu acceptes. Tu sirotes ta boisson, tranquillement. Règle numéro 1 du bon Spear Bearer selon Leraje : Ne jamais accomplir une mission en état de sobriété.
"Si ça se trouve, ce village a été attaqué par des Réguliers malintentionnés" dis-tu pour chercher une justification à la méfiance des autochtones, même s'il est vrai que tu te moques pas mal de ce que les gens pensent de toi.
Leraje ne m'aime pas, mais ça tombe bien c'est totalement réciproque, c'est une relation tout à fait saine pour commencer, enfin pour moi ça me va. Je serais lui rappeler que celui qui a commencer c'est bien lui, mais je suis rancunière. il semble avoir un peu le même caractère que moi, ca va être très drôle ça.
-Et je t'aurais tuer bien avant que tu le fasse, mais tu peux être encore utile j'en suis certaine.
Je ne le déteste pas ce petit il a la hargne ça me plait bien, j'aime pas les gens trop chétif ou trop lèche cul, en parlant du deuxième cas de figure. Voici un nouveau challenger, le fameux mentor du blondinet hargneux, je me demande comment il est. Il me salue, donc un lèche cul, je ne dirais rien sur ce coups là mais c'est frustrant, et le blondinet a subit un mec aussi coincé. Au final j'ai presque envie de le plaindre. Voilà que l'homme se présente à moi, il a cette air bourgeois, je n'aime pas vraiment ça, au moins il a de bonne manière on dira.Je vais faire semblant d'être aimable, enfin pour quelque temps ça va vite m'ennuyer si il reste autant lèche cul.
-Je me nomme Lìnlìn Tao Zahard enchanté~. Je visité les lieux pour mieux le cartographier, certaine rumeur traine sur cette étage, pourquoi pas essayer de voir si celle ci sont vrai.
C'est au moins une vérité, même si je cartographier pour mieux massacrer la famille qui sévit ici un jour, mais ça c'est un détail parmi tant d'autre. Voilà que peu de temps après cet homme propose une mission. Voilà quelque chose de bien passionnant enfin un peu d'action, il dis que les autochtone n'aime pas les armes, ca tombe bien j'en ai pas personnellement. Enfin j'en ai bien mais je peux les ranger contrairement à d'autre, ça à des avantage on dira.
-Si on peu s'amuser un peu j'en suis aussi, ça tombe bien personnellement je n'ai pas d'armes, alors j'ai déjà une méfiance en moins. Mais je pense comme notre Blondinet, ils ont du avoir des attaque de Régulier peu scrupuleux et voilà que les autre récolte les pots cassés. Bref au lieu de débattre la dessus allons voir cette personne voir quel genre de demande la personne aura pour nous.
Simple et efficace, je n'ai pas envie de m'emmerder avec le lèche cul et les autre con qui nous aime pas, moi je veux détruire la tête de gens comme des pastèques, ca va me calmer après ma rencontre avec l'autre con de blond. Puis plus vite je finis plus vite je reprends ce que je veux faire aux dirigeant de cette étage, l'avantage d'une mission ici ça me fera découvrir de nouveau lieu et ça je prends.
Eh bien, être régulier n’est jamais de tout repos !
Ayant eu vent qu’au 7ème étage il y avait quelques lacs possèdant de très gros et immenses poissons, Almach s’était empressé d’y aller, passant par toutes les épreuves et passages nécessaires. Armé de sa canne à pêche, son fouet, et sa malle contenant toute sa vie, le jeune Lo Po Bia se posa à l’arrivée du 7ème étage pour faire les quelques entretiens de ses armes : vérifier l’état de son fouet, changer le Shinshu de son Bowl et donner un repas copieux à ses Shinheuhs.
Surfant dans les airs à l’aide de son Bilostris, l’Anima observait tranquillement le paysage en laissant les rafales de vent changer continuellement sa coupe de cheveux, mélangeant ses cheveux dominos entre eux. Il appréciait ses paysages à perte de vue, cette sensation d’immensité de la Tour, et donc qu’un Dieu l’avait jugé apte et digne de parcourir les moindres recoins. Soudainement, le pêcheur plongea en contrebas pour se poser sur un rocher légèrement en hauteur par rapport à la surface d’un lac. Laissant le Bilostris se reposer sur une lit de pierres blanches chauffées par la lumière du soleil, le Régulier vient lancer son appât dans l’eau, attendant une prise. Plusieurs longues dizaines de minutes plus tard, et quelques petits poissons ne dépassant par la demi-douzaine de centimètres, une grande pression le fait quasiment chuter dans l’eau : une bonne prise ! Rappelant son Shinheuh volant, il vient se poser fermement sur lui et l'aider de lui pour finalement réussir à faire sortir de l’eau une très grosse prise : un poisson doté d’écailles blanches, légèrement plus grande que lui !
Fier de sa trouvaille, un problème se posa cependant : comment le ramener ? Même le découper serait impossible, il n’avait pas la place de transporter les bouts. Seul moyen, le vendre rapidement ! Le portant à bout de bras en activant son pouvoir de Lo Po Bia, prenant la force connue aux poulpes et autres octopodes, il vient voler jusqu’au village le plus proche. Entrant rapidement dans la taverne du village, suivi des chuchotements de villageois en voyant un Régulier armé d’un si gros poisson, Almach posa lourdement sa trouvaille sur le comptoir. Ne prêtant aucune attention aux autres personnes du bâtiment que le propriétaire, le jeune homme parvient à négocier contre son poisson des informations, quelques nuitées ainsi que plusieurs repas.
Puis, il remarqua enfin le groupe de Réguliers, et identifia immédiatement la princesse de Zahard parmi eux. S'avançant directement, le jeune homme doté d’un cristal planté au milieu du front et une canne à pêche dans le dos, il vient poliment incliner la tête envers la Princesse, disant ces quelques mots avant de relever la tête.
“Princesse, mes salutations. Je ne pensais pas trouver une princesse ici. ”
Affublé de son éternel petit sourire poli, ce dernier disparaît rapidement quand l’Anima posa son regard sur les gens autour de Linlin, qu’il dévisage sans aucune émotion visible : il regarde quelques instants Leraje, auquel il donne une vingtaine de centimètres de plus, sans aucune haine, pitié ou enthousiasme. Re-détournant son regard sur la blondasse après avoir poliment salué d’un hochement de tête les autres Réguliers, il reprend son petit sourire et reprend la parole.
“Je me présente, Almach Lo Po Bia, puis-je faire quoi que ce soit pour vous aider, Princesse ?”
Tu lèves les yeux au ciel quand la Princesse gorille se présente, le simple nom de Zahard suffit à te dégoûter. Tu plonges tes dents dans la viande que tu as commandé quelques instants plus tôt en écoutant les échanges entre le coincé qui t'as mis le feu au cul et la guenon qui t'a flaqué une baffe que tu n'es pas prêt d'oublier. Les deux semblent se prendre pour des héros, ça te dégoûte. Savent-ils seulement ce que les Dix Familles et Zahard ont fait subir au "bas peuple" ? De véritables hypocrites.
Un nouveau type se ramène. Un soupir s'échappe de tes lèvres lorsqu'il salue respectueusement la princesse. Tu songes immédiatement que vous avez affaire à un nouveau lèche bottes. Tu bascules légèrement en arrière et pose tes pieds sur la table, croisant les bras. Tu lèves de nouveau les yeux au ciel quand il se présente. Lo Po Bia, la pire famille de lèche bottes. Ceci explique cela, mais cela ne rend pas la situation plus appréciable pour toi.
"Hé bien, y a le prêtre Yeon qui a trouvé un type qui aurait une mission à nous confier... ou une nana ?"
Tu fixes le nouvel arrivant pendant quelques secondes. Le prêtre se lève et se dirige vers l'extérieur de la taverne après vous avoir donné rendez-vous, une heure plus tard, dans un coin aux alentours du village. Finalement, tu te présentes à Almach.
"Moi c'est Leraje."
Contrairement à lui, à la Princesse et à Ezéchiel, tu ne possèdes pas de nom de famille et tu t'en moques ou plutôt, tu en es fier. Tu as l'impression de ne porter les attentes de personne et, tu n'es pas non plus influencé par tes ancêtres. Tu te considères donc comme plus libre et plus juste.
"Je dois avouer que je suis impressionné de voir que des nobliaux tels que vous parviennent à supporter la plèbe et de boire un coup dans ce genre d'établissement."
Insupportable, comme toujours. Tu t'éclipses en ajoutant un petit "à plus", songeant que tu reverrais très bientôt la blondasse au point de rendez-vous puisqu'elle semble encline à faire le bien et à s'amuser en le faisant. Mais, tu préfères la laisser en tête à tête avec le Lo Po Bia pour l'instant, tu n'as pas vraiment envie de tenir la chandelle -même si tu sais que les Princesses n'ont pas le droit à l'amour-.
Arrivé au point de rendez-vous, le Yeon t'annonce qu'à cause d'un imprévu, il ne serait pas en mesure de vous accompagner mais il attend que le commanditaire arrive pour partir. Comme prévu, la Princesse est de la partie et, l'autre nobliau se ramène. Le commanditaire enlève sa capuche, dévoilant sa nature juvénile et son appartenance à la gente féminine.
"Bonjour, messieurs, madame. Votre ami m'a dit que vous étiez des gens de... confiance. Alors, euh... j'aurais un service à vous demander. Il sera rémunéré, bien évidemment !" Elle marque une pause avant de poursuivre. "Ma mère, Merascula, a été enfermée dans la prison souterraine du village et le maire veut la sacrifier au Shineuh qui règne en maître sur la région. Je vous en prie ! Sauvez-la !"
Une mission pour se distraire quelle bonne idée, puis ça permet de connaître un peu cet étage de tous les dangers, que du bénéfice. Alors que j'avais déjà une personne qui n'est pas obnubilée par mon titre, voilà qu'un deuxième challenger sauvage apparaît. Ils se donnent tous le mot pour venir me voir aujourd'hui ? Comment font les autres princesses pour supporter autant de langue de bois ? Le blondinet lui à les pieds sur la table, ce n'est pas moi qui vais enlever ses pieds, je ferais bien de même, autant se mettre à l'aise, il a raison. Mes yeux se tourne vers le Lo po bia, la famille la plus fanatique de Zahard, c'est bien ma veine. Par contre, je n'ai pas compris son prénom, Amoniach? Monique ? Je vais éviter son prénom.
- Enchantez-moi, c'est Lìnlìn, nous allions partir pour une mission, tu veux te joindre à nous une paire de bras en plus, ça peut toujours servir.
Moi me servir de cet homme totalement, il a demandé, je n'ai fait que répondre après tout, je me demande quel genre de position il peut avoir. Je verrais bien après tout, le blondinet semble agacé par tous les servants de Zahard qui se présente à moi comme des mouches. Me sont-ils utiles pour mon but ? Possible, ai-je envie de les utiliser jusqu'à la moelle ? Possiblement. Voilà que le Blondinet parle de nobliaux, je ne me sens pas vraiment visée, je baille même sans gènes. Il est vrai que j'ai un nom porteur, mais je suis loin d'être nobliaux. Il part alors, bon heureusement que je sais où est le point de rendez-vous connard, mais au moins, il reste fidèle à lui-même et c'est bien. Mes yeux se déposent sur le Lo po Bia alors avec un sourire, je ne sais pas quel genre d'idée se font les familles sur les princesses, c'est frustrant de devoir avoir une image.
- Tu occupes quel genre de position ?
Je finis ce que j'avais commandé alors, ça fait du bien et je me lève, il est l'heure d'aller au rendez-vous, marchant alors vers le lieu de celui-ci avec mon ombrelle. Il n'y a qu'elle en qui j'ai réellement confiance dans toute cette guerre de clan et de mort. Je marche de manière à être suivi, je ne voudrais pas perdre un bouclier humain. Tournant mon ombrelle, j'arrive enfin à destination alors, il y a une personne avec une capuche au lieu de rendez-vous, bon, je suppose que c'est notre Commanditaire. Tiens on a perdu le Yeon? A quatre, on aurait pu en faire des choses, boarf, les deux autres suffise, j'imagine. Celle-ci nous parle d'un sacrifice humain pour un Shinneuh, c'est assez grave en effet, en plus faut sauver sa mère. Bon, la méthode est simple, on tue l'animale, on le bouffe et y a plus besoin de sacrifier qui que ce soit. Enfin, je dis ça simple, mais ça va peut-être un Shinneuh que l'on ne peux même pas transpercer ou autre, alors la libérée est aussi une option.
- Avec les deux ici présent , ne vous inquiétez pas, on va tout faire pour la sauver votre mère, le blond à l'air d'un jeune homme je m'en foutiste, mais il est un bon combattant qui sera nous guider vers une belle victoire . Tandis que le deuxième est un homme qui connaît pas mal de chose sur comment bien effectuer ce genre de mission, une vraie encyclopédie.
Ne jamais promettre qu'on va sauver une personne absolument, on ne sait jamais si les ravisseur n'ont pas déjà tuer la personne qu'on doit sauver ou non. Ceci est malheureusement hors de notre portée, et faudrait être débile pour promettre ce genre de chose. Par contre assurée qu'on va tout faire pour est au moins honnête dans les faits. A voir ce que Blondinette et le détergent on a dire là dessus. En tous cas je suis prête à aller faire un petit tour là bas défoncer deux trois personne. Je laisse les deux autre lui parler si il veulent, on a besoin de plus d'info, mais j'ai pas envie de les empêcher de s'amuser aussi.
Aussi subtile qu'à l'accoutumée, tu ris en entendant les paroles de la commanditaire. Tu te doutes que ce doit pas être rigolo de savoir que sa mère va être sacrifié et d'être trop faible pour y changer quoi que ce soit. Mais, tu trouves ça amusant dans le sens où ça te rappelle les Dix Familles, leurs serviteurs et leurs victimes. Des innocents sont sacrifiés pour que de vulgaires serviteurs puissent s'attirer les faveurs de dieux. Une espèce de secte semble avoir été bâtie dans ce village et tu vas te faire un plaisir de la détruire.
La Princesse semble vouloir se faire porte parole de l'équipe. Soit. Cela ne t'étonne pas beaucoup venant de l'une des pouffes de Zahard. Elle veut se faire bien voir par le peuple, ce qui n'est pas très étonnant en soit puisqu'en gagnant la confiance et l'amour des habitants de la Tour, elle pourrait possiblement s'attirer les faveurs de quelques puissants, ce qui l'aiderait potentiellement à accéder au pouvoir. Mais, le fait qu'elle pense à employer ce genre de méthode prouve que la femme-gorille n'est pas faite que de muscles mais qu'elle peut également utiliser son cerveau d'une manière relativement acceptable.
Tu lâches un soupir en observant le regard plein d'admiration que la commanditaire lance à la blonde. Tu serais presque tenter de demander si tu gênes.
"Ouais, ouais. Tant qu'il y a une rémunération à la clef, vous pouvez compter sur nous. Par contre, on a combien de temps pour sauver la princesse des griffes du vilain sorcier ?"
"Elle sera sacrifiée demain matin."
Si ce que dit la pauvre fille est vrai, alors il ne vous reste pas longtemps pour passer à l'action et, soit tenter de libérer la femme, soit tuer le monstre, soit orchestrer un massacre de fidèles. A vrai dire, le massacre de fidèles te semble être la solution la plus rapide bien qu'il s'agisse de la plus barbare du lot. Dommage que tu ne sois pas le seul impliqué dans cette affaire et que, par conséquent, tu te retrouves dans l'obligation de prendre en compte l'avis de la femme mais tu as bon espoir pour qu'elle opte pour la méthode la plus cruelle.
"Tu veux qu'on s'y prenne comment, Princesse-gorille ?" demandes-tu avant même de savoir si elle a des questions à poser à la civile.
Je me retrouve chef malgré moi apparemment, alors que je n'aime tellement pas ça, les gens pense que ma position m'octroie ce droit-là. Bon, on parle sacrifice d'une femme qui va avoir lieu le problème, on manque cruellement de temps avec tout ça. Une nuit si on peut dire ça comme ça, la mère va se faire tuer demain, on ne sait pas combien ils sont ni rie, frustrant tout ça, bon il y a une solution radicale, c'est tuer tout le monde. Même si rien n'oblige à le faire, ils vont recommencer si jamais on les laisse en vie, quelle vie tout de même. Blondy demande mon avis, je me demande bien pourquoi, il n'a pas d'envie ou de plan c'est ça ? Je suis si intimidante que ça. Je pense surtout qu'il doit bien se foutre de ma gueule intérieurement, je soupire alors en le fixant ainsi d'un air assez basé.
-Je suis tellement sûre que tu as des avis aussi sur la situation blondinette, mais le choix de la méthode me semble assez équivoque si on veut sauver la mère en détresse. Ça te dit un petit massacre
La seule chose que je fais bien, c'est tapé, je ne sais pas pourquoi, mais blondie aussi parais de ce genre-là, puis je lui laisse le choix tout de même. Le problème va être l'approche que l'on va faire, en mode bourrin ou plus subtile, je connais ma force, mais pas la sienne. Il doit loin d'être mauvais, je sais que j'aurais besoin de ses talents, même si lui et moi, on ne s'aime pas forcément.
-Combien sont ils au village ?Le Shineuh est de quel genre? Tant qu'à faire, vous avez un plan de cette ville?
Je sais, on a peu de temps, mais chaque info nous aidera un minimum pour faire un massacre, je ne pense pas que ça soit la pire idée. Je regarde Blondie alors avec un sourire alors, je sens qu'on va se marrer. J'attendrai gentiment les informations avant de dire à mon partenaire de fortune.
-Hey Blondie, aiguise bien ta lame, cela serait dommage de les ratés. Un plan sur ce futur massacre ou on frappe et on pose les questions après. Les deux idées me vont des envies particulières ?
J'espère qu'il me répondra surtout et pas des trucs bateau que j'imagine déjà arrivée, je lui montre que je veux son avis et qu'il compte autant que le mien, pour moi, c'est une vérité. Je ne suis as ce genre de princesse imbu qui aime se faire mousser, j'aime juste le sang et la baston, ce n'est pas pareil.
La blonde parle d'un massacre. Tu hausses un sourcil, surpris. Ca parle de Princesse mais dans les faits, c'est juste une grosse barbare mais soit, ça lui déplait pas. Lui-même aimerait en finir au plus vite. Et puis, s'il peut travailler sur ses techniques, il va surement pas se plaindre. Parfois, y a besoin de défis dans la vie et de violence -avec plein de sang- surtout de violence. S'il n'y avait pas besoin de violence, Zahard ne serait surement pas au pouvoir. Il EST la violence enfin, surtout la tyrannie mais tyrannie et violence vont de paire.
"Je pensais pas que tu sois capable de faire une proposition censée, grognasse."
Ton grognasse, tu le dis un peu comme un compliment. Elle te saoule et t'aimes pas qu'elle te commande mais au fond, tu la respectes un tout petit peu. C'est qu'elle est forte. Et maintenant, elle vient de se révéler sans pitié. Après, est-elle vraiment capable de mettre en pratique ce qu'elle dit ? Rien n'est mois sûr, seul le temps nous le dira.
Tu tournes la tête vers la commanditaire lorsque la Princesse décide de l'interroger. C'est qu'il y a des informations qui pourraient quand même s'avérer importantes. Comme quoi la femme gorille est peut-être moins stupide que ce qu'elle peut laisser penser.
"Il y a environ 25 personnes au village dont 2 Réguliers, je crois. Pour le Shineuh, je ne sais pas, je ne l'ai jamais vu."
La femme vous tend la carte du village, en soit rien de bien compliqué à retenir. Les maisons des habitants sont arrangés en cercle autour de la maison du chef du village qui est donc située au centre. Au niveau des quatre points cardinaux, dans le cercle mais autour de la maison du chef, il y a l'établissement médical, l'auberge, le bâtiment qui fait office de prison et une réserve où les habitants peuvent mettre leurs provisions pour les périodes difficiles.
25 est un chiffre important, t'es pas sûr de vouloir affronter autant de personnes. Et en plus, dans le tas, y au moins 2 Réguliers -vu comme elle a pas l'air informée y a moyen qu'elle ignore s'il y en a plus-, suffit que leur force soit équivalente à la tienne ou à celle de la barbare pour que ça puisse partir en cacahouète. Et puis, si faut taper sur le Shineuh derrière, ça risque être plus que chaud.
"Je sais pas si j'ai envie de taper sur 25 personnes plus un vilain shineuh. Donc on pourrait peut-être essayer de trouver un moyen de juste taper les responsables. On met le feu au village pour que ça évacue, puis on frappe ? Dans la confusion, on arrivera peut-être même à libérer notre captive sans avoir à verser trop de sang."
La fille de la captive écarquille les yeux, elle semble subitement appréhender la suite des événements.
Blondie aime le plan, il m'a même trouvé un nom affectueux, c'est beau l'amour entre nous, qui y croirait ? Je pense personne, mais je me fiche qu'il me déteste. Je pense qu'il n'imaginait pas que je lui propose un petit massacre des familles, en même temps à quoi bon faire dans la dentelle.Ce genre de personne est un danger, les capturer est bien trop dangereux, ils recommenceront. Tout de même, j'essaye de prendre de nouvelles informations, je veux bien faire un massacre, mais il faut savoir contre quoi on se bat. Mourir ne fais pas partie de mon planning pour le moment, alors je préfère encore savoir ce que la coincée du cul sait de tout ça. Bon au vu des paroles de la commanditaire, ca va pas non, plus être une promenade de santé, moi qui imaginer 3/4 personne, je suis loin du coin. Pourquoi faut-il que les idiots se multiplie à la vitesse de la lumière, on dirait y a une personne qui fait exprès de ce genre de chiffre.
On nous tend une carte, celle-ci semble assez facile à retenir, voire trop simple, enfin, c'est une petite ville. Avec ceci, on peut établir un plan ou quelque chose pour mieux les massacrer, 25 d'un coup avec le shinneuh, je suis peut-être forte, mais là, c'est trop, on n'est pas dans un beat them all ici. Mon plan de massacre peut se faire, mais ça va etre plus tactique, il va falloir trouver une parade pour les attirer peu à peu, je n'ai absolument aucune idée. Je regarde Blondie, il a certainement une idée lui, en effet, il se met à parler, j'écoute très sagement. j'aime complétement cette idée, le feu est un bon moyen de faire fuir les idiots.
-C'est une merveilleuse idée, c'est vrai que 25 idiots plus le méchant shinneuh, c'est trop, mais avec ton idée il devrait rester les grosses frappes. Avec même une certaine chance, le Shinneuh prendra peur devant le feu.Je devrais te fracasser le crane plus souvent blondie on dirait que ça peut te rendre moins bêtes parfois.
J'aime son idée, je lui dis même si le lui remet un peu de sel sur sa plaie, mais il cherche aussi, qui jete sa lance pour se faire remarquer dans une vie. Je ne sais pas si ce type est de confiance, enfin c'est pareil pour lui d'ailleurs, mais il semble avoir de belle idée alors ça ne me déplait pas. Je souris ainsi et finis mon verre en le claquant sur la table en soupirant d'aise.
-On part quand tu veux bruler des maisons, on a la princesse peach à sauver. Ta lance est prête à empaler des idiots dans ta vie?
Plus de temps à perdre, si l'autre est choquer pour juste un feu , au pire on peut faire d'autre chose bien plus sadique pour les faire remonter les idiots là. Puis il faut qu'on voit sur le terrain maintenant ce qu'on peut faire ou non pour bruler le ou les bons endroits. En plus il va bien falloir trouver qui sont les généraux des idiots, ils sont la clé de notre réussite dans tous ça.
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