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C'est pas de ma faute ! De toute façon, c'est jamais de ma faute !
Crash Kraven
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Crash Kraven



Sam 22 Jan - 12:02

LO PO BIA
Siratcha

CRASH
Kraven

「 C'est pas de ma faute ! De toute façon, c'est jamais de ma faute !  」
En fait non...Je déconne ! Il peut arriver que, de temps en temps, j'y sois un tout petit pour quelque chose mais je vous le jure, c'est à l'insu de mon plein gré. Comme si je passais mon temps à tirer sur tout ce qui bougeais quand ça me chantait... N'importe quoi ! Et puis, non ! Je ne me laisses jamais guider par l'instinct du moment présent et à commettre des actes dommageables qui m'attirent des ennuis incommensurables. Oh et puis merde ! je m'en fous ! Voilà ! C'est dit, c'est fait, c'est assumé et tant pis pour le reste ! Mais, me demandez-vous, pourquoi ai-je mon flingue dans le gosier d'une tête de lapin qui avait les oreilles qui frétillent ? C'est une longue histoire.... Mais non !! Je déconne !! Bref, retour en arrière... Genre... 10 minute plus tôt ?!


- Et comme ça, tu veux que je bute la Lapinette parce qu'elle a pas voulu te... M'étais-je entretenu avec une tronche de pas de bol aussi moche que le plus dégueulasse des sac à vomi des toilettes du vaisseau.

Mon bras avait entouré le cou du Régulier qui avait été victime de cette Lapinette Pickpocket. Non mais, je comprends: on ne vole pas les affaires des autres ! Je laissais ma phrase en suspens en l'invitant à continuer, un grand sourire sur mon visage bien avenant. Encore une demande à la con d'un crétin qui voulait qu'un autre fasse le sale boulot à sa place. Vue sa tronche de lézard déformé et son gros bide aussi imposant qu'un ballon de montgolfière, je pouvais comprendre.

- T'es... T'es... T'es bien le Flingueur hein ? Je... Je veux dire que tu ... Tu veux bien le faire hein ?  Avait bégayé cette face de sueur qui suait tellement que c'était les Chutes du Niagara sur sa tronche. C'est moi qui lui faisait cet effet ?    

- Bah ça dépend de combien tu me payes. C'est la loi de l'offre et de la demande tu vois. Alors, dis moi mon bon copain, dis à Tonton Flingueur comment il peut t'aider.

Un petit coin en solo tranquille et pépère, assis sur un banc comme des supers potes qui se causent au beau milieu d'une foule de gens dont je n'en ai strictement rien à faire... Sauf s'ils payent. Après tout, petite remarque personnelle: les époques changent mais les gens restent les même, c'est à dire de véritables enfoirés qui veulent se venger d'affronts qu'ils ont subis. Mais surtout, sans se laver les mains hein ? S'il savait ce que j'avais en tête celui-là...

- Je te donne ce... Ce que tu veux... Oui... Tout  ce que tu veux.... Du... Du...Moment qu'elle me rende ce qu'elle m'a volé... Était-il parvenu à dire dans un grand moment de difficulté, voire de terreur.  

- C'est tout ?  Mais c'est que t'es un bon gros lézard tout gentil toi ! D'accord ! Pas de souci, marché conclu ! Je te règle ça en deux coups de cuillère à pot ! Avais-je annoncé, mon sourire s'élargissant tandis que mes yeux prenaient une teinte un peu inquiétante.

Je m'étais levé soudainement en lui tapotant plusieurs fois la joue. Ce genre de planqué, ça bouge pas mais ça se débrouille toujours pour savoir si le boulot a bien été fait. En fait, je ne l'aimais pas lui. Mais bon, qu'en ais-je à faire ? C'est pas cher payé pour s'occuper de Lapinette Pickpocket mais puisqu'il voulait me donner ce que je voulais, pourquoi m'en priver ? C'est pour ça que je m'étais dirigé vers ma cible qui allait être un cadavre dans l'heure qui suit. Pourquoi la tuer ? Tout simplement pour être tranquille et parce que sa tête ne me revient pas ! Et comment l'appâter ? En lui montrant qu'elle pouvait s’intéresser à moi: j'avais juste pas prévu qu'elle n'était pas seul. Ah ! je sentais les ennuis pondre... Comme d'habitude !

Une clope coincée dans ma bouche, je marchais tranquillement. Lapinette et deux de ses copines me suivaient: l'une à gauche, l'autre à droite et Lapinette qui me suit derrière. Allez mes Jolies ! venez me voir ! Rien à faire qu'il y ait du monde mais ces trois-là, j'allais me les farcir ! Un petit couloir non loin sur ma gauche ? Un peu esseulé ? Qu'importe ! Je l' avais emprunté, j'avais ralentis le pas. La première à gauche qui  avait heurté mon bras en s'excusant. Pas grave, avais-je répondu. La deuxième qui me percute sur la droite en s'excusant. Pas grave avais-je encore répondu. Et Lapinette qui tend la main et...

Nous voilà dix minutes plus tard. La copine à gauche a la nuque brisé. La copine à droite est désarticulée comme une vieille poupée de chiffon. Et Lapinette a le canon de mon flingue dans son gosier. Il n'y a pas grand monde qui passe dans le coin et puis des accidents, ça arrive toujours. Regardez la pleurer, matez la trembler quand elle a vu ses deux amies d'enfances étalées sur le sol et morte: bah oui, pas de bol quand tu as appris que celui que tu voulais chaparder, c'était le Flingueur ! Hé ouais ! Il y a des jours où quand tu n'as pas de chance, tu n'as VRAIMENT pas de chance ! Je souriais en tournant le canon de mon pistolet dans sa bouche. La déveine, c'est quand tu veux voler discrètement quelque chose à un bonhomme qu'il ne vaut mieux pas emmerder: résultat, poignet déboîté, plaquée contre le mur avec le démon qui rit.

- Dans trois secondes, tu vas crever ma chérie ! C'est pas bien de voler hein ? Mais peut-être que si tu me files tout ce que tu as sur toi, alors vraiment peut-être que je changerais d'avis hein ? Et puis si ça se trouve, on va devenir ami toi et moi ! Proposais-je en penchant la tête de gauche à droite alors que je ne souriais plus et que mon visage devenait franchement menaçant.

Finalement, je comprends pourquoi elle tremblait: je lui faisais peut-être un peu trop peur. Et puis personne ne va venir pour sauver la Princesse Lapinette: elle a fait quelque chose de très mal et comme je suis l'incarnation de la Justice dans ce monde, je me dois de lui montrer le vrai chemin de  l’honnêteté et la voie de la rédemption en appuyant très lentement sur la gâchette de mon arme. Je vais lui exploser la cervelle à cette impie... Mais pas avant qu'elle ne me file tout ce qu'elle possède... Ce qu'elle commence à faire en  sortant son sac sans fond... Voilà une histoire qui commence bien: elle et moi allons devenir super copain... Si je ne la bute pas après avoir obtenu ce que je voulais....
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Lo Po Bia Siratcha
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Lo Po Bia Siratcha



Sam 22 Jan - 14:09

C'est pas de ma faute ! De toute façon, c'est jamais de ma faute !

★ Feat : Crash Kraven

Nya
Le deuxième étage. Pour beaucoup, cette étape signifiait autant le commencement d'un voyage incertain qu'un accomplissement en soi. Seule la détermination et les convictions devenaient dès lors les parangons de la réussite de chacun. Pour Siratcha, la voie était toute tracée. Cette victoire sur elle-même qui faisait brûler son cœur d'impatience se trouvait cependant atténuée par un sentiment plus profond, plus grand : l'humilité.

Alors qu'elle scrutait le ciel azuré, symbole de ces limites qu'il lui appartenait désormais de dépasser, la jeune féline repensait à son héros et modèle. Des éons plus tôt, lui aussi foulait ce sol avec des aspirations que la jeune femme espérait similaires, tout en sachant qu'elle était déterminée par une volonté qui dépassait de loin celle de tout Lo Po Bia. Son ascension n'était pas sienne ; elle ne l'avait jamais été. Mais ses desseins, eux, conservaient cette inaliénable authenticité. Était-ce là ce que cela signifiait d'exister dans cette Tour ?

Laissant de côté les interrogations philosophiques, la chatte marqua l'arrêt. Elle se retourna avec scepticisme pour établir le constat le plus accablant de ses débuts en tant que Régulière : elle s'était égarée. En d'autres circonstances, ces pensées parasites l'auraient menée à sa perte d'une manière plus crue et définitive, mais elle se maudissait déjà d'avoir laissé ses réflexions engourdir ses sens et sa raison. Elle avait erré sans but après que son entraînement quotidien fut terminé. La position de Fisherman lui semblait naturelle, bien que la tradition voulait qu'elle devînt Anima pour marcher dans les pas de ses aînés. Elle ne renonçait pas à cet héritage, mais la perspective de voir un jour son propre Shinsoo utilisé contre elle l'avait portée vers une spécialisation plus physique.

Sans Observer ni Lighthouse pour la guider, cependant, elle demeurait tout aussi perdue en tant qu'Anima que Fisherman. Le vaisseau qui leur servait de base d'entraînement était manifestement plus grand qu'elle ne l'avait pensé de prime abord...

Comme pour répondre à sa demande implicite, un cri perçant l'aiguilla dans la direction d'un recoin isolé. On y percevait de la détresse et de la douleur. Il n'était pas rare que les exercices intenses provoquent de grave blessures chez les Régulier les moins capables, et la jeune noble en tirait de toute façon cette conclusion : ce qui crie n'est pas mort, et ce qui n'est pas mort pouvait l'aider à trouver son chemin. Il n'en fallu pas plus pour qu'elle se dirige prestement vers la direction que ses oreilles lui indiquaient.

S'engouffrant dans un couloir transversal, elle comprit rapidement que la situation était loin d'être aussi anodine. Un corps gisait sur le sol, inerte. Les yeux du cadavre renvoyaient ce reflet vitreux dans lequel on pouvait encore lire la dernière émotion de la victime : l'effroi. Un peu plus loin, une victime similaire, partageant les mêmes traits génétiques que la précédente. Seuls les traits du visage changeaient légèrement. La cupidité de ces Rabit Ears avaient dû leur attirer des problèmes, comme il était de coutume avec les représentants de cette race.

Mais si les considérations de cette race étaient aux antipodes de celles de Siratcha, la Lo Po Bia n'était pas insensible au point de passer son chemin. Pas tant qu'elle n'aurait pas compris de quoi il en retournait. On le répétait souvent, mais la curiosité était bel et bien le pire défaut des chats.

La progression de la jeune femme s'était faite plus lente et mesurée, tant et si bien que son corps retrouva sa discrétion naturelle. C'est à pas feutrés qu'elle s'approcha de l'ombre qui se dessinait devant elle, suffisamment pour comprendre ce dont il s'agissait. Un homme d'une taille impressionnante était penché en avant, bras tendu vers une silhouette menue dont les spasmes et hoquets la faisaient trembler comme une feuille. Cette scène suspecte fit hausser un sourcil à la chatte qui ignorait la marche à suivre dans ce genre de contexte. Jusqu'à présent, il ne s'était jamais trouvé quiconque qui fut en mesure de rivaliser avec elle, mais Siratcha ne souhaitait pas non plus prendre le risque inconscient de tomber sur plus forte qu'elle.

Rationalisant la situation, la jeune noble pesait le pour et le contre. C'est finalement un haussement d'épaule qui scella définitivement le destin de la lapine : Siratcha s'en était désintéressée. Elle repartit en sens inverse, consciente qu'elle entendrait bientôt les cris d'agonie de la Régulière. Cette retraite ne lui procurait aucune fierté ni satisfaction, mais elle préférait éviter un conflit inutile. Avec cette enquête, même avortée, elle possédait de toute façon assez d'informations pour faire pression auprès des Administrateurs si jamais cet individu décidait de s'en prendre à elle à l'avenir.

Ce qu'elle n'avait pas prévu, cependant, c'était que l'un des cadavres présumés agrippe sa cheville avec le peu de force et de volonté qui lui restait. La chatte sursauta et lâcha un cri de surprise.
Aucun son, aucune voix ne sortit de la bouche de la victime, mais il était aisé de lire sur ses lèvres ces deux mots qu'elle tentait de produire : « aidez-moi ». Malheureusement, seul un râle humide franchit le seuil des lèvres de la lapine, accompagné d'un filet de sang. La Rabbit Ears perdit connaissance immédiatement après.

Yeux dilatés et queue ébouriffée par le sursaut, Siratcha sentit instinctivement que l'agresseur l'avait entendue. Elle fit volte-face en direction de l'homme, main cramponnée sur son crochet, prête à dégainer. C'est alors qu'elle vit la lueur métallique d'une arme à feu dans les mains du mystérieux personnage. S'il était Spear Bearer, alors elle se trouvait trop loin pour avoir l'avantage tactique, et trop près pour ne pas le lui avoir offert sur un plateau d'argent.

Serrant les dents, la chatte lâcha le manche de son arme. Ses oreilles vinrent se coucher à l'arrière de son crâne, indiquant toute la frustration qu'elle éprouvait présentement. La seule carte qui lui restait à jouer, un avertissement, devait faire mouche si elle ne voulait pas finir en passoire.

Nous semblons tous les deux ignorer beaucoup de chose. Moi, c'est ce qui vous pousse à tuer trois jeunes filles. Vous, c'est à qui vous avez affaire. Alors réfléchissez bien avant de tirer.

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Crash Kraven
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Crash Kraven



Dim 23 Jan - 8:57

LO PO BIA
Siratcha

CRASH
Kraven

「 C'est pas de ma faute ! De toute façon, c'est jamais de ma faute !  」
Ah bah tiens voilà autre chose ! Je pensais, très innocemment d'ailleurs, être un chouia tranquille alors que je conversais paisiblement - Oui, oui ! C'est très paisible ma conversation avec les trois lapinettes - Avec des cadavres ambulants. Car, après tout, ne sommes-nous toutes et tous pas des cadavres qui bougent et pensent dans ce monde dont l'espérance de vie est aussi courte qu'une balle qui se dirige lentement mais sûrement vers un cerveau destiné à être réduire en poussière ? Tiens, je me mets à philosopher en ce moment ! C'est trop marrant !

Un cri ? Une âme bienfaisante prête à jouer les héroïnes ? Qui j'ai pas buté ? Ah oui ! J'ai laissé la vie sauve à la Lapinette désarticulé ! Je suis vraiment gentil comme garçon moi ! Je tourne lentement la tête vers cette voix mystérieuse pour constater l'apparition de... D'une... D'une Chatounette ?! oh qu'elle est mimi celle là ! J'en ferais bien mon animal de compagnie ça ! Oh ! Nostalgie quand tu nous tiens: il y avait le chat à la grosse bitch qu'elle préférait à moi ! Remarque, il était mignon quand même cette merde de gouttière... Jusqu'à ce qu'il finisse en rôti de chat dans mon bide ! Bah quoi ! J'avais faim, j'avais besoin de viande, je l'ai tué, je l'ai bouffé ! Même que je l'avais assaisonné avec une bonne petite sauce rouge pour relever le goût ! La Vieille Salope ne s'en était jamais rendu compte: elle était passé à autre chose d'ailleurs ! Voilà la beauté de l'être humain dans toute sa splendeur ! Mais bon, toujours le gros canon de mon flingue dans la gueule de Lapinette la Malhonnête, je voyais la Désarticulé dans un état proche de la mort. Oh ! Elle y passerait rapidement, j'ai mal fait mon boulot. Puis...

- Nous semblons tous les deux ignorer beaucoup de chose. Moi, c'est ce qui vous pousse à tuer trois jeunes filles. Vous, c'est à qui vous avez affaire. Alors réfléchissez bien avant de tirer. Avertissait-elle.

Ça méritait réflexion quand même ! Non mais elle a l'air quand même...Comment dire... Dangereuse? Menaçante ? Et ses petites oreilles toute mimi qui se couchent ! Elle est frustrée ? Oh oui ! C'est que l Chatounette voudrait bien jouer les héroïnes mais on dirait bien qu'elle hésite. J'inclinais silencieusement la tête en mimant un certain embarras puis...

- D'accord ! Pas de souci ! Je vais bien réfléchir à la situation ! Annonçais-je avec un grand sourire alors que... J'appuyais sur la gâchette.  La tête de Lapinette Malhonnête explosa en mille morceaux.

Et je vous laisse imaginer la quantité de sang et de boyaux qui me splashent dessus ! Victoire ! Ce soir, c'est civet de lapin au menu ! D'un geste rapide, parce que j'aime bien faire les choses correctement, je ciblais la Lapinette Mourante pour l'achever avec grâce d'une autre balle dans la tête.

- Voilà une bonne chose de faite ! En fait, j'en ai strictement rien à cirer de qui j'ai en face mais je sais qu'un gros porc de sale lézard de merde va me donner une bonne petite récompense. Cerise sur le gâteau, je vais même prendre ce sac: si ça se trouve, il y a des choses sympas dedans ! Et comme c'est une belle raclure, bah je vais le buter aussi ! Ça sera ma bonne action de la journée ! Annonçais-je avec un grand sourire.

Quand même, je ne suis pas assez fou pour ne pas me méfier de Miss Chatounette: qui sait ce qu'elle va me réserver ? Peut-être qu'elle va péter un câble et vouloir me sauter dessus pour exprimer son mécontentement ? M'en fous ! Je la flingue ! C'est aussi simple que ça ! Je m'en fous de savoir qui elle est ou quelle est sa capacité: je ne me pose rarement ce genre de question... Sauf quand j'y suis obligé. Et à moins qu'elle se transforme en Berserker, c'est toujours la même chose: un foutu corps qui bouge et qu'on peut cribler de balle jusqu'à ce que ça crève !  Tout comme moi d'ailleurs...

- Alors Chatounette ! Tu vas faire quoi maintenant ?  C'est que tu vois, on m'a confié une mission et je voudrais la mener à bien... Et accessoirement m'en mettre plein les poches. Du coup, tu vas sortir tes griffes et ça va partir en cacahouète dans la seconde qui suit ? Ou bien, tu vas laisser tomber ? Demandais-je en la regardant bien dans les yeux.

Et, à ce petit jeu, pour me faire baisser les yeux, faut en avoir dans le calbute. Chatounette a le chaos devant elle: qui sait ce que je lui réserve ?  Je la bute ? Je la bute pas ? J'en fais ma chatte de compagnie ? Elle va miauler quand je la mettrais sur mes genoux et que je lui gratterais les deux oreilles ? Et puis si j'en ai marre d'elle, j'en fais quoi ?  C'est que j'ai un petit cœur quand même moi: des chats, il y en a partout alors un de plus ou un de moins...J'en ai rien à foutre en fait ! Bah oui ! trop de question tue les questions comme qui dirait. Alors, je la regarde intensément... Avec le sourire d'un Psychopathe instinctif qui n'en arien à faire de l'ordre et de la moral, mon flingue est toujours dans ma main et elle se doute même pas de ce que je lui réserve... Bon, en même temps, je en saurais même pas vous dire ce que je lui réserve car j'en sais foutrement rien. En tout cas, je lui lanças toujours ce regard un peu interrogatif et de défi! Chatounette ! tu tentes le coup ou pas ?
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Lo Po Bia Siratcha
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Lo Po Bia Siratcha



Mar 25 Jan - 1:39

C'est pas de ma faute ! De toute façon, c'est jamais de ma faute !

★ Feat : Crash Kraven

Nya
Les yeux cuivrés de la féline fixaient le flingueur avec intensité, sans sourciller. L'heure n'était plus à l'hésitation, et toute la concentration du monde ne suffirait pas pour survivre à une attaque à bout portant de la part d'un Spear Bearer. Siratcha espérait que sa détermination serait suffisante, à défaut d'avoir une réelle tactique à déployer pour contrer l'assassin.

C'est avec soulagement qu'elle entendit ce dernier accepter sa requête. Les muscles de son corps tout entier semblèrent se délester d'un poids incommensurable alors qu'ils se décrispaient les uns après les autres, à commencer par les mains et les épaules. Malheureusement pour la jeune chatte, l'ascenseur émotionnel était loin d'être terminé.

Son cœur rata un battement alors qu'elle remarqua le mouvement subtil de l'index sur la gâchette. Elle eut à peine le temps de tendre la main... Épouvantée, bouche bée, elle observa le corps inanimé de la lapine s'effondrer dans un bruit mat, un dernier spasme comme témoignage d'une vie arrachée sans raison aucune.

Lentement, la Lo Po Bia releva les yeux, plongeant ces derniers dans ceux du tireur dont le sourire révélait tout le caractère odieux. La surprise s'était déjà mue en rage et en dégoût, tant et si bien qu'elle ne broncha pas lorsqu'une seconde balle vint traverser la cervelle de la dernière survivante dans un craquement humide ; elle savait qu'elle ne lui serait pas adressée. Ce dégénéré prenait un plaisir bien trop malsain à monologuer comme une caricature d'antagoniste de série B pour vouloir achever la seule personne encore en état de lui donner l'attention dont il avait besoin.

Siratcha n'écoutait ce médiocre discours que d'une oreille distraite, son attention davantage portée sur les différentes options qui s'offraient à elle pour prendre congé : rompre le contact visuel rapidement, trouver un endroit à couvert, établir un itinéraire d'esquive, penser à diversifier les mouvements et à éviter les lignes droites pour entraver la visée... Non, vraiment, elle n'avait ni le temps ni l'envie d'accorder un quelconque crédit aux explications du fou de la gâchette.

Elle ne fut arrachée à son analyse situationnelle que par l'irrespect avec lequel le Régulier s'adressa à elle. « Chatounette » ?! L’œil de la jeune femme tiqua en réaction à cet outrage, mais la précédente tirade lui avait au moins laissé le temps de prendre du recul quant à la situation. En d'autres circonstances, oui, elle aurait probablement sauté à la gorge de ce singe mal rasé. Mais c'était sans compter sur le fait qu'elle ne se trouvait plus dans le Nid. Désormais, elle devait se montrer digne de sa classe sociale et ne pas s'abaisser à ce genre de querelle inutile.

Tu es plus perspicace que je le pensais, homme au pistolet. En effet : je laisse tomber.


Elle marqua une pause dans sa réponse, afin de permettre à l'individu intellectuellement inférieur d'imprimer correctement sur son cerveau lisse ce qu'elle venait de dire.

Il n'y a manifestement plus rien à faire pour ces innocentes. Je ne les connaissais pas, de toute façon ; leur sort ne m'importait pas plus que cela.

Tu devrais cependant témoigner davantage de respect envers les 10 Familles si tu ne veux pas que quelqu'un de plus impulsif que moi n'arrache cette langue si vigoureuse. Sers-t-en pour donner du plaisir aux femmes et laisse les discours aux politiciens, ça vaudra mieux.


Ayant le sentiment qu'elle avait d'ores et déjà abusé de son temps de sursis, la Lo Po Bia n'attendit pas de réponse. Le Shinsoo qui s'écoulait dans et sur son corps se manifesta tel une étincelle. Siratcha n'avait réalisé qu'un pas d'esquive, mais la propulsion renforcée par sa maîtrise de sa position et de ses attributs félins lui permis de se déplacer avec une rapidité surprenante pour trouver refuge à l'angle d'un couloir adjacent dans lequel elle s'enfonça prestement. Fuir de la sorte n'était certes pas très honorable, mais l'issue de ce face-à-face était davantage pardonnable qu'une mort humiliante non seulement pour elle mais pour l'ensemble de la famille Lo Po Bia.

Le dédale de couloirs offrait une couverture convenable pour peu qu'elle parvienne à conserver son avance sur le sniper, ce qui lui semblait acquis au vu de ses capacités personnelles.
Jetant un œil par-dessus son épaule pendant sa fuite, Siratcha lança une ultime invitation à son opposant. C'était là l'inconvénient d'avoir à traiter avec des idiots : il fallait toujours tout répéter deux fois...

Retrouve-moi ce soir au réfectoire commun, pendant le repas. C'est ta dernière chance de me convaincre de ne pas te dénoncer aux Administrateurs.


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Crash Kraven
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Mer 26 Jan - 18:22

LO PO BIA
Siratcha

CRASH
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「 C'est pas de ma faute ! De toute façon, c'est jamais de ma faute !  」
Ah ouais ? Ah ouais ? D'accord !! Donc, ça se finit comme ça ? Non mais attends là ! Qu'elle en est rien à cirer des deux Lapinettes que j'ai flinguées passe encore puisqu'elle ne les connaît pas et que ça ne semble pas être ses oignons. Mais qu'elle fasse, genre je suis en colère, je vais te taper et après, finalement, je me casse comme une froussarde, là, je suis en mode... Ah ouais?! Bon d'accord ! Pas de souci ! Elle a du tâter le terrain et se dire que ses chances de me griffer étaient quasi nul vu le risque du poireau entre ses deux yeux. Ça se comprend. Je la vois dégager en me grattant le menton en mode " Ah ouais?!" Mais bon, tout cette vaste interrogation existentielle sur la vie des Chatounettes qui font " pssst psst"  puis qui parte en miaulant genre rendez vous galant au restaurant ce soir, pourquoi pas après tout. Faut pas me le dire deux fois et pour sûr que je vais me ramener. Mais d'abord, terminons les choses correctement.

Elle a dit que j'étais perspicace et elle m'a même appelé Homme au Pistolet. Ouais, ça en jette ! Elle m'a dit quoi d'autre ? Les Princesses ? C'est quoi ça déjà ? Ah !!! Les Bourges Amazones !!! Ah d'accord !!! Euh... C'est une Bourge Amazone la Chatounette ? On dirait pas:bah,je m'en fous ! une Bourge Amazone, ça reste une petite wonder woman mais si j'ai envie de lui coller un pruneau, je la snipe quand je veux. Ou je lui colle un pruneau quand elle s'y attend pas ! Plus impulsif que moi ? Une Bourge Amazone plus impulsive que moi ? Mais c'est la femme de mes rêves ! C'est ma future épouse ça !! J'adore !! Ma langue est vigoureuse ? Petite coquine va ! Que je m'en serves pour donner du plaisir au femme au lieu de faire des discours de politiciens ? Bah ! Les politiciens, je les flingue pas, je les extermine ! Ils servent à rien ces bâtards ! Par contre, puisqu'elle me conseille de me servir de ma langue si vigoureuse, je crois bien que je vais la prendre au mot. Sur ces belles pensées, me voilà donc en face de l'Ordure qui m'avait commandé cette petite mission, cette fois, entouré de deux ou trois... Amis ? Protecteurs? Gros Bras ? Je sais pas. Il avait bien choisi son endroit dans un lieu pépère... Comme d'habitude... Mais quand même ? Qui sont ces gens qui l'accompagnent ? Ses frères ? Peut-être ? J'avais ce que voulait le Commanditaire et je le lui montrais bien. N'empêche, ces trois là... Je ne sais pas et quand je ne sais pas, quand ça devient trop prise de tête... Bah...

Soudain, je sortis mon arme et tira quatre balle dans la tête de tout le monde. Comme ça ! Pas de jaloux ! Tout le monde a son pruneau gratuit et puis l'autre enflure ne m'avait pas dit que j'aurais tout ce que je voulais si je lui donnais ce qui lui avait été volé ? Bah voilà... J'ai eu ce que je voulais ! Elle n'est pas belle la vie ? Du coup, au lieu d'avoir trois fois rien, j'avais six fois plus... Ou Neuf fois plus ? Douze fois plus ? Ah merde ! Les maths et moi, ça fait deux ! Bon ! Problème réglé ! Il était temps de me faire beau pour mon rendez vous galant avec la Bourge Amazone qui s'était barré stratégiquement pour... me la mettre profond plus tard ? Et puis cette menace: oh le pas beau flingueur, il est méchant, il n'est pas sage, s'il continue à faire des bêtises, je vais le dire à Papa et Maman et même le directeur ! Vu que je suis un mec  super sympa, je devais peut être lui apprendre la vie non ?

Et on fait marche avant sur le joli blu ray de la vie ! J'étais planqué dans un coin, j'attendais patiemment l'arrivée de la Chatounette. Je suis impulsif mais je suis loin d'être stupide: dès que je la vis arriver, j'observais bien s'il n'y avait pas de protecteurs ou de garde du corps. A priori, il n'y en avait pas mais je la fis bien attendre pour en être sûr. Après tout, je m'en fous de la galanterie et ds convenances. Par contre, il y avait du monde: si elle croyait que ça allait m'empêcher de faire ce que je veux, elle se plantait lourdement.

Bon, il était temps de me ramener: je vins derrière elle, à pas de loup pour lui faire une surprise. Il y avait une place de libre à côté d'elle. C'est alors que je m'assis subitement à côté d'elle au moment où elle s'y attendit pas. Est ce qu'elle allait pousser un miaulement de surprise quand....

- Hey ! Salut Chatounette ! Me voici ma voilà ! M'annonçais-je d'une voix joyeuse en passant un de mes bras autour de ses épaules comme si on était de supers amis...Ce que l'on est non? Des amis, je veux dire....

Même pas de bière au comptoir ? Elle aurait pu m'amener de la bouffe et une bonne bière bien cher quand même ! Ça se fait pas d'inviter les gens sans rien leur proposer: tu parles d'une éducation !

- En fait, je suis un peu pauvre là ! Tu m'avances la bouffe ? C'est que flinguer sept fumiers, ça donne faim... Révélais-je en souriant... Enfin, en lui fournissant sur garantie mon plus beau sourire de... Flingueur...

-  Vas- Y Chatounette ! Maintenant qu'on est là... Toi et moi... En rencard comme des amoureux, sors moi le grand jeu tu veux bien ?  Pourquoi t'es parti tout à l'heure ? T'as eu peur ? T as eu les chocottes ? Moi ? Un simple prolétaire, j'ai fait peur à une Bourge ?  Demandais-je, en baissant ma voix rieuse jusqu'à ce qu'elle devienne un poil un peu plus sinistre et provocatrice alors que je rapprochais mon visage du sien...

Comme des amoureux transis qui veulent se dire des jolies choses interdites... Je pourrais presque lui lécher sa joue histoire de lui montrer à quel point, j'ai bien suivi ses conseils: me servir de ma langue... Vigoureuse... Chiche ? Surtout que, mine de rien, je suis prêt à sortir mon flingue à tout instant et à la flinguer si le cœur m'en dit: après tout, un chat de gouttière en plus ou en moins, ça change rien pour moi ! J'ai flingué trois lapines, je ne suis plus à un animal prêt !
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Lo Po Bia Siratcha
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Jeu 27 Jan - 21:03

C'est pas de ma faute ! De toute façon, c'est jamais de ma faute !

★ Feat : Crash Kraven

Nya
Bien que sa fuite fut couronnée de succès, il fallut tout de même bien plus longtemps que ce que la jeune femme oserait jamais admettre pour retrouver son chemin. C'est à bout de souffle qu'elle arriva au terrain d'entraînement le plus proche, depuis lequel elle suivit le chemin des logements individuels. Une fois la porte de sa chambre refermée derrière elle, la féline se massa les tempes en se laissant tomber sur son lit.

Allongée telle une étoile de mer échouée sur une plage, elle fixait le plafond sans aucun état d'âme en particulier. Intérieurement, elle ressassait les récents événements. Pourquoi accordait-elle tant d'importance à ce fait divers ? Le monde ne serait pas différent si ces lapines n'avaient pas trouvé la mort. N'était-ce pas plutôt sa propre impuissance qui provoquait en elle ce sentiment d'inachevé ?
Non.. C'était plus personnel mais moins intime. Il ne s'agissait pas de savoir si elle était capable ou non ; elle n'avait tout simplement pas essayé. Pourtant c'était là le but premier de l'ascension de cette Tour : savoir repousser ses limites jusqu'à ce qu'elles vous rattrapent. Et Siratcha n'acceptait pas que cela se produise dès le deuxième étage. Pourtant, elle restait convaincue d'avoir fait le choix le plus rationnel. Répondre aux provocations de l'homme au pistolet n'aurait occasionné que des pertes, matérielles et/ou humaines.

Elle tourna la tête sur le côté, ce qui lui offrit une vue sur sa salle de bain. Une douche ne serait pas de trop, et elle s'était déjà esquivée à ce rituel par trois fois cette semaine, mais force est de reconnaître qu'il y a des zones qu'on ne peut lécher, aussi souple soit-on. La chatte se dirigea donc nonchalamment vers la salle d'eau, semant vêtement après vêtement sur son passage.
L'eau ruisselant sur son visage et son corps offrait une chaleur réconfortante dont elle se lassa cependant assez rapidement ; le rendez-vous de ce soir était bien trop présent dans son esprit pour qu'elle apprécie quelque moment de détente qu'elle s'accordât.

L'heure fatidique arriva bien vite, un peu trop, d'ailleurs. Toujours aussi ignorante de la raison qui la faisait s'intéresser à cet individu, la Lo Po Bia s'habilla et vérifia que son Reel Inventory était bien raccordé. Elle attacha le fil au manche de son aiguille qu'elle rangea dans l'Arms Inventory, et passa ce dernier en mode invisible avant de se mettre en route. On ne la prendrait pas deux fois au dépourvu, elle s'en fit la promesse.

Lorsqu'elle pénétra dans le self, un coup d’œil hâtif lui fit croire qu'elle était la première arrivée. Elle se saisit d'un plateau, de couverts, et se dirigea d'un pas naturel vers le service où elle déboursa un nombre de point très modeste pour un repas d'une qualité similaire. Au moins ne regretterait-elle pas de ne pas le terminer s'il se trouvait qu'elle dût partir précipitamment en cas de conversation agaçante.

Siratcha prit soin de choisir une table légèrement excentrée par rapport au milieu de la salle, orientée côté porte de sortie, bien évidemment. Deux places libres donnèrent le feu vert pour l'atterrissage du plateau, et la jeune noble s'installa sur l'une d'elles tout en faisant attention que sa queue se trouve bien positionnée. Plus jeune, il lui arrivait de s'asseoir par accident sur sa propre queue, et cette expérience n'était pas dans ses favorites, aussi avait-elle conservé le réflexe de sûreté.

D'un geste souple du poignet, elle sépara ses deux baguettes en bois dans un claquement satisfaisant, les utilisant pour mélanger l'odieux breuvage qui lui servait de dîner. La carte annonçait 'nouilles au bœuf', mais elle n'y voyait pas le bœuf... ni les nouilles, en fait. S'étaient-ils encore trompés dans les commandes..? Elle ferma les yeux, exaspérée, prenant sur elle pour ne pas offrir au bol de soupe un vol 'aller simple' par dessus les tables et à destination du visage des employés du self.

Alors qu'elle commençait enfin à faire retomber la colère, l'arrivée soudaine de l'homme au pistolet lui arracha un sursaut, ce qui renversa une partie du contenu de son bol sur le plateau. Encore une fois, sa queue avait doublé de volume et ses pupilles s'étaient dilatées à leur maximum. Elle commençait déjà à détester l'effet qu'avait le flingueur sur elle à chaque rencontre. Pourvu que ça ne devienne pas une habitude...

Ce dernier se crut d'ailleurs autorisé à passer son bras par-dessus les épaules de la chatte, offrant à celle-ci un échantillon olfactif de son aisselle qui lui aurait fait retrousser les moustaches si elle en avait été pourvue. La paupière de Siratcha vibrait d'une colère et d'un dégoût profond alors que ses doigts se refermèrent sur les baguettes en bois, lesquelles ne survécurent pas à la pression.

Sèchement mais sans violence, la jeune femme repoussa le roturier à l'aide de ses deux mains.

Non, je ne t'avance pas ! Jamais je ne m'abaisserai à ça ! Et puis tu n'avais pas dit qu'un « gros porc de sale lézard de merde » devait te récompenser pour ton sale travail ? Tu n'as qu'à payer avec ça. Ou manger tes flingues, tiens. Et ne m'appelle pas « Chatounette ».


Autant parler à un mur... Le voilà qui accaparait une nouvelle fois le temps de parole en plus d'occuper de manière plus que criminelle l'espace personnel de la féline. Mais ce n'était pas plus mal. La proximité offrait à la Fisherman l'opportunité rêvée de maintenir son adversaire à portée. A cette distance, il ne lui fallait qu'une fraction de seconde pour que l'aiguille accrochée à son Reel Inventory empale le chasseur de prime.

Plus elle l'écoutait et plus cette envie de le réduire au silence grandissait, et il était désormais dubitable que ce crétin survive à cette soirée.

C'était un simple constat stratégique. Tu es Spear Bearer, correct ? Mon positionnement ne me donnait pas l'avantage tactique, et tu avais de toute façon fait ton choix. Je n'avais déjà pas grand-chose d'intéressant à faire là-bas, et tu t'es assuré d'assassiner la dernière raison qui m'aurait convaincue de rester. Ne vas pas croire que je te crains ; je suis une Lo Po Bia !


Malgré le ton menaçant de l'homme au pistolet et sa dégaine intimidante, la jeune noble fixait ce dernier avec assez de concentration pour qu'elle parvienne à ne pas rendre son dégoût trop visible. D'une main, elle attrapa le bout de pain qui flottait dans l'océan de soupe qu'était devenu son plateau et le fourra dans la bouche de son interlocuteur.

Tiens, c'est tout ce que je consens à te donner. Estime-toi heureux que je sois généreuse. Maintenant mange et tais-toi.


Reprenant davantage de constance, Siratcha se permit une gorgée de ce qu'il restait de soupe dans son bol. Fade... Elle grimaça de déception et reposa le bol avant de poursuivre :

Comme tu t'en doutes sûrement, le genre de petit boulot que tu fais n'est pas autorisé à cet étage. Tu pourrais avoir de sérieux problèmes, voire compromettre ton ascension toute entière. Mais ce serait dommage pour toi... et pour moi aussi.


Cette fois-ci, elle cherchait volontairement le regard du pistolero. Par cet échange non verbal, elle espérait lui faire comprendre qu'elle était sérieuse.

Il y a longtemps de cela, Zahard et les 10 Héros ont conquis la Tour et en sont devenus les souverains immortels. Mais même si leur puissance dépassait de très loin la nôtre, ils ont rapidement établi la nécessité de structurer leur progression grâce à des 'positions' et un esprit d'équipe. Personne ne peut espérer atteindre le sommet seul. C'est impossible.

Pour ma part, je ne compte pas m'éterniser ici, ni me faire disqualifier pour une raison stupide. Et c'est là que j'aurai besoin de gens comme toi, qui n'ont pas froid aux yeux, pour constituer un groupe. Je suis Fisherman ; si on arrivait à mettre la main sur un Scout ou un Light Bearer, on aura une équipe performante à qui rien ne résistera. En-dehors de ça, je me fous de savoir ce que tu fais de tes journées tant que je n'ai pas à en subir ni en voir le contenu.


La perspective de travailler avec un tel macho n'était pas des plus ravissantes, loin de là, mais le flingueur avait au moins assez de cran pour que cela constitue un atout. Il n'avait pas l'air très intelligent, mais ce ne serait pas son domaine d'expertise, de toute façon. A fortiori qu'ils n'en étaient qu'à leurs débuts en tant que Régulier, il était bien plus judicieux de se faire des alliés plutôt que des ennemis. Or le Spear Bearer avait démontré son aptitude et sa force en tuant ses adversaires en 1 contre 3. Bien sûr, la jeune chatte ignorait s'il avait en lui les compétences requises pour devenir un Ranker, mais elle voulait bien concéder qu'il avait la bonne mentalité pour aller loin.

Alors ? Ça t'intéresse ? Une ascension rapide vers le sommet de la Tour... Gloire, richesse, pouvoir.. Plus besoin de gâcher tes talents dans des contrats minables. Tu pourrais même intégrer l'Armée de Zahard, les avantages sociaux sont énormes, à ce qu'on dit.


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Crash Kraven
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Sam 29 Jan - 9:57

LO PO BIA
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CRASH
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「 C'est pas de ma faute ! De toute façon, c'est jamais de ma faute !  」
D'un mouvement de la tête, j'avais hoché la tête avec un large sourire taille XXL. À ce moment-là, j'avais trouvé l'idée super sympa: je n'avais pas encore su dans quel merdier je m'étais fourré. Mais, comme d'habitude, je m'en étais foutu. Et même maintenant, quand j'y pense, qu'est ce que je m'en tapes ! Mais, on en est pas encore là...

En y repensant, voir Chatounette être surprise et avoir sursauté, renversant une partie de son plateau, m'avait bien amusé: je ne suis pas méchant, je ne suis pas gentil non plus, j'agis seulement en fonction de ce qui me passe par la tête. Vilain défaut dirons certains ou drôle de qualité penserons d'autres, moi je m'en contrefous. Une clope au bec, je l'écoute et je m'amuse à voir sa queue doubler de volume tandis que ses yeux se dilatent: ah là, elle est pas contente Chatounette ! Et ça me fait marrer: comme ça, on sait quyand ellee st en colère la Chatounette ! Petit rictus provocateur en mode " hé hé" qui s'accompagne d'une aspiration de cette clope dans ma bouche et de cette fumée qui s'exhale de ma bouche quand je recrache ce que certains considèrent comme une vieille odeur de gerbe de merde. Moi, je m'en fous: ça me fait du bien, ça me déstresse.

- Non, je ne t'avance pas ! Jamais je ne m'abaisserai à ça ! Et puis tu n'avais pas dit qu'un « gros porc de sale lézard de merde » devait te récompenser pour ton sale travail ? Tu n'as qu'à payer avec ça. Ou manger tes flingues, tiens. Et ne m'appelle pas « Chatounette ». Avait-elle dit alors qu'elle enlevait mon bras autour de son cou.

- Ah oui ! L'autre enflure qui profites des gens et des situations pour se faire une belle place, monter les étages tranquillement sur les cadavres des autres...  J'aurais pu le laisser en vie mais j'avais pas envie du coup oui, je me suis ramassé une belle petite somme en ayant buté les trois lapines, l'autre enflure et ses trois copains. T'vas vu ? Je bute les vilains et je sauve les gentils ! Mon sens moral est exceptionnel non ? Lançais-je en riant.

En même temps, la conception manichéiste du bien contre le mal me passe tellement au-dessus de la tête qu'en vérité, je n'en ai strictement rien à foutre. C'est une somme de prise de tête inutile: et quand c'est inutile, bah, je bute. C'est simple, clair, net et précis !

- C'était un simple constat stratégique. Tu es Spear Bearer, correct ? Mon positionnement ne me donnait pas l'avantage tactique, et tu avais de toute façon fait ton choix. Je n'avais déjà pas grand-chose d'intéressant à faire là-bas, et tu t'es assuré d'assassiner la dernière raison qui m'aurait convaincue de rester. Ne vas pas croire que je te crains ; je suis une Lo Po Bia ! Poursuivit-elle, m'offrant un cours rapide mais salutaire sur les positions et me faisant une révélation choquante: c'était une Lo Po Bia !    

Nom d'un chien ! Mais cette révélation est extraordinaire !! Elle va révolutionner le monde !!! Que dis-je ! Pas le monde ! L'univers, la galaxie et même le multivers ! Chatounette est une... Une... Une... Je lui lançais un regard interrogatif quand elle me révéla sa véritable une expression de grande surprise se dessinant sur mon visage, ma bouche faisant un "oh"... qu'elle combla avec un morceau de pain dans ma gueule ! J'ai gagné ! j'ai ma bouffe gratos sans dépenser une seule tune ! Chatounette... Euh non.... Lo Po Bia Chan a eu la délicatesse de me filer de quoi bouffer: elle est gentille finalement. J'écoutais la suite en me contentant de manger silencieusement, très concentré sur ses paroles. Oui, oui, je suis concentré sur ses paroles: ça m'arrive de temps en temps, ce n'est pas un mensonge.

- Comme tu t'en doutes sûrement, le genre de petit boulot que tu fais n'est pas autorisé à cet étage. Tu pourrais avoir de sérieux problèmes, voire compromettre ton ascension toute entière. Mais ce serait dommage pour toi... et pour moi aussi. Il y a longtemps de cela, Zahard et les 10 Héros ont conquis la Tour et en sont devenus les souverains immortels. Mais même si leur puissance dépassait de très loin la nôtre, ils ont rapidement établi la nécessité de structurer leur progression grâce à des 'positions' et un esprit d'équipe. Personne ne peut espérer atteindre le sommet seul. C'est impossible.Pour ma part, je ne compte pas m'éterniser ici, ni me faire disqualifier pour une raison stupide. Et c'est là que j'aurai besoin de gens comme toi, qui n'ont pas froid aux yeux, pour constituer un groupe. Je suis Fisherman ; si on arrivait à mettre la main sur un Scout ou un Light Bearer, on aura une équipe performante à qui rien ne résistera. En-dehors de ça, je me fous de savoir ce que tu fais de tes journées tant que je n'ai pas à en subir ni en voir le contenu. Alors ? Ça t'intéresse ? Une ascension rapide vers le sommet de la Tour... Gloire, richesse, pouvoir.. Plus besoin de gâcher tes talents dans des contrats minables. Tu pourrais même intégrer l'Armée de Zahard, les avantages sociaux sont énormes, à ce qu'on dit. Me raconta-t-elle.

Applaudissez ! Faites même une grande hola ! J'ai bien entendu,j'ai bien tout compris  et j'ai été sage comme une image. N'empêche, toute cette histoire rien que pour moi ? Elle savait ce qu'elle voulait la Noblasse mais quelque chose me chiffonnait. je me grattais la tête un court instant, écrasa ma cigarette sur la table et la considéra un long moment. Puis...

- Le genre de petit boulot que je fais, comme tu dis, ça arrange pas mal de monde en vérité. Je ne suis rien  de plus qu'un simple exécuteur qui remplit des missions de la part de certaines personnes très mal intentionnées tu sais. Ou bien intentionnées aussi. Pas de question, pas de jugement, pas de moral:ils demandent, j'execute, j'ai ma récompense et tout le monde est content. Enfin... Quand tout se passe bien... Quand tu y réfléchis, c'est qui le plus grand pourri ? Celui qui commandite la mort de quelqu'un ou celui qui l'exécute ? Et pourquoi celui qui commandite une mort n'est pas fichu de le faire lui-même ? Bienvenue dans le monde pourri de la Tour ma petite Lo... Évoquais-je alors que je me levais subitement pour aller chercher quelque chose de ben plus classe à gober pour la petite princesse.  

J'ai pas menacé, j'ai pas flingué, j'ai pas crié, j'ai juste sauté la file, marchant à côté de ceux ou celles qui attendaient patiemment leur tour. Puis, je me suis placé devant le premier qui attendait, j'ai pris sa place, je l'ai regardé, il a hoché la tête, j'ai commandé un super bon plat digne de la Princesse Chatounette avec en prime quelques bières. merci Face de Lézard de Merde et merci les trois Lapinettes Malhonnètes ! J'ai de quoi encore me payer quelques bons plats grâce à eux. Puis, je reviens vers la Lo Pio Bia, pose le plat façon grand luxe devant la Princesse  et me sort deux bières. T'as vu comme je suis gentil hein ?

- En fait, je vais te le dire moi: t'as cru que j'allais te buter: t'as trop réfléchi ma belle, tu as considéré la meilleure option qui te convenait et tu as fait une fuite stratégique comme tu dis.  On s'en cogne que je sois un Spear Bearer ou que tu sois une Fisherman. Je dirais même plus que toi et moi, on s'accommode plutôt bien ensemble comme tu l'as dit. Mais tu vois, qu'est ce qui me prouve que tu ne fuiras pas la queue entre les jambes quand la situation sera bien bordélique ? Parce que, je peux te le dire moi: aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur, c'est la merde tous les jours, toutes les heures et toutes les secondes. Alors, ma petite Lo, jusqu'où tu es prête à aller pour monter la tour ?  Interrogeais-je en décapsulant la bière et en commençant à la boire au goulot.

Un long moment de silence où je regardais la Chatounette droit dans les yeux puis...

- Je m'en fous de monter, je m'en tape de la gloire, je m'en cogne de la richesse et j'attends rien de la vie comme la vie n'attend rien de moi:  je l'emmerde et elle m'emmerde.  Faire équipe avec trois autres personnes...Contre une belle récompense, pourquoi pas. Et puis si la personne me plaît, je n'ai rien contre l'idée de l'aider à réaliser ses rêves... Une bonne action par ci par là, ça ne fait d mal à personne. Mais, toi, ma petite Lo... Je ne sais pas si tu es vraiment prête à tout ça...Enfin, tu vois ce que je veux dire ? Commençais-je en sortant mon flingue et en le posant bien en évidence entre nous alors que, du regard, je montrais une équipe anonyme qui avait fini de manger, se levait de table tout en discutant et en riant...

- Heureusement que tu t'en fous de savoir ce que je fais de mes journées... Ne pas  subir ni voir le contenu du sale côté de ce monde, c'est largement mieux pour une gentille petite princesse. T'es pas taillée pour ça. Juste un truc comme ça: t'as vu ces gens là ? Ils veulent monter aussi: tôt ou tard, ils seront en face de toi et tu devras les combattre et les tuer hein ? Pourquoi ne pas le faire tout de suite hein ? Tu les suis discrètement, tu les choppes dans un couloir, tu les butes tous les quatre et une concurrence en moins pour toi. Personnellement, moi, ça ne me poserait aucun problème, je peux même le faire tout de suite. Il suffit juste que je dise que ça a été une demande d'un sale enfoiré que j'ai buté. mais, comme, je suis une personne honorable, j'ai rempli la mission. Poursuivis-je en souriant comme si tout était  d'une simplicité évidente.

Je bus ma bière cul sec puis posa fermement la bouteille sur la table.

- Pas de souci pour que je fasse équipe avec toi. Et si tu me parlais un peu plus e toi ma petite Lo ? racontes moi tout sur toi, je veux tout savoir ! Après tout, si on est une équipe, il ne faut riens e cacher hein ? Il faut tout savoir sur son coéquipier hein ! Proposais-je l'air détendu.    


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Lo Po Bia Siratcha
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Mar 1 Fév - 23:01

C'est pas de ma faute ! De toute façon, c'est jamais de ma faute !

★ Feat : Crash Kraven

Nya
Un profond mais discret soupir échappa à la jeune femme alors que le flingueur dissertait sur sa philosophie de vie. Quelle image pensait-il renvoyer ? Celle d'un héros de l'ombre œuvrant pour le plus offrant ? La vie de mercenaire n'avait rien d'honorable. Aucune ambition, aucun scrupule. Une vie aussi vide de principe méritait-elle d'être vécue ? Non, ce n'était pas ça le « monde pourri de la Tour ». C'en était la lie, tout au plus : une crasse incrustée que personne ne prenait la peine de racler tant le faire eut été inutile sous tous les aspects.

Siratcha observa son interlocuteur se lever et doubler la totalité de la file pour réclamer pitance. Elle roula des yeux, préférant encore sonder le fond de son bol de soupe avec ses baguettes sans conviction réelle. Les sédiments de légumes bouillis noyés dans leur flaque de jus gras ne lui donnaient pas envie de terminer son repas.
Lorsque le tueur à gage revint finalement, les bras chargés des mets les plus riches de ce self miteux. Au moins avait-il l'art et la manière de poser une assiette sur une table. Il avait fait l'école d’hôtellerie ou quoi ? Comment passait-on de domestique à assassin ? Cela dit, non : le lien était assez évident, quand on y réfléchissait.

Ne parle pas de choses que tu ignores. Si tu as la prétention de croire que tu fais partie de ce qui est pourri dans cette tour, laisse-moi te dire une chose : tu n'es qu'un amateur. J'ai vu bien pire rien qu'en restant chez moi.


Elle repoussa poliment l'assiette. Son estomac mécontent le lui fit payer avec une crampe douloureuse qu'elle réprima comme elle put. Son statut social lui interdisait d'accepter la charité de la plèbe, quand bien même ce plat lui faisait terriblement envie. Bien plus que le bol de soupe, en tout cas, ce qui n'était pas difficile en soi.

La jeune noble redonna bien assez vite la parole à l'homme au pistolet qui avait, semble-t-il, grand besoin de se justifier sur tous les points abordés précédemment. Siratcha prit son mal en patience, prête à mémoriser les points clés de la conversation. Le destin voulut qu'il n'y en eut qu'un seul...

Je n'ai pas de temps à perdre avec tes bêtises, ni avec tes interrogations pseudo-intellectuelles, coupa-t-elle sèchement sans même prendre la peine de regarder le Spear Bearer.

Tu aurais pu t'en tenir à un 'oui' ou 'non', pour tout ce que ça me fait. Mais je comprends ton besoin de confiance : vous, les gens vulnérables, êtes toujours trop friands de ce genre de chose, et bien trop limités pour voir venir le moment fatidique où on vous plante le couteau dans le dos. Si tu es réellement capable de te débrouiller seul, tu n'as pas besoin de me demander si je suis fiable.


L'attaque du mercenaire quant à ce qu'il considérait à juste raison comme une fuite avait tout de même blessé l'ego de la Lo Po Bia. Il importait peu de savoir comment elle-même qualifiait sa propre action ; seul ce qu'autrui en percevait comptait. Devrait-elle être plus téméraire à l'avenir ? Faire davantage confiance à cette chimère que les Réguliers appelaient « chance » ?

Mais elle ne devait aucune explication à cet homme, aussi éluda-t-elle la réponse.

Ton manque d'ambition est regrettable, mais c'est ton choix. Pour ma part, je sais ce que je veux, et ça n'est pas ici. Cela ne l'est plus depuis longtemps. Quand j'aurai constitué une équipe, je ferai appel à tes services. S'il faut même te payer pour fidéliser le chien que tu es, sois assuré que je le ferai.

Et laisse ces Réguliers. Personne ici n'est assez méritant pour que je le considère comme un rival ; je n'ai pas besoin de m'abaisser à les éliminer. Je les écraserai tôt ou tard pendant l'examen final, et à la loyale qui plus est, afin qu'ils comprennent le gouffre qui les sépare d'une Lo Po Bia. De plus, et je le répète : il nous est interdit de nous battre en-dehors des épreuves, à cet étage. Tu me ferais honte.


Alors qu'elle parlait, son regard s'était illuminé d'une flamme dévorante. Elle suivait les Réguliers des yeux tel un félin scrute sa proie future. Le désir ardent de prouver sa supériorité restait, même après toutes ces années, le moteur principal de la jeune femme. Elle ne voulait pas user d'artifice ou de ruse. Pas pour une étape aussi triviale que le deuxième étage. Elle prouverait sa valeur par la force et le talent uniquement.

Il n'y avait aucun plaisir à les abattre à distance, aucun mérite à saboter leur progression. Elle voulait pouvoir enfoncer ses griffes dans leur ventre et les voir se vider de leur sang tout en s'abreuvant de leur regard incrédule. Les règles de l'examen ne le permettraient peut-être pas... Mais à partir du troisième étage, rien ne l'en empêcherait.

Bon ! conclut-elle en se levant. J'aimerais pouvoir dire que ce fut un plaisir de traiter avec toi, mais c'est loin d'être le cas. Demain c'est mon jour de repos et j'entends bien en profiter pour remplir quelques objectifs personnels. Je me permets donc de prendre congé pour ce soir. A bientôt, monsieur.....?


Tout en appuyant sa demande par un regard interrogateur, elle tendit sa main pour serrer celle de l'homme au pistolet.

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Crash Kraven
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Mer 2 Fév - 9:08

LO PO BIA
Siratcha

CRASH
Kraven

「 C'est pas de ma faute ! De toute façon, c'est jamais de ma faute !  」
Ah ! Voilà une affaire qui roule ? Ah mais oui ! Voilà une affaire qui roule: la jeune Noblasse et notre Taré de Service sont désormais allié pour le meilleur et surtout pour le pour le pire ! mais il ne faut pas que notre petite Lo s'inquiète: plus pire que pire, ça n'existe pas ! Enfin, si, mais ne le dites à personne sinon elle va s'enfuir: plus pire que pire, ça existe et ça s'appelle " La vie à Krakra !"

C'est qu'elle fait la rebelle notre petite Lo: à bien y réfléchir, ne serait-ce point la représentation sociale de la différence entre Riche et Pauvre, la séparation idéologique entre Noblesse et Prolétariat, la lutte finale entre Patrons et les Syndicats ? On a beau dire: les époques changent, les ères et les décennies défilent mais la condition humaine - Ou non Humaine - N'évoluent pas ! Je devrais faire un peu de sélection naturelle une fois ma rencontre terminée. En restant chez elle, elle aurait bien vu pire que ce que j'ai vécu depuis ce que j'ai né ? Je la regarde avec un haussement des sourcils, genre ce petit regard rempli de doute puis, je hausse les épaules en mode " Si tu veux". Dans la hiérarchie de l'enfance et adolescence en mode "Rémi Sans famille version hardcore puissance 1000", j'étais très sûrement dans le haut du classement. Mais bon...

- Ne parle pas de choses que tu ignores. Si tu as la prétention de croire que tu fais partie de ce qui est pourri dans cette tour, laisse-moi te dire une chose : tu n'es qu'un amateur. J'ai vu bien pire rien qu'en restant chez moi. M'annonçait-elle.

- Il faudra vraiment que tu me racontes tout ça. Et avec les détails ! Toi et moi... Autour d'un bon feu de bois... Seuls dans la nature... Par contre... Commençais-je alors que je vis la Chatounette repousser - Certes Poliment - le plat que j'avais daigné lui offrir.

Et là, non, c'est pas possible ! Non mais elle croit quoi la Noblasse ? Elle n'avait pas de temps à perdre avec mes " interrogations pseudo-intellectuelles" ? Passe encore, je m'en fous  et si ça l'emmerde, je lui sortirais mes réflexions de la vie à tout bout de champ même quand elle dormira dans son beau plumard qui se trouve dans sa belle chambre et qui se situe dans... Dans...ce vaisseau dont je m'en fous totalement. Qu'elle me traite de vulnérable m'arrange bien même ! Elle s'y croit trop la Noblasse: on verra ce que ça donnera quand elle sera dans la mouise totale et qu'elle me suppliera de lui donner un coup de main. Et, bien entendu que je lui filerai un coup de main car je suis un Gentleman Flingueur moi ! Mais, on avait un autre problème et celui-là, il était de taille ! Il fallait donc le résoudre rapidement !

- D'où tu crois que tu peux refuser un repas que j'ai amené POUR TOI ! D'où tu crois que tu peux refuser ma PREMIÈRE bonne action de la journée ! Non mais tu vas voir: j'ai dit que tu mangerais un bon repas et une pas une merdasse en soupe et tu vas le becqueter de gré ou de force ! Grondais-je, exprimant mon fort sentiment de mécontentement.  

Elle ne veut pas bouffer alors qu'elle en a très envie ? Et ça se voit en plus ! Elle se fout de ma gueule, la petite Lo là ! Ni une, ni deux, je me levais soudainement, et sans que peut-être elle s'y attende, je lui ouvris la mâchoire avec ma main droite et la força à manger les mets délicieux que je lui avais gentiment offert en lui fourrant chaque plat dans sa bouche. Plus de précision sur la scène ? Ça fait...


Ouverture en grand de la bouche à Lolo avec un...

- Tu vas bouffer hein !! Criais-je presque.

Fermeture de la bouche à Lolo, lâchage de la main gauche que je mets sur le sommet de son crâne, pression de la main droite sur son menton et mouvement fort disgracieux de haut en bas et de bas en haut à répétition pour qu'elle avale sans s'étouffer tout en...

- Avale bordel de merde ! Non mais tu vas avaler ! Ordonnais-je en haussant la voix, exprimant mon mécontentement.

Et quand il faut boire, parce qu'il faut bien boire sinon elle va s'étouffer la pauvre Lolo, on lâche la main gauche, on prend la bouteille et avec ma main droite sur le menton, on applique une levée de sa tête et on lui fait boire même si elle n'en a pas envie car...

- Putain ! Bois ! Culs sec ouais ! Mais bois sinon tu vas crever ! Préconisais-je avec sagesse... Et volonté...

Et on répète la scène de l'entrée jusqu'au dessert ! Non mais allo quoi ! Et, une fois que tout fut finis, je me rassis et observait la Noblasse d'un air satisfait. Quand je vous dit que je suis un Gentleman Flingueur, je vous mentais pas et je vous vendais le produit bien comme il faut ! En tout cas, après un hochement de la tête, j'écoutais sagement ma nouvelle et super copine !  Je l'avais interrompu, ça ne se fait pas, ce n'est pas poli. En tout cas, elle voit la vie en grand la Noblasse là:      

- Ton manque d'ambition est regrettable, mais c'est ton choix. Pour ma part, je sais ce que je veux, et ça n'est pas ici. Cela ne l'est plus depuis longtemps. Quand j'aurai constitué une équipe, je ferai appel à tes services. S'il faut même te payer pour fidéliser le chien que tu es, sois assuré que je le ferai.  M'assura-t-elle.

Ça me convient, je n'ai rien à y redire. Mais pour sûr que mes services ne lui couteront pas que du pognon, il faudra que j'y réfléchisse le cas échéant... Moi aussi, je sais fidéliser ma clientèle... Hé hé...  

- Et laisse ces Réguliers. Personne ici n'est assez méritant pour que je le considère comme un rival ; je n'ai pas besoin de m'abaisser à les éliminer. Je les écraserai tôt ou tard pendant l'examen final, et à la loyale qui plus est, afin qu'ils comprennent le gouffre qui les sépare d'une Lo Po Bia. De plus, et je le répète : il nous est interdit de nous battre en-dehors des épreuves, à cet étage. Tu me ferais honte. Déclara-t-elle.

Dis comme ça... J'allais les flinguer rien que pour l'ennuyer quand je vis son regard... Et ça j'aime ! Oh oui ! J'adore ! Voilà donc la vraie Lo ? Derrière ce petit côté mignon, sommeillait une vilaine petite démone ? Là, elle remonte directe dans mon estime. je devins soudainement malsain, je laissais mon côté psychopathe se réveiller... Un eu comme quand toutes les idées les plus noires que tu as en soi mais qu'il faut réprimer... Et bien, tu les laisses s'exprimer en grande pompes ! Ça sent le carnage, ça sent le sang, ça sent la prédatrice qui attend son heure pour verser dans le dégueulasse et le gore à foison ! Il faut que je fasse mon Gentleman Flingueur: il faut que je libère le côté taré de la Lo Pio Bia. Un putain de programme que j'adore: quand elle va s'énerver ça va chier, ça va être spectacle sang et lumière, ça va être le SHOW à LO !

- Un putain de programme comme je les aime ! Va falloir sortir le pop corn ! Tu me vends du rêve ! J'adore ! M'exclamais-je en riant.

Finalement, elle se leva et...

- Bon ! J'aimerais pouvoir dire que ce fut un plaisir de traiter avec toi, mais c'est loin d'être le cas. Demain c'est mon jour de repos et j'entends bien en profiter pour remplir quelques objectifs personnels. Je me permets donc de prendre congé pour ce soir. A bientôt, monsieur.....? Demanda-t-elle.

- Le Flingueur Madame ! C'est comme ça qu'on m'appelle ! Moi, ça m'a fait plaisir de te rencontrer, on va bien s'éclater ! Quant à moi, je vais peut-être voir pour TUER le temps... Annonçais-je en souriant d'un air convenu en lui serrant la main. Mais pas comme une brute car les mains d'une princesse, ça doit être fragile. Ou pas...





 
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Lo Po Bia Siratcha
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Jeu 3 Mar - 14:11

C'est pas de ma faute ! De toute façon, c'est jamais de ma faute !

★ Feat : Crash Kraven

Nya
Le ton de la conversation était monté si soudainement que Siratcha eut un mouvement de recul. Le flingueur semblait véritablement furieux, comme si l'on avait calomnié Zahard lui-même. La jeune chatte regardait tour à tour le visage décomposé par la colère de son interlocuteur et l'objet de la discorde : cette assiette qu'elle ne pouvait décemment pas accepter.

Déjà quelques regards interrogateurs se tournaient vers leur duo improbable, curieux de comprendre l'origine de cet inutile raffut. La Fisherman les voyait bien, et sentait son teint virer lentement mais sûrement vers le rouge.

Accompagnant ses paroles par les gestes, l'assassin bondit furieusement de sa chaise, provoquant l'instinct félin de la Lo Po Bia. Elle ouvrit la bouche pour ordonner à son Arms Inventory de passer en mode visible, prête à empoigner son aiguille pour se défendre de cette agression plébéienne... Grave erreur !

L'attaque de l'homme au pistolet fut non pas plus rapide mais plus imprévisible que prévu... Profitant de l'élocution prochaine de la chatte, ce dernier força ses doigts dans la bouche de la jeune femme, maintenant celle-ci grande ouverte. Et point de protestation, il n'y en eut pas le temps.. ni la place. Déjà elle se sentait remplie, encore et encore, d'un va-et-vient incessant qui forçait jusqu'au fond de sa gorge un bout entier, larmes aux yeux. L'agresseur culinaire saisissait désormais la tête entière de Siratcha, ses cheveux et son menton, et lui imposait le geste disgracieux, dominateur.

Mais même assaillie de la sorte, la jeune noble dénigrée dut subit une ultime humiliation. Un autre objet fut inséré de force entre ses lèvres, et sa langue ne put le repousser.

« Avale, bordel de merde ! », lui hurlait-il.


Elle n'avait pas le choix, la force du Spear Bearer, à fortiori au niveau des bras, n'était pas un mythe, et ni la poigne, ni les coups de griffe de Siratcha ne parvinrent à empêcher l'inévitable. Elle sentit honteusement le liquide s'écouler en elle, bloquant sa respiration, dégoulinant à la commissure de ses lèvres et s'introduisant jusque dans sa trachée.

Cette torture lui parut être une éternité, et lorsque l'homme la relâcha enfin, elle se tordit en deux, toussant et crachant ce qui n'avait pas eu la chance de passer par le bon trou. Tout autour d'eux, des éclats de rire moqueurs, mais aucune parole compatissante. Elle était effectivement seule face à celui qui l'avait humiliée et forcée.
Trempée, tâchée, de l'eau coulant encore le long de son menton pour venir tomber, goutte après goutte, sur le sol du réfectoire, Siratcha laissa tomber sa tête contre la table. Elle se sentait violée, souillée, et n'avait qu'une envie : disparaître d'ici le plus rapidement possible. Malheureusement, l'étiquette, ou tout du moins ce qu'il en restait, ne le lui autorisait pas.

Elle aussi se leva, et même si sa voix était à moitié étouffée par l'eau qu'elle avait avalée de travers, elle fixa chacun de ces sales péons moqueurs avec un œil meurtrier et une aura menaçante.

Qu'est-ce que vous regardez comme ça, hein ? Je suis Lo Po Bia Siratcha et je ne vous laissera pas insulter ma famille de la sorte ! Que ceux qui souhaitent encore manquer de respect à la famille la plus loyale à notre empereur et dieu vienne me voir à la sortie !


L'effet ne fut que relatif, mais permit au moins à la salle de retrouver un certain calme, les observateurs les plus proches s'étant retournés pour contempler leur assiette. La féline se rassit donc elle aussi et lâcha un soupir frustré, encore tremblante de cette humiliation cuisante. Il lui fallut mobiliser un effort surhumain pour récupérer de sa contenance et poursuivre la discussion, ou plutôt l'achever. Oui, en finir au plus vite pour digérer ce qui venait de se passer dans tous les sens du terme.

Lorsque Le Flingueur déclina enfin son identité, la chatte y répondit par un léger hochement de tête en guise d'adieu, puis quitta le réfectoire, loin de ces bouseux, loin de ce psychopathe.
Elle commençait à regretter d'avoir fait affaire avec lui, mais au final, elle ne s'était engagée à rien... Il y aurait donc tout à loisir de juger si cette grande gueule avait le savoir-faire requis pour se rendre utile.

Siratcha rentra enfin dans sa chambre, retira l'intégralité de ses vêtements et les jeta rageusement dans sa panière à linge salle. C'était bien la peine de prendre une douche avant de venir !

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