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Mission 2: Éliminer la concurrence... Avec classe et efficacité !! [NTERDIT AU MOINS DE 16 ANS ]
Crash Kraven
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Crash Kraven



Jeu 3 Fév - 9:38

LO PO BIA
Siratcha

CRASH
Kraven

「 C'est pas de ma faute ! De toute façon, c'est jamais de ma faute !  」
Nous étions le lendemain de ma rencontre avec Lo. Comme promis, je tuais le temps: en fait, je flinguais chaque horloge que je voyais devant moi. Je crois que , maintenant, les autres étaient habitués à mes détonations. Certains me surnommaient le "Taré de la Gâchette" mais mon surnom le plus connu était "le Flingueur". Bah ! C'était comme ça comme ça que je m'appelais du coup je m'en foutais. Attention ! je n'étais pas le gros caïd du coin mais je savais que s'il y en avait qui avait l'occasion de me buter, ils ne se gêneraient pas pour le faire: c'est ce qu'on appelle la Loi de la Célébrité. C'est vrai que dans ce vaisseau, je n'avais pas le droit de tuer, on me l'avait déjà dit mais qu'y voulez-vous: chez moi, quand tu flingues, tu tues et le problème est résolu. Moins d'emmerdes et on élimine la concurrence. En parlant d'éliminer la concurrence, j'avais été approché par un mandataire d'un Haut Gradé: un Ranker, je crois ou quelque chose comme ça. Ah ça, je savais ! Pas le droit de buter un Patron ! De toute façon, il paraît que je n'ai aucune chance contre eux: ça reste à voir mais bon tant que je n'ai pas essayé, on ne le saura jamais !

M'enfin bon ! Me voilà donc devant le Patron du coin entouré de Men In Black qui me surveillaient. je le détaillais du regard un court instant pour ensuite totalement abandonner et oublier à quoi il ressemblait: je gardais ça dans un coin de ma tête. Il était en train de boire un thé quand il m'invita à m'asseoir en face de lui. Il y avait du thé en face de moi posé sur une table circulaire: je prendrais bien une bonne bière mais bon, on va pas mettre un Boss en colère. Pas dégueu le breuvage...

- Vous êtes Kraven Crash alias le Flingueur n'est-ce pas ?  Me demanda-t-il après avoir consulté quelque chose sur une sorte de petit écran.

- Ça fait longtemps qu'on ne m'a plus appelé ainsi mais oui, c'est moi. Répondis-je en terminant le thé d'un coup.

- Vous êtes, en quelques sortes, bien connu. Vous avez une propension à tirer sur tout ce qui bouge, à n'en faire qu'à votre tête et à ne pas respecter les règles... Comme par exemple tuer des gens dans des endroits où vous ne devriez pas. Me lança-t-il sur un ton indifférent... Mais que je ne sentais pas.

- C'est l'heure de la punition ? C'est l'heure où je vais me faire taper sur les doigts ? Interrogeais-je un brin je-m'en-foutiste.

- Disons que vous avez votre intérêt même si je ne cache pas que votre comportement est dérangeant. J'apprécie les "Facteurs X" mais lorsqu'ils deviennent incontrôlables, ils sont ingérables donc ils deviennent une menace qu'il faut éliminer. Me comprenez-vous Monsieur Crash ? Me demanda-t-il alors qu'il fit apparaître un cendrier et qu'on plaça sur la table deux bières fraîches.

Je me saisis d'une bouteille tandis que le Boss en prit une. Je me sortis une cigarette et lui en tendis une qu'il prit. Ah là, je m'en prenais plein la gueule oui. Je n'eus pas le temps de lui répondre que...

- Je ne suis pas le seul à penser que cela serait fort dommage que vous disparaissiez  car vous avez un fort potentiel pour survivre dans la Tour et vous pourriez même gravir les échelons. Et, pour certains d'entre nous, vous êtes un bon divertissement. Aussi puis-je vous proposer de mieux considérer votre situation ? Qu'en pensez-vous ? Me proposa-t-il en fumant la cigarette.

- Vous devez le savoir Patron hein ? Il y a beaucoup de vilaines personnes qui n'osent pas faire le sale boulot. Alors, ils viennent me voir, ils me payent, je remplis le contrat, je flingue et puis je récupère la récompense et parfois je flingue le commanditaire. Mais, si ça peut vous faire plaisir,je peux flinguer autre part si vous voyez ce que je veux dire. Je me contenterai d'autres méthodes tout aussi... Divertissantes si vous chante. Répondis-je en buvant ma bière.

- Putain qu'elle est bonne et fraîche ! On trouve pas ça en bas ! M'exclamais-je en poussant un petit râle de bonheur.

- Je suis heureux qu'elle vous plaise. Voilà une proposition de votre part pleine de sagesse. Mais que cela ne vous empêche pas de nous divertir et de vous amuser dans les conditions qui vous sont autorisés. Fit-il remarquer en écrasant la cigarette sur le cendrier avant de reprendre.

- Et pour vous récompenser de votre bonne volonté, pourquoi ne pas vous amuser à éliminer la concurrence ? Dix Réguliers vous conviendraient-ils ? Je tâcherais de vous trouver un endroit qui vous siéra. Par contre, vous comprendrez que je ne puis vous laissez seul: il faudra quelqu'un pour vous accompagner... Histoire d'essayer  de vous tenir en laisse... Si cela est possible bien évidemment. M'expliqua-t-il.

- Si ça peut vous faire plaisir mais je ne vois pas qui serait assez stupide pour venir avec moi participer à un petit jeu de massacre bien comme il faut. Il faudrait être le Roi des Cons ou la Plus Tarée du coin pour venir faire mumuse avec moi ! Avançais-je en riant alors que j'écrasais la cigarette et que je terminais ma bière.

Quand le Boss regarda derrière moi et qu'une porte s'ouvrit. Ah ! On dirait que, finalement, il avait trouvé un candidat... Ou une candidate...          
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Khun Yūjin
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Khun Yūjin



Lun 28 Fév - 20:24
Mission 2: éliminer la concurrence

Le garçon aux cheveux bleus soupire. Ce n'est pas à cet étage qu'il va faire parler de lui assez fort pour que cela arrive aux oreilles bornées des piafs céruléens dans leurs baraques flottantes de l'étage 87.

Une glace dans la bouche, il  réfléchit à sa position. Grandement frustré de ne pas être fisherman, Yūjin a mis du temps à accepter cette réalité. Il est nul avec une arme. Conditionnement ou seulement son besoin de faire ses preuves face à sa famille ? Wave controller... Comment se présenter face à son frère qui ne jure que par la lame de son aiguille ? Tout ce qu'a envie le garçon c'est de détruire celui qu'il aimait le plus dans un duel digne des Khun. Et il allait se monter en faisant mumuse avec le shinsoo ? Pathétique.

Il croque dans sa glace avec haine. Il s'ennuie. Il pensait que l'étage 2 serait plus intéressant mais pour le moment, il n'a rencontré que des moins que rien. Enfin, faut dire qu'il n'a pas cherché des Réguliers forts. Faisant équipe avec des incapables pour leur donner un sentiment de puissance… pour ensuite les laisser, les faire tomber en leur montrant l'étendue de leur faiblesse. Souvent blessés dans leur égo, les survivants abandonnaient l'ascension de la tour. Se débarrasser des inutiles ou sauver des vies précieuses ? Il n'est pas évident de savoir les raisons du Khun de glace. Sa tactique n'est sans doute pas la meilleure. Mais maintenant, les réguliers restant risquent d'être des plus intéressants et sa propre montée plus rapide. Cependant, il faut les trouver… a-t-il fait une erreur en se débarrassant des derniers ? Il fourre son bâtonnet en bois dans sa poche et ouvre une porte. Il a soif.

Il rentre dans ce qui semble être un bar et lance son regard un peu partout avant de trouver une table vide à côté de buveurs de thé. Beurk, des boissons chaudes. Il grimace et commande une boisson de glace pilée (granita pour les intimes) et se maudit intérieurement. Quand elle arrive, il sirote sa glace semi liquide et se gratte la tête. Il a hâte de rencontrer les têtes dures dont il a entendu parler peu après la fin des tests de chaque position.

Et puis arrive l'heure de la convocation pour une mission. Il n'a pas vraiment envie et pourtant il arrive bien en avance à l'heure du rendez-vous. Il s'installe par terre dans un coin avec sa boisson glacée qu'il n'a pas encore terminée.
Des voix le réveillent. Et merde. Il s'est endormi ? Sérieusement ? Ce n'est pas bon. Il n'a peut-être aucun droit d'être là.

Yūjin n'est pas du genre à écouter les conversations des autres, pourtant des mots clés ont retenu son attention assez rapidement. "Crash" "Le flingueur" "tirer sur tout ce qui bouge" "non respect des règles" "tuer".. Comme si de rien n'était, le Khun écoute attentivement ce qui se passe tout proche. Il avait entendu parler de ce type. La battle royale a dû être un terrain de jeu pour un mec de cet acabit. "Fraîche ?" un coup d'œil rapide, il remarque que l'homme  boit une bière. Il se reconcentre sur sa propre boisson et ses oreilles continue d'écouter ce qui ne le regarde pas.

Éliminer la concurrence. Ça lui parle. Il ressent une étrange sensation qui se duplique dans son corps surtout lorsque le patron pose la condition qu'il soit accompagné. Un rictus amusé se forme lorsque le flingueur accepte et parle de roi des cons. Prêt à lever la main, il se retient… Il ne devrait pas écouter…mais après tout, c'est l'heure à laquelle il a été convoqué, non ?

-Qu'est-ce que..

Soudain, le garçon voit le sol s'éloigner de lui. Ou bien est-ce l'inverse ? En levant les yeux, il remarque qu'un homme plutôt grand le soulève. Et l'amène à la fameuse table où sont le Ranker et l'autre régulier.

-J'ai trouvé ce rat dans un coin de la salle.
-Hey ! Déjà je ne suis pas un rat. J'ai été convoqué mais je me suis endormi. Lâche-moi où je t'égorge.
Bluff. Yūjin serait capable de s'égorger lui-même avec une lame. Mais le ton suffisant avec ce brin d'arrogance additionné à la couleur bleue de ses cheveux et de ses yeux a le mérite de faire lâcher le type. Ses pieds touchent à peine le sol qu'il oublie déjà le grand type pour se concentrer sur le flingueur.
 
-Yo. Tu veux un "Khun" de Glace...? Demande t-il avec un air faussement enfantin.
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Lo Po Bia Siratcha
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Lo Po Bia Siratcha



Mer 16 Mar - 19:32

Éliminer la concurrence

★ Feat : Crash Kraven – Khun Yūjin

Nya
Mode visible.


Répondant à l'appel, la pocket de Siratcha se matérialisa à ses côtés, flottant doucement à un mètre environ au-dessus du sol. La sphère émit un son typique de la réception d'un message, proposant de manière binaire à sa propriétaire d'en lire le contenu ou pas. La chatte appuya sur la touche holographique affichant succinctement 'ok'.

Les yeux félins de la Fisherman parcoururent en diagonale les lignes blanches qui s'affichaient sur l'écran noir de la pocket, ne s'arrêtant que sur les informations clés qu'elle recherchait : sa destination d'aujourd'hui. Cela faisait un moment déjà qu'elle faisait des pieds et des mains pour trouver un contact parmi ce groupuscule élusif qui serait susceptible de lui adresser la parole. Sa noble lignée était tout autant une bénédiction qu'une malédiction, dans ce genre de cas, mais la Lo Po Bia avait su jouer de ses relations familiales pour lui dégoter une piste convenable.

Attention, cela dit : ils vont sûrement te demander de te salir les mains. Mais je sais que tu n'es pas du genre à faire dans la dentelle alors... bonne chance !


Mode invisible, ordonna sèchement Siratcha à la pocket.


L'objet disparut de la même manière qu'il était apparu en premier lieu, laissant Siratcha seule face à sa frustration. Ses oreilles étaient couchées vers l'arrière de sa tête cependant que sa queue battait frénétiquement l'air.

« pas du genre à faire dans la dentelle », pesta-t-elle en serrant les dents. Je t'en foutrai, moi, de la dentelle !


La famille Lo Po Bia n'avait jamais été particulièrement soudée, faute d'un trop grand nombre d'héritier et de lignées différentes. Après le saint chef de famille, Lo Po Bia Traumerei, c'étaient vingt familles qui se réclamaient d'être de descendance directe, et une famille se comptait parfois en milliers d'individus. De ce fait, la solidarité n'était une vertu que très sommairement enseignée aux jeunes générations, considérée à tort comme un acquis, une vérité allant de soi.

Qu'importe. Siratcha avait une adresse et toutes les cartes en main pour mener à bien ses recherches. L'intrigue commençait enfin ; la traque venait de débuter.

Lorsqu'elle arriva devant l'établissement indiqué, elle relut l'information une seconde fois pour s'assurer qu'elle ne s'était pas trompée d'endroit... Non, c'était bel et bien un salon de thé, apparemment...
Haussant nonchalamment les épaules, la chatte poussa la porte d'entrée et fut accueillie par un serveur au visage affable. D'un geste de la main, elle avorta toute tentative de conversation en signifiant son refus de consommer, et sa préférence pour une distanciation sociale plus prononcée. Le serveur obtempéra, légèrement gêné par le déroulement des événements. La jeune noble, elle, était déjà partie rejoindre le fond du salon, et la table qu'elle pensait être celle qu'on lui avait indiqué.

Il y avait déjà pas mal de monde à cette table, tant et si bien que Siratcha se demanda si elle aurait seulement la place de s'asseoir ou s'il fallait plutôt rester debout pour s'éviter un embarras publique... Mais parmi les visages anonymes qui peuplaient ce petit bout d'univers, l'un d'eux arracha à la chatte une onomatopée à la frontière entre la surprise et la déception.

Flingueur..? demanda-t-elle rhétoriquement.


Qu'est-ce que cet imbécile venait faire ici ? Un à un, les souvenirs de la veille venaient s'imposer à l'esprit de la Lo Po Bia dont le teint vira légèrement au rouge lorsqu'elle se rappela comment ce porc s'était introduit de force dans sa bouche, la forçant à avaler ce qu'elle avait eu l'impudence de lui refuser. La cuisante humiliation culinaire – eh oui, car nous parlions cuisine et non d'autre chose – acheva de faire rougir la jeune femme alors qu'elle s'approchait du groupe, risquant le tout pour le tout.

Bonjour.. C'est bien ici pour le 'contrat' ?


Elle insista volontairement sur le terme de contrat, et accompagna l'interrogation d'un léger haussement de sourcil inquisiteur. Elle s'efforçait de ne pas croiser le regard de l'homme au pistolet, préférant plonger son regard dans celui du Ranker à qui elle faisait face. Ce dernier ne semblait aucunement perturbé alors qu'arrivait une Lo Po Bia et qu'on leur apportait non pas une boisson mais un « rat » aux cheveux bleu, servi sur son plateau siège pour participer à la conversation.

L'inconfort social de Siratcha augmentait de seconde en seconde. Entre le Ranker, le fou de la gachette, les hommes de main et ce qui ressemblait à un rejeton de Khun... Le sourire que la jeune femme tenta d'offrir en guise de bienveillance ne pût être autre chose qu'un rictus déformé et grotesque, dans lequel on ne lisait que trop bien ce qu'elle pensait de cette situation initiale.

Elle regagna cependant un peu de contenance avec un raclement de gorge qu'épargnait à l'assemblée son poing fermé devant sa bouche.

Je veux participer.


Son ton était résolu, et tout son corps félin l'affirmait également.

Quel que soit le salaire, quel que soit le motif derrière votre contrat, je m'en fiche : j'en suis. Je n'ai pas peur de me salir les mains.


Elle n'était pas fière de cette trahison, mais Siratcha n'avait pas vraiment l'apanage de choisir ses sources et ses pistes.
C'était du quitte ou double. D'après ses maigres informations, la situation présente était l'une ou l'autre : soit elle travaillait pour un soi-disant haut-gradé de l'armée de Zahard pour éliminer des membres du FUG, soit elle travaillait pour le FUG et acceptait d'assassiner des innocents au nom de fausses idoles et de faux dieux. Qu'importe.. le commanditaire avait besoin d'eux, car il était interdit par la Tour à tout Ranker d'interférer dans la Tour Intérieure.

Il fallait qu'elle se rapproche de FUG... Il le fallait... Elle n'avait pas d'autre choix. Sinon... elle ne 'le' retrouverait jamais.

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Crash Kraven
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Crash Kraven



Dim 20 Mar - 8:09

LO PO BIA
Siratcha

CRASH
Kraven

「 C'est pas de ma faute ! De toute façon, c'est jamais de ma faute !  」
Comme on dit chez moi, plus on est de fou et plus on rit ! On voulait me tenir en laisse et on me filait Petit Glaçon et Chatounette. Si le Boss pensaient que ces deux-là pouvaient m'empêcher de faire massacre sur massacre quand je le voulais, il se plantait bien... En même temps, sans le savoir, j'avais avec moi une petite brochette de belles saloperies avec une belle tronche. On appelle ça comment déjà ? Des Gueules d'Anges Démoniaques ? Qu'en sais-je et surtout qu'est ce que j'en ai bien à foutre !  

Petit Glaçon s'était présentée alors qu'il était visiblement en train d'écouter au porte. N'en ayant, en tout cas visiblement, rien à foutre du Patron du Jour, il m'avait demandé si je voulais un "Khun" de Glace ? J'aime bien ce regard de petit enfant de catin qui te fait croire que t'es tout innocent alors qu'en fait, t'as l'air d'être une belle saloperie. C'était le regard des sales gosses qui avaient la malchance d'être un poil trop beau, donc abordable, donc au plumard avec un gentil petit enfoiré sans scrupule qui ne te parlait pas philosophie de la vie si tu vois ce que je veux dire. On savait comment ça se terminait cette histoire...

" Deux boules: chocolat vanille de préférence Petit Glaçon " Lui répondis-je sur un ton badin et provocateur, toujours assis sur ma chaise, une jambe croisée sur l'autre, en train de fumer ma clope comme si de rien n'était. Mais mon regard le scrutait quand même de haut en bas.

Et que serait une mission sans ma "Nouvelle Copine" ? Chatounette entre dans la place ! Bah quoi ? Qu'est ce qu'elle a à faire la gueule ? C'est quoi ce sourire aussi moche que quand un cafard tente de séduire une puce ? Ah oui ! Je comprends ! Chatounette  est tellement sous mon charme qu'elle n'ose pas me regarder en face pour me remercier de notre première et sensuelle rencontre... Elle tentait d'éviter mon regard, je la regardais bien comme il faut avec un grand sourire. C'est à ce moment-là que le Ranker s'adressa à moi de nouveau.

" On dirait que vous avez votre Roi des Cons et la Plus Tarée du Coin si je puis m'exprimer ainsi." Me fit-il remarquer en posant son regard pas très net sur le mien... Qui n'était pas net du tout d'ailleurs...

" Celui que vous surnommez Petit Glaçon semble être un Khun. Quant à la demoiselle qui semble vouloir participer à notre petite excursion..." Commença-t-il.

" C'est une Lo Pio Bia ou quelque chose comme ça. C'est ma chatounette bourgeoise en gros mais elle n'est pas très polie: elle fait trop la Noblasse. M'enfin bon, c'est une brave chatounette ! " L'interrompis-je alors que je finissais ma bouteille cul sec et qu'un garde eut la délicatesse de prendre ma bouteille vide pour m'en ramener une autre pleine.

" Oui... J'ai  entendu parler de votre histoire avec Dame Lo Pio Bia. Elle semble vouloir participer à notre petit divertissement avec Sieur Khun. Qu'en pensez-vous ? " Demanda-t-il pour la forme...

J'étais en train de m'allumer une clope tranquillement quand j'entendis sa proposition. J'inspirais de la bonne odeur du tabac puis l'exhalais en inclinant la tête.

" Bien. Sur ce, nous vous laissons discuter ensemble..."
Annonça-t-il alors qu'il se leva  et commença à nous dépasser pour sortir quand il s'arrêta un court instant et...

" Oh! Monsieur Kraven... Rock Steady... Il avait une fille qui est présente...  Vous, qui avez sans le vouloir, déjà eu affaire au FUG... Cette mission va s'annoncer des plus passionnantes..." Murmura-t-il, dans une révélation inédite que seuls les trois comparses purent entendre.

Un petit silence se mit en place alors que je buvais ma bière bien fraîche... Le regard fort mécontent ... Puis, quand je déposais la bouteille vide sur la petite table, tout en sifflotant comme si de rien n'était, je sortais mon flingue et le considérais un long moment.

" Je savais bien que cette petite pute me ferait chier plus tard: il va falloir que Papa apprenne à fifille que vouloir se venger, c'est pas bien..." Râlais-je en faisant tourner mon flingue avec l'envie de tirer sur tout ce qui bougeait. Mais d'ailleurs...


" Pourquoi il me parle de FUG ? C'est quoi ça  ? Encore un nid à emmerde ?"  Demandais-je à Petit Glaçon et Chatounette.



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Khun Yūjin
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Lun 21 Mar - 20:24
Mission 2: éliminer la concurrence

Son sourire s'agrandit quand le type lui répond sur un ton provocant. Enfin quelqu'un qui réagit à sa connerie. Est-ce qu'il est fier ? Oui.  Est-ce que c'est utile ? Non. Il hausse les épaules avec un air narquois, un poil connard.
-J'ai que des sorbets. Sur bâtonnet. Désolé.

Non, il ne l'est pas mais ça, pas besoin qu'il soit au courant. L'attention du garçon se tourne ensuite vers la nouvelle arrivante. D'abord attendris par les oreilles, l'éclat dans son regard lui indique qu'elle n'est pas là pour rire. L'aura qu'elle dégage est forte. Le niveau de ses futurs coéquipiers pour cette mission a drastiquement pris en puissance.

"Roi des cons." Khun sourit et s'impatiente. Il ignore d'où lui vient cette envie de partir sur le champ. La motivation de la dame , l'aura meurtrière du "flingueur" ou simplement sa propre folie ?

"Lo Po Bia" donc. Intéressant. Il l'observe sans vraiment écouter ce que rajoute "le flingueur". Pour la première fois depuis son arrivée, Yūjin dirige sa vision vers leur patron. Ça commence à parler de la mission, ça l'intéresse davantage. Jusqu'à ce qu'il parle de FUG. Sérieusement ? Est-ce que le jeune homme aux yeux azur est prêt à rentrer dans ce genre de conflits ? Un sourire étire un coin de ses lèvres et il se retient de rire.

-Et pas petit comme nid. Je n'avais pas imaginé devoir mettre les pieds dans ce genre de conneries.

Seul l'étage 87 l'intéresse. Retourner chez lui et se venger. Il n'en avait que faire que ce soit "pas bien" comme dirait Msieur Kraven. Mais étrangement l'idée de plonger chez FUG ne semble pas affaiblir son envie d'en découdre, au contraire. Sauf peut-être une chose qu'il prèfère mettre au clair de suite.

-Par contre je ne suis pas sûr d'avoir bien compris. Ça consiste à tuer des FUG ou à s'allier à eux ? Il est hors de question que je fasse une alliance avec ce groupe. Ou que je travaille pour eux… Ou alors il faudra me convaicre.

S'il ne se sent pas proche de Zahard, en lui vouant un culte effrayant ou en étant un loyal soldat, il supporte encore moins les idées de ces gens se disant révolutionaires.
Il sort une glace avant d'en proposer une aux deux autres. C'est assez rare qu'ils en proposent mais il peut bien faire ce sacrifice..

Il croque dans la sienne en soupirant. Il a l'impression que ça fait deux jours qu'il n'a rien avalé de froid alors que la dernière c'était il y a à peine deux heures. Il n'a jamais vraiment compris cet étrange besoin de froid. Peut-être à cause de la nature de son shinsoo ? Quoique qu'il en soit, Yūjin continu de grignoter son sorbet comme si c'était un bonbon.

-Il parlait de qui le vieux ? C'est qui cette fille ?

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Lo Po Bia Siratcha
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Lo Po Bia Siratcha



Jeu 31 Mar - 9:57

Éliminer la concurrence

★ Feat : CRASH KRAVEN – KHUN YŪJIN

Nya
Une nouvelle fois, les événements s'enchaînaient trop vite pour que Siratcha parvienne à en garder le contrôle. Ce devait être une marque de fabrique du Flingueur, et la présence écrasante du Ranker n'aidait pas. La jeune femme se sentait presque exclue d'une conversation à laquelle elle s'était pourtant conviée.

« La plus tarée du coin » ?!, s'insurgea-t-elle, en vain.


La conversation semblait déjà finie, le plus gros du contrat ayant été décidé avant l'arrivée de la Lo Po Bia. Cependant, un mot fit se dresser ses oreilles vers le Ranker.

FUG...


Le fils de Khun ne semblait pas apprécier ce groupuscule, lui non plus. Ce n'était pas étonnant : ces traîtres auraient dû périr comme les compagnons de l'Irrégulier. Mais à l'instar des cafards, ces insectes semblaient impossible à éradiquer complètement. C'est ce qui arrive quand un groupe dépasse le simple rassemblement de personnes pour devenir une idée, un symbole.

Siratcha, elle, demeurait plus réservée quant à la question de rejoindre ou éliminer les membres de FUG. Elle savait qu'elle devrait se salir les mains un jour ou l'autre, et s'il fallait faire croire à FUG qu'ils avaient une Lo Po Bia dans leurs rangs, alors elle se prêterait au jeu de l'infiltration.

La jeune noble fut tirée de ses réflexions par l'arrivée d'un sorbet dans son champ de vision. Par réflexe, sans trop réfléchir, elle se saisit d'un bâtonnet. Saveur orange ; décidément, cette couleur lui collait à la peau. Elle aurait préféré fraise ou cerise. Qu'importe. Il y avait d'autres chats à fouetter.

Si nous nous joignons à FUG, cela ne saurait qu'être temporaire, fils de Khun. Je vous enjoins à garder le silence quoi qu'il en soit. Il vaut mieux ne pas ébruiter quoi que ce soit qui concerne ces parias.


Cela permettrait également à la jeune chatte de conserver quelques cartes en main selon le scénario. Elle ne pouvait pas dire ouvertement à un fils de Khun ce qu'elle cherchait en venant ici. Pas maintenant, en tout cas. Il devrait d'abord gagner sa confiance.

Daignant enfin s'intéresser à l'homme au pistolet, la féline briefa ce dernier, entre deux bouchées de sorbet.

Ah oui, j'oubliais que tu ne connais rien et que tu te fiches de ce que tu connais. Au temps pour moi. FUG est une secte terroriste dont le seul but est de renverser les 10 Familles et l'Empire de Zahard. Ceux qui sont choisis pour exaucer les souhaits de FUG sont appelés des 'Slayers'. Ils sont considérés comme des dieux par FUG. Un culte de fausses idoles pour un but des plus impardonnable. Mais j'aimerais tout de même en interroger un ou deux, pendant notre mission. Il y a des choses que... je dois savoir.


La conclusion de sa diatribe s'était faite assez évasive. Elle ne voulait pas avoir à s'expliquer devant un crétin et un inconnu.

Je ne sais rien de cette fille, en tout cas. Et je m'en fiche. Si elle fait partie des cibles à abattre, elle sera abattue.


Confiante dans ses capacités, Siratcha se dirigeait vers l'extérieur du bar. On leur avait promis un vaisseau pour les acheminer jusqu'à leur destination, et il était hors de question de manquer l'embarquement.

Pressez-vous, fils de Khun. Nos proies ne vont pas nous attendre sagement. Flingueur, tu viens aussi. On aura tout le temps de blablater de nos passionnantes histoires de 'petites putes', asséna-t-elle sarcastiquement.


Quel que soit le motif, les cibles à éliminer ne se trouvaient pas sur les vaisseaux flottants qui leur servait de base d'entraînement. Il leur faudrait rejoindre le sol de la Tour et s'aventurer dans les plaines ou dans les regs qui composent le deuxième étage.

Siratcha, pressée d'en finir, reporta sa frustration sur son sorbet qu'elle mangea bien trop vite pour son bien, et tenta de dissimuler la douleur qui naissait dans son crâne. Elle garda cependant le bâtonnet, s'amusant avec ce dernier, le tournant et le retournant avec sa langue comme une enfant.

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Crash Kraven
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Dim 3 Avr - 6:59

 

Mission numéro 2

Éliminons la concurrence

Feat Siratchan & Moster Glaçon


 Je le savais... Ah oui, je savais que ce fameux jour, je devais la tuer. J'ai fait preuve de pitié et voilà où j'en suis... J'ai appuyé sur l'interrupteur" compassion" et voilà ce que ça a donné. Tu m'étonnes que, maintenant, je ne fais plus dans la finesse et que j'applique mon propre code: tuer ou être tué. À présent, il va falloir nettoyer ma propre merde du passé et mettre un coup de serpillère sur cette histoire bien sordide. Comptez sur moi pour ne pas faire dans la dentelle: quand tu veux être gentil, ça te retombe toujours dessus à un moment ou à un autre. Dorénavant, ça va chier. Mais avant ça...

Voilà que Chatounette se ramène et elle n' a pas l'air commode cette fois-ci. Me dit pas qu'elle m'en veut pour la dernière fois quand même: c'est de sa faute si elle a vomi le plat cinq étoiles que je lui ai gentiment carré dans sa bouche parce qu'elle faisait sa rebelle de service ! C'est moi qui devrait me montrer mécontent... Sauf, qu'entre nous, voire une Noblasse devenir, un instant, une prolo de bas étage comme moi, il n'y a pas à dire... C'est poilant quand même ! Mais, ne le dites à personne sinon elle va hérisser ses poils et faire "miaou miaou" au lieu de "tss tss". Et pour le merdier dans lequel on se trouve, va vraiment besoin de savoir que Chatounette devienne Tigrounette... Si elle ne veut pas finir en pièces détachés dans sa litière.

J'aime bien Mister Glaçon: il a une sale gueule lui. Je ne sais pas pourquoi mais ce petit air de connard provocateur quand il me réplique qu'il n'a plus que des sorbets en bâtonnets... Ouais mon bonhomme, t'as une petite tête d'ange mais tu m'as bien l'air d'être un bon gros salopard. En tout cas, on avait un semblant de point commun: ce FUG ne nous inspirait guère confiance et il semblait que nous n'avions pas vraiment envie d'être copain avec eux. En ce qui me concerne, avec ce que je leur réserve, je crois pas qu'ils m'aimeront...  J'allais me saisir d'un bâtonnet de sorbet, généreusement offert par Mister Glaçon quand... Lolo se permit de prendre MON bâtonnet que je voulais mettre dans MA bouche. Non mais... Non mais...


- Hé ! Tu viens de prendre MON bâton de glace là...


Et puis elle le bouffe devant moi en plus cette conne ! Oh ! Elle en fait exprès ! je me tourne rapidement vers Mister Glaçon avec mon regard faussement choqué


- Non mais t'as vu ? Elle m'a volé mon putain de sorbet ?! T'y crois toi ?


Puis, je repose mon regard sur Chatounette.


- Non mais, en plus, tu fous le sorbet dans ta bouche et si ça se trouves,tu fouettes encore de la gueule ! T'as pas l'impression d'abuser là ?!


Pour la peine, voilà que je prends tous les sorbets du Glaçon et que je mange tous les sorbets devant elle avec une attitude et un regard provocateur. Et, je le fais bien lentement pour l'emmerder. C'est gamin, c'est nul mais je m'en fous: elle a bouffé LE sorbet que JE voulais apprécier. Bien fait na ! Sauf que je tire pas la langue, je lui fais un doigt d'honneur bien senti ! Et après cette épisode... De Gaminerie bien assumée... Il était temps de plonger dans le vif du sujet. Après tout, je savais ce que c'était le FUG et merci Chatounette pour les explications, je savais que Petit Glaçon n'avait pas trop envie de fricoter avec eux et Lo avait l'air d'en faire une affaire personnelle. Ah bah voilà ! est-ce que vous sentez cette odeur bizarre autour de vous ? C'est l'odeur de la merde qui nous attend avec son lot  de souci en mode Charybde et Scylla et dans le sens que tu veux !

Elle était bien pressée de partir ma Lo là. Toi, tu me caches quelque chose et ce n'est pas ta réponse évasive en direction de Glaçon ni ton attitude bien volontaire qui va m'empêcher de croire que tu en fais une histoire bien personnelle. Elle souhaiterait en interroger un ou deux ? Dans ma tête, et ça dépendra de mon humeur, ça sera extinction des lumières à minuit ou bien autorisation à sortie à minuit. N'empêche que ce mot " Slayers", je l'ai déjà entendu quelque part... En tout cas, maintenant que nous avions trouvé un vaisseau et qu'on y entrait dedans... Et comme on était tous les trois dans le caca, je décidais de raconter l'histoire.



- Pour vous la faire courte, il y a très longtemps de ça, j'ai buté un bonhomme. C'était un enfoiré de la pire espèce qui faisait du trafic de non humain et qui vendait leurs organes au marché noir. C'était un contrat bien payé. Jusque là, rien d'inhabituel. Mais, il y avait une gamine dans le lot: elle devait avoir cinq ou six ans. Elle a assisté à tout ça: j'ai flingué son père sous ses yeux et j'avais pas vraiment de raison de la buter à cette époque. Je l'ai laissé en vie, je l'ai pris avec moi, je lui ai enseigné tout ce qu'il y avait à savoir sur la survie et quand elle fut en âge de se débrouiller seule, je me suis démerdé pour la refiler à un homme de confiance pour qu'elle ait une vie un peu meilleure que la mienne.

Je m'allumais une clope, exhalais la fumée avant de reprendre ma petite histoire.

- Je lui avais bien dit de tout oublier, je lui avais fait plein de foutus serment sur le fait que se venger, c'était pas bien. J'ai un contrat sur la tête: c'est pas la première fois que ça m'arrive mais là, après avoir fait mon enquête et après les révélations du Patron, il n'y a plus de doute: le bonhomme que j'ai buté s'appelait Rock Steady et sa fille se prénommait Sarah Steady. Et d'après ma petite enquête personnelle, il y a une Sarah Steady qui est affilié à une faction plus ou moins proche d'un Slayers. Et cette salope, elle m'a bien pourri la vie jusque là.

Je sortais mon flingue et l'observais un long moment, la clope coincé dans ma bouche, le regard noir et déterminé. Un long silence avant que je ne le range. Puis...

- Je fais le bon samaritain une seule fois et ça me retombe dessus. Du coup, je vais régler cette histoire à ma façon. Je crois savoir où on peut se rendre: dans cet étage , il y a une pourriture de la pire espèce qui me doit un ou deux services. Si ça vous chante, on peu commencer par aller là-bas. Par contre, Siratcha, je voudrais bien savoir pourquoi tu t'embarques dans ce merdier avec nous: c'est l'heure des grandes révélations non ?  

Tiens, c'est la première fois que je l'appelais par son prénom alors que j'ai l'habitude de la nommer par des surnoms. Ah ! Cette histoire commence déjà à me les briser... En tout cas, je ne dis plus rien jusqu'à ce que j'indique au pilote du vaisseau l'endroit où nous devions aller à cette étage. Il nous déposa dans une sorte de clairière avec un lac et un village en ruine au loin. Je ne savais pas ce que les autres voulaient faire mais moi, je crachais par terre en ronchonnant: il fallait maintenant trouver ce petit con qui avait le don de savoir se planquer.


- Mee Tic, c'est le bonhomme qu'on cherche: c'est un indic. Il a des oreilles partout on va dire et il est très discret. Après, on va dire que c'est un trouillard de première, il faut savoir lui tirer les vers du nez si vous voyez ce que je veux dire. Il doit être quelque part dans le coin à se cacher parce que la dernière fois que je l'ai vu, je lui ai proposé d'être mon pote, il a refusé. Alors, je me suis un TOUT PETIT PEU énervé et il a décampé. Ce n'est que très récemment que j'ai appris qu'il était là...
 




 
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Khun Yūjin
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Ven 8 Avr - 20:45
Mission 2: éliminer la concurrence

Le raisonnement de la dame n'était pas sans fondements, pourtant l'idée de travailler pour FUG d'une manière ou d'une autre dérange le garçon de glace. Cette organisation aurait dû être dissoute depuis longtemps pourtant elle était toujours là. Il grimace. Il se voit très mal s'extasier devant le monde qu'il a approché FUG de cette manière.  Il hoche seulement la tête, n'ayant rien à dire à de plus.

En proposant deux sorbets, il ne s'attendait pas à se faire dévaliser sa glacière par un espèce de gamin de bas étage qui, en plus se permet d'accuser la Lo Po Bia.

-Tu viens réellement de bouffer mon stock de sorbets ? Tu en veux d'autres peut-être ? Tu veux savoir quel goût à la glace gorgée de Shinsoo ?

Le regard jusqu'à lors provocateur vient de perdre son éclat amusé pour devenir vraiment noir. Devant ses yeux se forme une pique de glace. La dame du groupe le rappelle à l'ordre en lui disant de ne pas traîner et Yūjin ferme le poing. La pique disparaît comme elle est apparue.
Il tourne la tête vers Siratcha. En soupirant.
Tu as raison, miss Lo Po Bia. Allons-y. Plus vite on termine plus vite on n'a plus à faire avec ces types.

Les mains dans ses poches l'enfant de Khun suis les autres dans une plainte silencieuse. Il avait spécialement pris assez de glace pour tenir deux jours. Et voilà qu'on lui avait tout avalé sans politesse aucune. L'envie que le flingueur ait un choc thermique grandi dans l'esprit du garçon. Le voir malade après avoir dévoré toute cette glace lui ferait le plus grand bien.

Ils rentrent dans un vaisseau et Yūjin n'a envie que d'une chose. Trouver un magasin où il pourrait refaire son stock… "Pour la faire courte…" et merde… le jeune homme aux yeux azur sent l'histoire barbante, pourtant il l'écoute avec une attention particulière. Sous ces airs de buffle se cacherait un conteur ? Bon, si on met de côté le langage des plus dégradants, il se débrouille plutôt bien en récit. "Se venger ce n'est pas bien" tsssk… Yūjin se gratte la tête pour éviter d'exprimer une quelconque réaction.

-C'est une piste, ça serait idiot de refuser de te suivre. Je n'ai pas d'objectifs en particulier en dehors de ma propre expérience. Je veux juste devenir plus puissant.

"Et me venger de ma famille mais ça ne vous regarde pas. Pas encore"

-Tu peux nous dire quoi d'autre sur ton homme ? Comment savoir que c'est lui si on y tombe dessus ? Je pense prendre un temps pour m'acheter de nouveaux sorbets… On reste ensemble ou on sera plus efficace séparé ?

Yujin ne voulait pas vraiment savoir ce que voulait dire "un tout petit peu énervé". Il mordille son bâtonnet de glace et soupirant. Il regarde où il à mis les pieds et espère réellement que l'homme est une piste prometteuse. Mais il lui faut des glaces. Sinon lui aussi risque d'être "un tout petit peu énervé"...
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Lo Po Bia Siratcha
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Lun 18 Avr - 10:15
Siratcha ne porta une attention que toute relative à ce que le Flingueur pouvait bien lui reprocher à propos des glaces. Elle ne l'écoutait que d'une oreille, laissant glisser les insultes. 'Ne surtout pas relever, ne surtout pas répondre, cela ne ferait que l'encourager', une mentalité bien moins facile à appliquer lorsque l'homme au pistolet se saisit d'une poignée entière de sorbets sous le regard médusé du fils de Khun. La féline renâcla à la vue d'un spectacle si grotesque et pour toute réponse, pressa le pas vers le vaisseau. Moins elle passerait de temps avec cet idiot, mieux ce serait.

Bon gré mal gré, le petit groupe ainsi formé trouva la voie du quai d'embarcation. En bonne élève, Siratcha alla s'asseoir à sa place, enregistrant et synthétisant l'histoire de son camarade Spear Bearer. Il disait regretter les circonstances qui l'avaient amenées à chasser sa propre fille adoptive, mais la Lo Po Bia n'éprouvait aucune compassion. Il avait fait preuve de faiblesse en laissant en vie celle qui deviendrait son talon d'Achille. Il aurait dû la tuer, mais n'en faisait le constat que bien trop tard. Cependant, ce témoignage d'un passé troublé fit écho chez la jeune noble. Cette « petite pute » avait elle aussi une Nemesis qu'elle cherchait à exterminer ; un ennemi contre lequel elle n'avait eu aucune chance jusqu'alors. La Fisherman compatissait... mais pas pour Kraven.

Ce n'est pas une bonne action que tu as fait, Flingueur. C'est tendre la corde de ta potence. Tu aurais dû la tuer au premier regard. Tu cherches à fonder une famille ou chasser des primes ?! Réveille-toi : cette fille a toutes les raisons de te haïr ! Elle a tout perdu à cause de toi. Ma famille comprend cette douleur ; moi je n'aurai pas cette faiblesse. Je ne dois pas fléchir... Et toi non plus.

Ce n'était sans doute pas la réponse qu'attendait l'assassin, mais c'était la seule qu'il aurait pour l'heure. La jeune femme se mura une nouvelle fois dans un silence résigné, bras et jambes croisés dans une position très fermée au dialogue.


Et c'est « Lo Po Bia », pour toi. Ne m'appelle pas par mon prénom, s'il te plaît.
Elle notait l'effort pour ne pas parodier son prénom, mais Siratcha n'acceptait pas encore la possibilité qu'elle puisse se lier suffisamment à quelqu'un pour laisser cette personne employer un langage informel à son égard.

Le Flingueur se chargea de renseigner des coordonnées au pilote, ce qui marqua le top départ de leur mission. Prudente comme à son habitude, la chatte s'attendait à n'importe quelle complication, et ce dès le décollage. Elle n'était pas encore très à l'aise de se déplacer à bord d'un de ces engins aux suspendium et boucla sa ceinture de sécurité en réponse à cette insécurité.

Par le hublot du vaisseau, la féline avait tout à loisir d'observer le changement radical de paysage. Si le vaisseau sur lequel se passait leur entraînement respectif semblait se faire relativement accueillant, les steppes et déserts rocheux en contrebas laissaient transparaître toute l'aridité de l'étage. L'on pouvait également apercevoir de forêts dont les arbres dépourvus de feuilles semblaient avoir été calcinés sur place. D'aucuns disaient que c'était là l’œuvre d'Evankhell, ancienne Souveraine du deuxième étage. Une femme forte et intransigeante qui avait donné son nom à l'étage : l'Enfer d'Evankhell. Mais sa trahison contre l'empire de Zahard avait finalement causé sa perte, et l'étage demeurait sans Souverain depuis.

Alors que le vaisseau abaissait son altitude pour correspondre aux indications de Kraven, Siratcha s'intéressa d'un peu plus près à la question du fils de Khun.

On se sépare si vous voulez, je n'ai pas besoin de vous. Je préférerais même rester seule. Ce serait trop dangereux pour vous de vous mêler de mes affaires. Mais je ne vous empêche pas de travailler ensemble.
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Crash Kraven
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Dim 24 Avr - 9:37

Un problème lié au passé ?

Je le flingue !

Feat Siratcha & Yuljin



Non mais franchement, je vous le dis moi ! J'en ai tiré une leçon quasi philosophico mystique de cette erreur de jeunesse: les emmerdes, je les flingues si j'ai le moindre doute maintenant. Même l'ombre d'un doute, je tue sur le champ. Sarah Steady... Je peux pas lui en vouloir à cette gamine quand on y pense mais je dois bien avouer que j'ai raté son éducation. Ce qui m'amène à cette deuxième leçon toujours mystico philosophique: s'occuper de gosse, c'est avoir des ennuis ! Conséquence de cette équation logique et mathématique: faut flinguer comme ça, on sera pas emmerdé ! Comme quand Glaçon me fait les gros yeux parce que je lui aurais volé tout sn stock de glace ? Il se fout de ma gueule ? C'est un souci, je le sens pas, je sors mon flingue, je le bute ! C'est radical et comme ça, on en parle plus ! Sauf que je ne vais pas le faire: à la place, moi aussi, je le défie du regard un long moment puis...

"Toi, tu vas pas m'emmerder pour tes glaces hein ? S'il n'y a vraiment que ça pour te foutre les boules, à la fin de cette histoire, je vais m'arranger pour que tu en ais tellement et que tu en bouffes tellement que t'en vomiras sur place ! "
Promis-je en lui lançant un grand sourire de défi.

Et ça, tu peux le croire mon petit glaçon ! Vu la récompense qu'on va se taper et vu comment je vais négocier ça, il va y avoir droit à son stock à vie ! Vive le travail en solo: au moins, il n'y a personne pour te faire des reproches  et donc personnes pour t'emmerder et, par conséquent, personne à flinguer ! Les relations et moi, ça fait deux ! De toute façon, ça fait deux depuis longtemps... Très longtemps même...  Chatounette avait raison: à l'époque, je pensais bien faire. À ce moment-là, j'avais peut-être ce qui ressemblait à une certaine forme de compassion ou quelque chose comme ça... Peut-être, et c'est même sûr, que je voulais fonder une famille... Rejeter tout ça, en finir, être un père, m'occuper de ce qui serait ma fille, en finir avec ça... Mais chassez le naturel et il revient toujours au galop: on a fait de moi une grosse saloperie et ça fait partie du destin des ordures: pas de paix, pas de répit,  pas de vie joyeuse, pas de moment heureux, t'es né dans la crasse, tu crèveras dans la crasse...


" T'as raison Chatounette ! À cette époque, j'aurais du la tuer, j'aurais du la flinguer et partir comme si de rien n'était. J'ai juste commis l'erreur de croire qu'une saloperie de raclure pouvait croire à cette fameuse rédemption. Il va falloir faire place nette... "
Déclarais-je simplement d'une voix bizarrement trop neutre... Avec cette promesse bien inquiétante: le calme avant la tempête...


Et quand elle me fit sa rebelle, la froideur meurtrière de mon visage s'illumina d'un sourire provocateur alors que je me tournais vers elle.


" D'accord... CHA... TOU... NETTE !!!"
Lui lançais-je en éclatant joyeusement de rire tout en lui caressant le sommet de son crâne en miaulant plusieurs fois, histoire de la faire chier !

Passons en vitesse rapide pour nous retrouver au moment présent: tu sens  ce léger moment de paix avant le déchaînement de fureur ?Tu sens cette brise si douce qui te caresse ton visage et qui va se transformer en une série de bourrasque inéluctable, ravageant tout sur son passage ? Nous sommes aux portes de l'Enfer ! Abandonnez tout espoir si vous entrez ? Ou quelque chose comme ça ?  Glaçon voulait en savoir plus tandis que Chatounette voulait se la jouer solo. Je clopais tranquillement et...


" On reste ensemble, on ne se sépare pas. Sinon, c'est sûr: on va y passer. Enfin, vous allez y passer. Je dis pas que vous êtes pas balèze mais malgré tout ce que vous avez pu vivre ou quoique vous vous pensez capable de faire, je crois pas que vous soyez assez taré pour faire face à cette sale pute et ses copains."  Déclarais-je d'une voix sinistre.

" Après tout, c'est moi qui l'ai formé cette salope, je lui ai appris tous mes petits trucs. Si elle veut vous buter, elle utilisera tous les moyens à sa disposition pour vous éclater, même les trucs les plus chelous. Elle avait bien rasé un village tout entier pour me buter la dernière fois et si je m'étais pas planqué dans un putain de sous-sol à la dernière minute, j'y passais. Voilà contre qui et contre quoi on va devoir se taper: la fin justifie toujours les moyens et peu importe le procédé du moment que ça marche. Je vous laisse imaginer ce qu'ils sont prêt à commettre comme grosse connerie pour réussir leurs coups." Poursuivis-je, laissant un petit moment de silence, exhalant ma fumée puis jetant ma cigarette par terre et me tournant vers Glaçon.

" C'est bien de vouloir devenir puissant mais demandes-toi juste quelle puissance tu veux avoir. M'enfin bon, de ce que j'en dis... Et à quoi, il ressemble ?  Je dirais à ça"
Évoquais-je en regardant droit devant moi, sortant de ma pocket la dernière image que j'avais de ce fameux Mee Tic. Un homme cochon avec une large cicatrice qui partait de son front jusqu'au menton. Vraiment pas joli à voir...

Mission 2: Éliminer la concurrence... Avec classe et efficacité !! [NTERDIT AU MOINS DE 16 ANS ] F39bc9d9cf70e405d5c744255b17b405

Puis, je me tournais vers Siratcha en rigolant.


" Te la pètes pas trop Chatounette ! le danger est partout dans ce monde de merde alors un danger de plus ou de moins, c'est pas ça qui va nous changer des habitudes !"
Répliquais-je en souriant tandis que je fis disparaître l'image.

Je m'avançais en direction des ruines. je ne disais plus aucun mot, je marchais normalement. Saloperie d'enculé de petit porcin de merde ! Tu crois te planquer hein ? Tu crois que tu as la belle vie hein ? Tu crois quoi ? Que depuis ma dernière rencontre avec toi, j'allais te laisser pépère ? Je te connais... On se connaît... On sait de quoi l'un est capable l'autre... Et tu sais très bien que la dernière fois qu'on a discuté comme de bon vieux pote, t'avais tellement passé dans ton froc que tu t'étais enfuis parce que tu ne voulais plus jamais me revoir. Mais, tu sais bien que quand on me fait trop chier, je lâche pas l'affaire. Et je t'ai jamais oublié: en fait, j'ai toujours su où tu étais mais j'avais décidé de te foutre la paix... Jusqu'au où nous serons réunis autour d'un putain de bon whisky. Et le moment est venu !


" J'ai pas réussi à trouver la rédemption ce jour là. Mais, je crois que lui, il a réussi à l'avoir: il a une femme et un gosse. Il cache son passé, il joue le papa modèle en cachant ses véritables secrets... Sale Porcin de merde, si j'ai pas eu ce que je voulais, je vais faire en sorte que toi tu l'es pas non plus. "
Jurais-je à haute voix d'une voix glaciale, en parlant pour moi même.  

Enfin, je les vis, c'était un gamin accompagné d'une jeune femme. j'invitais Glaçon et Chatounette à se planquer juste à temps histoire qu'ils ne nous voient pas. Je les suivais du regard jusqu'à ce qu'ils pénètrent dans le sous sol d'une maison en ruine. D'un murmure, en direction de mes deux compagnons...


" Ça faisait longtemps que j'attendais ce moment: je sais enfin où il se planque. Pas de fioriture, on entre,on  va à la pêche aux infos et on bute tout le monde. Glaçon, tu gères la femme. Chatounette, tu gères le gosse et moi je m'occupe de ce fumier de porcin. Ça va se finir en bain de sang cette histoire mais on va éliminer les soucis: va falloir bien vous salir les mains !!!"
Ordonnais-je avec un sourire bien démoniaque à souhait, sortant mon flingue.


J'attendis bien une longue heure, histoire de ne pas éveiller les soupçons. Je n'avais qu'une seule chance: je me faisais repérer, c'était fini,je ne le retrouverais plus. Puis, je fis signe aux deux autres de me suivre et je me dirigeais vers la porte sur le sol de cette maison de ruine. Je sortis deux grenades fumigènes: ça allait envoyer du pâté et on allait faire sortir les merdes des poubelles. Je toquais en émettant une frappe courte, deux frappes longues puis trois frappes rapprochées.. Un putain de code ouais ! J'attendis, la porte s’entrouvrit légèrement, on allait demander qui était là, le truc habituel quoi... Quand soudain, j'ouvris la porte de force, dégoupillais mes deux grenades à fumigènes, les lançais à l'intérieur.  J'entendis des cris de surprises, des cris de paniques, féminins, enfantins, porcins, je m'en fous mais voilà, ils sortirent en panique et nous étions là pour les accueillir. Glaçon devait s'occuper de la femme, Chatounette du gosse et moi, je pris le fameux Mee Tic par le col, le souleva et le planqua violemment  sur le sol.


" Salut, salut, salut !!! Ça fait un bail hein mon petit cochon !!! " Le saluais-je alors qu'il tentait de se débattre, ses yeux effrayés se posant dans mes yeux de meurtrier.  

" Kraven... Kraven... Pitié... pas ma femme... pas mon enfant... je te dirais tout mais laisse leur la vie sauve.... "
Suppliait-il.

" Sarah Steady ! "
Énonçais-je d'une voix rageuse, mon flingue collé sur sa tempe.

" Putain ! Je sais rien  sur elle !!"
Me répondit-il.

" Ah ouais..." Répliquais-je alors que je tirais une balle  dans son épaule, l'entendant couiner.

" La prochaine fois, je demande à mes deux copains de buter ta femme et ton gamin ! Sarah Steady ! Où est cette salope merde ? " Répétais-je d'une voix menaçante.

" Pitié... Non... Pas eux... Bordel ! Kraven !! Si je te racontes tout, je suis mort !" Hurlait ce bon vieux Mee Tic.

" Mais t'es déjà mort !" Annonçais-je alors que je tirais dans l'autre épaule, l'entendant crier de douleur.

" Elle se planque... Elle est en mission... Elle est accompagnée de son escouade... Elle sait que tu es de retour... Elle est venue me voir... Il y a de ça deux jours... Elle te cherche... Tu la cherches... Elle se trouve    dans la grotte des décharnés... Elle t'attend, tu l'attend... C'est tout ce que je sais... Pitié..."
Révéla-t-il entre deux moments d'intenses souffrances.

Je tenais toujours fermement cet enfoiré. Puis, soudain, je le relevais en souriant et m'adressais à Glaçon et  Chatounette. J'avais envie de voir ce qu'ils valaient tous les deux: ils causaient bien mais je voulais voir de mes propres yeux s'ils étaient capables de passer aux actes.

" Tuez les...Très lentement... je veux que Porcinet souffre et, à la fin, comme je suis très gentil, je le buterais et il ira rejoindre sa gentille petite famille... Dans l'au-delà. " Exigeais-je d'une voix remplie de haine.

" T'es une source d'emmerde ! Et moi, les emmerdes, je les flingues ! Comme ça j'ai la paix." Déclarais-je en un rire à la fois cool et sinistre.

     

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Khun Yūjin
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Dim 1 Mai - 15:47
Mission 2: éliminer la concurrence

Yūjin fixe Kraven avec une certaine suffisance, un air légèrement supérieur et hautain. Il ne semble pas savoir à qui il a réellement à faire. Ce n'est pas de simple glaces. C'est une réelle addiction qui lui permet de rester calme. Certains ont la clope au bec, lui il a cette sucrerie glacée. Sa provocation aurait fonctionné si Siratcha n'avait pas rappelé la mission. Yūjin fourre ses mains dans les poches en bouillonnant de frustration. Il avait envie de l'assommer pour qu'il fasse dodo un moment. Le tuer serait une mauvaise idée, il est celui qui semble en savoir le plus sur la mission.

Dans le vaisseau, Yūjin écoute l'histoire du type et s'y reconnaît. Dans le personnage de la fille. Son père et son frère étant Kraven. Leur stupide compassion du dernier instant l'avait laissé en vie et maintenant sa seule motivation est de les tuer sans sommation. La différence flagrante avec la fille de l'histoire, c'est qu'il n'a pas perdu la raison en suivant cette organisation terroriste. Il allait ouvrir la bouche pour exprimer son ressenti, mais finalement le garde pour lui. Il comprend la fille. Il sait ce qu'elle ressent envers Kraven. Sans doute de manière encore plus virulente que ce qu'il ressent pour son frère.

-La rédemption… Yūjin murmure pour lui-même. Serait t'il capable d'y croire lui ? Sans doute pas. La rédemption n'existe pas chez les Khun. De son point de vue, elle n'existe pas.

Quand Kraven insiste sur le surnom débile qu'il donne à Siratcha, Yūjin serre le poing. Ça ne le regarde pas et pourtant voilà qu'il est énervé.

-Ça n'a pas l'air d'être facile d'aligner 3 neurones…

Yūjin s'arrête là. Il n'est pas proche de la jeune femme pour savoir si elle à vraiment envie qu'on prenne sa défense. De plus, ça pourrait empirer la relation précaire et instable qu'il entretient avec Kraven. Surtout qu'il y a de grande chance qu'il le fasse exprès.



La mission commence réellement lorsque ils se mettent à discuter du plan. Le garçon de glace allait répondre qu'il est du même avis que Siratcha, mais Kraven est catégorique. Et son sérieux est assez sévère pour que qu'il ne cherche pas à le contredire. "Pas assez taré". Un demi-sourire s'affiche sur le visage du Khun. Il ne sait définitivement pas à qui il a affaire. Il a passé sa tendre enfance dans une arène de combat… Khun allait faire une remarque mais ce n'est pas le moment. Il écoute la suite avec attention et fixe la bête que lui montre Kraven sur la pocket.

-Donc on reste ensemble. Il a l'air aussi charmant que toi, ton petit Porcelet.

Bon et bien finalement une réflexion est sortie de sa bouche. Il hausse les épaules et prend son air innocent.

- On tapera sur ce qu'on doit taper. Ils ont l'air intéressant…

Yūjin allait prendre une glace avant de se souvenir. Il grince des dents. Tant pis. Tant pis pour ses ennemis. Il ne sera pas calme et posé pour combattre. Il ignore volontairement ce que lui a dit Kraven concernant la puissance. Mais il garde la phrase dans un coin de sa tête. Ils se mettent en route. Le Khun regarde autour de lui en gardant un œil sur la position de ses coéquipiers. Même si pour le moment rien n'indique qu'ils vont se faire attaquer, Il a ce réflexe constant. Il a besoin de connaître la position de ses alliés si une attaque surprise le force à créer un bouclier de glace. Seulement il ne gère pas encore assez bien le shinsoo pour être assez rapide. Il doit donc être toujours alerte pour réagir au plus vite. Le silence l'aide à se concentrer. Jusqu'à ce que Kraven parle de nouveau de rédemption. Il lève un sourcil. L'homme devant lui est donc plus humain qu'il le croyait…

-T'inquiète. On aura sa peau à ton petit cochon.

Si la frustration est toujours là, il lance un regard presque compatissant au dos de Kraven. Juste quelques secondes. Ils se planquent suite à la demande de l'homme et ils observent une femme et un mioche. C'est eux ? D'après la gâchette facile, oui. Khun l'écoute et hoche la tête en silence. La femme.. pauvre femme. Comprenant qu'ils vont attendre un moment, Yūjin reprend sa sieste qu'on lui a coupée plus tôt en attendant l'ordre de mission. Tout en gardant un œil ouvert. Enfin c'est l'heure. Yūjin s'étire en silence et suit le mouvement. Kraven toque avec un code. Le jeune garçon penche la tête sur le côté. La tension monte. L'homme arrache la porte et lance des fumigènes et les 3 s'élancent. Un cri de femme lui vient aux oreilles et il finit part la trouver dans un coin de la pièce. Le shinsoo autour d'eux se gèle lentement et Yūjin forme une lame de glace, de la taille d'un petit couteau qu'il dépose délicatement sur le cou de la femme.
-Ne pense même pas à fuir. Murmure le garçon à l'oreille de la dame.
-Mon fils.. Pourquoi ?
-Demande à ton porc de mari… Enfin, pas sûr qu'il puisse beaucoup parler après notre passage…

Elle se met à sangloter et le garçon de glace soupire. En temps normal il l'aurait rassurée et aurait voulu l'aider. Là, elle le frustre davantage.
-Ferme le robinet, j'ai pas envie d'être trempé.
La fumée s'évapore et Yūjin voit enfin ses coéquipiers. Il note leur position et se tourne vers Kraven pour que son otage regarde son mari. Il est à un stade de frustration où la compassion s'est perdue dans le néant. Il écoute la réponse du cochon. Il s'attendait à davantage de résistance. C'est alors que Kraven exige qu'il tue lentement la femme. Un hoquet de surprise lui échappe et il fronce les sourcils. La haine dans la voix du flingueur est palpable. Il se mord la lèvre. Tué la femme ne le gêne pas. Mais pourquoi lentement ?

Mission 2: Éliminer la concurrence... Avec classe et efficacité !! [NTERDIT AU MOINS DE 16 ANS ] 26a0
TW : sang, propos pouvant choquer:
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Lo Po Bia Siratcha
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Lun 2 Mai - 21:21

Éliminer la concurrence

★ Feat : Crash Kraven – Khun YŪjin

Nya
Désabusée que le débat sur les sorbets conservent une telle ampleur si longtemps après l'incident, Siratcha observa ses comparses avec un certain mépris emprunt de lassitude. Pourquoi avait-il fallu qu'elle tombe à nouveau sur le Flingueur si tôt après leur première rencontre..? La veille seulement, elle le surprenait à assassiner trois Régulières de sang froid, et aujourd'hui il semblait déjà avoir tout oublié, voire d'avoir régressé mentalement..

Kraven avait au moins la présence d'esprit d'abonder dans le sens de la féline au sujet de cette fille adoptive, mais quelque chose dans cette déclaration clochait... La rédemption... A qui était-elle censée être due, cette rédemption ? Siratcha, elle, ne croyait pas en ce genre de fable populaire. La déchéance frappe une fois. Il n'y a aucune rédemption après que l'on ait déçu les siens. Il faut se montrer implacable et déterminé dès le début si l'on ne veut pas tomber en disgrâce.

Le discours du Flingueur semblait cependant avoir fait écho chez le fils de Khun qui marmonna quelques paroles presque inaudibles. La jeune chatte le regarda, le détaillant avec plus d'attention que précédemment. Il ne semblait pas très puissant, ni très adapté à l'ascension dans la tour, mais quelque chose chez lui avait capté l'intérêt de la Lo Po Bia. Quoi qu'il en soit, elle lui en sut gré de prendre sa défense alors que Kraven manquait de respect à sa famille une fois de plus.

Je ne me répéterai pas, Flingueur. Tu as insisté pour que je t'appelle ainsi, aies au moins la décence d'en faire de même pour moi.


Kraven refusa que le groupe se sépare, une perspective qui déplut profondément à la Fisherman. Leurs rôles étaient assez indépendants par nature pour qu'une cohésion de l'équipe ne soit pas nécessaire outre mesure. Elle feint d'acquiescer avec réticence, tout en sachant très bien qu'elle fausserait compagnie au duo dès qu'il lui serait possible de le faire.

Pour l'heure, cependant, l'important était d'obtenir ces informations rapidement. Siratcha observa le faciès porcin de leur indic', détaillant ses traits. Le fait d'avoir affaire à un être hybride ne l'étonnait pas plus que ça, étant elle-même une hybridation créée par la volonté de son chef de famille.

Elle suivit le tireur fou jusqu'à une cachette depuis laquelle ils n'auraient qu'à attendre que la proie dévoile sa position. La jeune femme campa sa position avec beaucoup de zèle. Un peu trop, d'ailleurs... Oreilles baissées sur le côté, pupilles dilatées à leur maximum et la queue battant l'air, elle était presque plaquée au sol, ses pieds fermement cramponnés sur le sol, comme dans l'attente d'un top départ. A plusieurs reprises, son corps fut parcouru de spasmes et sursauts dus à l'anticipation. Elle était en chasse et rien ne saurait lutter contre ce comportement, cet atavisme félin.

Lorsque la femme et le fils de Mee Tic trahirent la position de leur habitation, la chatte s'élança à toute allure dans cette direction, avant même que Kraven ne donne le top départ. Elle fut la première arrivée devant la porte, tremblant d'excitation à l'idée de pouvoir se défouler un peu.

Le Spear Bearer se chargea de faire sortir tout ce beau monde à l'aide d'une grenade fumigène, et, dans la panique, le père, la mère et l'enfant se retrouvèrent pris dans les mailles du filet. Siratcha agrippa l'enfant et le força à coopérer en effectuant une clé de bras. Elle se pencha vers son oreille pour lui murmurer quelques paroles dans un ton aussi menaçant que fou :

Vas-y, débats-toi ! Fais-moi plaisir et débats-toi pour que je puisse avoir une raison de t'écorcher vif.


Assez logiquement, l'enfant fut tétanisé par la peur et une odeur d'urine s'éleva bientôt jusqu'aux narines de la chatte qui renâcla.

Espèce de sale petit déchet... Tu n'as rien dans le ventre.


Elle resserra de plus belle sa prise sur l'enfant qui commençait à geindre et pleurer, autant de douleur que de peur. Elle le sentait trembler de tous ses membres et cela ne faisait que l'exciter davantage.

Pendant ce temps, le Flingueur tirait les vers du nez d'un Mee Tic complètement désemparé et au bord des larmes. Lui aussi était faible. Il ne méritait que la mort et rien de plus. Lorsque Kraven intima à l'équipe de tuer les otages, la jeune féline exulta intérieurement. Elle aussi tremblait, mais pas de peur.

Brusquement, elle relâcha l'enfant et le poussa violemment au sol. Ce dernier s'était à peine relevé que Siratcha jeta à ses pieds l'une de ses armes, s'emparant elle aussi d'un Crochet.

Prends-la ! Si tu refuses, je te tue sur le champ. Tu as trois chances de me toucher. Si tu y parviens, je te laisse dix minutes d'avance avant de te chercher.


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Crash Kraven
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Ven 6 Mai - 10:19

Un problème lié au passé ?

Je le flingue !

Feat Siratcha & Yuljin



Quel pied de voir cette affreuse saloperie se lamenter sur son funeste destin...  Voilà ce que ça donne quand je suis un peu énervé: il fallait définitivement en finir avec cette histoire et ça se passait de la meilleure des manières possibles. Vas-y espèce de sale porc chanceux ! Agites-toi dans tous les sens, hurles pitoyablement le nom de ta putain de famille, pleure toutes les larmes de ton corps, insultes-nous, maudis-nous, jure de nous buter jusqu'au dernier... Etc etc...Et je m'en branle !  

" Mais ta gueule !!! Tu vois pas comment c'est génial ça hein ? Regardes ta putain se faire désosser comme une bonne grosse truie ! Mate ton courageux petit porcinet se faire déglinguer comme un homme ! Ils sont pas géniaux mes nouveaux copains hein ? C'est de l'art, c'est de la balle, c'est le pied, c'est magnifique !!" Clamais-je en hurlant de rire comme un fou furieux démoniaque sans compassion.    

Et une fois que tout cela fut fini, je soupirais de bonheur. Un bonne petite vengeance de derrière les fagots me procure toujours une sensation de bien être... certes temporaire... Mais jouissive.  Il pleurait, il sanglotait puis notre Mee Tic devint un mur de pierre amorphe: ah oui ! Pour le coup, on pouvait dire qu'on l'avait brisé.


" Dis moi Gros Porc... Juste comme ça... Si mes souvenirs sont bons, je crois que tu dois avoir encore des amis ou de la famille dans le coin non ? " Demandais-je d'un ton devenu plus calme, plus cool presque.

Il ne répondait pas. J'aimais pas ça alors je lui reposais encore une fois la question. et il ne répondait toujours pas. Il était choqué ?! Il était dans un autre monde ? Limite qu'en lui tournant le visage, je lui brisais presque la nuque pour observer... Putain de visage vide, va falloir que je le réveille: d'un seul  coup, je lui arrachais son oreille gauche en tirant dessus d'un coup sec comme le gros sauvage que j'étais et je lui enfonçais son morceau de chair inerte dans sa gueule jusqu'à ce que ça le réveille. Au moins, c'eut le mérite de le réveiller et il me jura qu'il n'avait personne. Qu'ils étaient seuls. Et quoi encore ? Quand t'es un foutu indic comme toi, t'as forcément des putains de relations. Gros menteur ! J'aime pas ça: je lui arrachais l'autre oreille et le lui enfonçais dans le gosier en le forçant à bouffer et à avaler ! Tiens ! Ça devrait rappeler quelque chose à Chatounette, ça ! Il devint blanc le con, il va tomber dans les pommes ! Et il continue de jurer qu'il n'y a plus personnes: il agit toujours seul, il se planque, il écoute, il ne dit rien, il vérifie ses sources par lui-même et ensuite il vend aux plus offrants sans jamais se faire voir. À l'ancienne qu'il dit...Il me le jure, il ne cesse de le répéter. Et à force de lui éclater sa face sur le sol jusqu'à ce que son visage devienne une épave difforme alors qu'il ne cesse de jurer qu'il n'a personne, il ne dit plus rien. Il était mort. Et moi, je m'étais calmé. Je me dirigeais silencieusement vers les deux corps inertes, je les traîné comme si rien n'était pour les jeter sur la carcasse morte du Porcinet. Je brûlais leurs corps et contemplais tout cela silencieusement en m'allumant une clope.

   
" C'est marrant comment, en même pas une minute, trois existences disparaissent de ce monde. Adieu vie de rêve, adieu bonheur familial, adieu petit bonhomme qui aurait pu devenir quelque chose de grand ou.. de Pas grand..." Déclarais-je d'un ton mi philosophique, mi diabolique.

Je leur fis signe de me suivre jusqu'à me diriger non loin vers l'entrée d'une grotte. D'un signe de la main, je leur ordonnais de s'arrêter. On ne me la faisait pas et j'étais persuadé qu'ils avaient placé tout une armada de capteur afin de signaler toute présence à l'entrée de la grotte. Du moins, c'est ce que j'aurais fait. Ou, si ce n'est pas le cas, j'aurais posté un bonhomme pour surveiller la zone. Bien planqué... En mode sniper avec un moyen de communication. Je jetais la clope par terre puis me tournais vers Siracha et Yuljin.


" La Grotte des Décharnés... C'est un nom de code: ça signifie que c'est un certain type de topographie. En l'occurrence, on va avoir droit à une grotte sur trois niveaux avec, à l'entrée et à un moment, deux embranchements qui nous permettront d'accéder tout en bas. C'est là que cette sale pute se trouve et c'est là qu'elle contrôle tout. Ça sera un endroit bordélique avec des planques partout , idéales pour tenir une embuscade ou poser des pièges. Souvenez-vous d'un truc: tous les moyens seront bons pour nous buter et il n'y a aucune limite, ni aucune règle."
Expliquais-je.

" Cependant, cette salope n'est pas aussi dingue que moi. Elle ne sera pas capable d'aller aussi loin que moi car elle est prévisible et ça peut nous sauver la mise. Maintenant, vous avez le choix: on se sépare ou on on reste ensemble. Dans tous les cas, faites gaffe à tout ce qui vous entourera, écoutez votre instinct et n'ayez aucune pitié car ils n'en auront aucune pour vous. On a affaire à une petite armée sous-moi. Vous voulez faire quoi ?"
 Poursuivis-je alors que je jetais de nombreux et discrets coups d’œil à la recherche d'un tireur embusqué ou de quelques dispositifs pour faire sonner l'alerte.

 




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Khun Yūjin
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Jeu 19 Mai - 20:52
Mission 2: éliminer la concurrence

La main de Yūjin tremble. Il serre les dents et fixe le corps de la femme. C’est la première fois qu’il tue une personne de sang froid, sans que le combat ne soit  engagé. Il déglutit avec difficulté et grimace. Qu’est-ce que ça veut dire ? Pourquoi ? Il se mord la lèvre. Il n'avait jamais ressenti cette fureur du sang envers une autre personne qu’un membre de la famille. Il essaie de calmer sa respiration et serre le poing tremblotant.  Il a tué une femme qu’il ne connaît pas, qui ne lui a rien fait, tout ça pour la haine de son coéquipier. Il lui lance un regard et sursaute en entendant ses paroles. En quoi c’était génial ? "Tssss. Reprends-toi Khun. Tu en auras d’autres des comme ça. Regarde dans quel état tu es? Tu comptes te venger ? Tu n’es qu’un gamin de grande famille, tu connais rien. Reprends-toi bordel !"

Il lance un regard à Siratcha alors que le petit est mort lui aussi. Une arme à côté de son corps. Elle a choisi le jeu… il était évident qu’il ne pourrait jamais la battre. Même sans armes elle aurait fait qu’une bouchée du petit. Il sourit. Sauf qu’il avait quand même eu la chance de prouver sa valeur. À la femme il ne lui a laissé aucune chance, dominé par un sentiment de puissance dont il avait été victime petit. Vivement qu’ils dégagent de là. L'odeur malsaine que dégage cet endroit commence à le mettre mal à l’aise. Yūjin se rend compte qu’il fixe encore le gamin quand Sira se penche pour ramasser l’arme qu’elle a prêtée à sa proie. Un sourire en coin se dessine sur le visage du Khun. Ce fut plus rapide qu’il imaginait. "Lentement" avait demandé Kraven.

Yūjin regarde l'homme détruire le cochon. La violence dont il est témoin le laisse de marbre. Ça ne le concerne plus. Il observe sans bruit, se demandant qu’elle rage anime Kraven en l’instant présent. Il note dans un coin de sa tête de jamais rien faire qui pourrait être interprété comme de la trahison… Il jette un coup d’œil dehors mais ça reste calme. Personne ne semble débarquer. Tant mieux. Quand il regarde de nouveau son coéquipier, les flammes dévorent les corps. Il grimace, détestant le feu. C'est bien trop chaud.

Les paroles de Kraven arrivent aux oreilles du Khun qui hausse les épaules. “Marrant” n’est pas le mot qu’il aurait choisi. Mais soit. Il ne se fait pas prier de partir et sort en vitesse, loin de cette odeur de viande brûlée.

Arrivé devant la fameuse grotte, il s’arrête au signe de Kraven. Les choses sérieuses semblent commencer. Il écoute, maudissant l’absence de scout ou de light bearer. Mais il n’a pas le temps de se poser davantage de questions,  écoutant les consignes de Kraven. Il est incroyable. Il ne semble pas capable de parler sans dire une insulte. Il réfléchit. Il n’est pas stratège… Aucune des solutions n’est parfaite.

-Se séparer permettrait de parcourir bien plus de terrain et on serait plus discret, mais c’est prendre le risque d’être facilement en danger si l’un de nous tombe sur trop d’ennemis. Rester ensemble peut nous perdre du temps, mais on pourrait être plus efficaces à trois. Ou pas, si on arrive pas a s'entendre.

N’étant pas rodé ensemble, ça pourrait facilement devenir compliqué. Ils pourraient se déranger en voulant s’aider.

-Tu en penses quoi, Miss Lo Po Bia ?

Voulait-il se dédouaner de toute prise de décision ? C’est fort probable oui. Il a donné son point de vue plutôt bancal, mais ne discutera pas le choix pris part les autres. Les deux possibilités ont leurs avantages et leurs inconvénients.

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Lo Po Bia Siratcha
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Sam 21 Mai - 10:17

Éliminer la concurrence

★ Feat : CRASH KRAVEN – KHUN YŪJIN

Nya
Une fois le jeu terminé, les remords vinrent accabler la jeune femme aux traits félins. Pas ceux d'avoir tué, non : ceux d'avoir obéi à une personne qui ne représentait aucune autorité. Elle se promit de ne plus tomber dans ce genre de piège à l'avenir ; elle serait la seule maître de sa destinée et de ses actions. Même s'il était pertinent de laisser le Flingueur agir dans ces circonstances, cela ne fit que renforcer le besoin de se désolidariser de cet homme, ne serait-ce que pendant un temps.

Siratcha écouta avec une certaine impatience le briefing du pistolero sur la Grotte des Décharnés. Elle n'était pas encore habituée à travailler de concert avec quiconque, et la position de Fisherman ne leur apprenait pas réellement cela : un Pêcheur est capable d'autonomie en toute circonstance, c'est ce qui le définit.

Lorsque Khun lui demanda son avis, la chatte s'empressa de le donner :

Je me sépare.


Elle ne donna pas plus d'explication avant de disparaître en sprintant dans la caverne où se cachaient ses proies. Les questions qu'elle souhaitait poser nécessitaient qu'elle soit seule, au risque sinon de se voir affubler du titre de traîtresse à sa propre patrie.

La Lo Po Bia s'enfonça dans la grotte en faisant preuve d'autant de vigilance que possible, ce qui lui permit d'esquiver les premiers pièges, grossièrement dissimulés dans les aspérités rocheuses alentours.
Cependant, plus elle progressait et plus les stratagèmes semblaient évoluer et se complexifier, jusqu'à ce que, inévitablement, la jeune femme se prenne le pied dans un détecteur enterré sous le sol. Un déclic s'ensuivit immédiatement après, et une fléchette vint se planter dans le flanc de la chatte qui râla de douleur en agrippant cette dernière pour la retirer.

Elle sentait son côté gauche s'engourdir légèrement, et rendre ses mouvements plus lents, plus difficiles à maîtriser. Le piège avait dû être enduit d'une quelconque substance anesthésique, et elle ne devait son salut qu'aux gènes dont elle avait hérité. Une personne de faible constitution aurait été stoppé net, tandis que Siratcha put se contenter d'abandonner la course pour adopter un pas plus lent, plus précautionneux. Elle mobilisait désormais tous ses sens pour déceler la moindre irrégularité.

Malgré cela, elle fut victime d'un autre piège qui, après avoir été déclenché, fit se tendre un fil de fer acéré qui lacéra la jambe droite de la jeune femme. Elle serra les dents, pressant sa main sur la plaie ouverte. Qu'importe, elle devait trouver FUG avant ses camarades.

Ce n'est qu'après une dizaine de minutes à déambuler dans ce dédale rocheux qu'elle trouva le premier membre de l'organisation qu'elle recherchait.

Hé, toi ! Où est ta chef ? J'ai des questions et vous allez y répondre.


Bien entendu, la seule réponse qu'elle obtint fut un geste obscène et la promesse d'un combat alors que le sbire dégainait une épée.

Va te faire foutre, sale chat de gouttière !


Dégainant deux de ses Crochets et armant le dernier sur son Reel Inventory, Siratcha agressa l'homme qui osait lui tenir tête. S'il ne parlait pas, alors il ne méritait pas de gâcher davantage d'oxygène.

Le combat fut court mais intense et le sbire se retrouva bientôt planté au niveau du torse, après avoir échangé quelques passes d'une simplicité aberrante pour la chatte. Le dernier effort du sbire fut de vider ses poumons dans un appel à l'aide qui résonna dans la caverne. La Lo Po Bia n'avait pas anticipé que cet idiot suicidaire puisse encore crier après ça ; elle l'égorgea et poursuivit son chemin, laissant derrière elle deux traînées de sang : l'une pour le sbire, et l'autre provenant de sa propre cuisse.

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Crash Kraven
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Jeu 9 Juin - 7:37

Un problème lié au passé ?

Je le flingue !

Feat Siratcha & Yuljin


Tout le monde ferait comme bon lui semble: chacun son destin comme on dit. Et, soit dit en passant, j'avais clairement autre chose à foutre qu'à jouer le rôle de leader. En parlant de destin, j'avais rendez-vous avec celui-ci et je n'avais aucune intention de prendre le moindre gant avec: pas de pitié pour les croissants comme on aurait pu dire. Glaçon avait bien pesé le pour et le contre tandis que Chatounette déclara qu'elle irait seule. Rien à foutre, elle se démerde alors: elle est assez grande pour s'en sortir. Mon visage n'exprima rien du tout à son annonce. En ce qui me concernait, les choses étaient bien plus simples: on avance, on fait gaffe et on massacre. Finalement, je me retrouvais avec Glaçon.  

" Elle se démerde la Chatounette..." Murmurais-je le regard vide en la voyant se barrer.

" J'espère juste qu'on aura pas à lui sauver les miches..." Chuchotais-je en sortant lentement mon flingue et en y ajoutant mon silencieux.

" Parce que, crois-moi bien que si c'est le cas,je lui arrange son portrait à cette conne." Soufflais-je en crachant par terre, inspirant et expirant plusieurs fois.

Je jetais plusieurs coups d'oeil, j'étais tendu comme un slip, ça ne m'arrivait pas souvent quand on y pense...  Sûrement que j'étais dans cet état de concentration quand ma vie était en jeu. et elle était en jeu ma vie, je tenais pas à clamser comme ça: je repérais les points qui m'intéressaient et deux ou trois chemins rapidement.

" Puisqu'on est tous les deux, option numéro un tu fais strictement ce que je te dis de faire et tu survis à peu près. Ou option numéro deux, tu fais comme la Conne de Chatte et je donne pas cher de ta peau. À toi de voir." Déclarais-je avec le sourire des mauvais jours.

Après quelques instants à attendre la réponse du Prince, je soufflais rapidement plusieurs fois et m'élançais. Le jeu pouvait commencer. Je n'avais pas le temps de tout expliquer, il fallait agir rapidement, s'il choisissait l'option numéro un, il devrait suivre mes pas et faire tout ce que je lui dirais. S'il suivait l'option numéro deux ? Bah qu'il ne se fasse pas tuer ou massacrer parce que venir lui sauver les miches, c'était pas du tout prévu au programme: ce serait chacun pour sa peau... En apparence en tout cas.

Je m'élançais rapidement vers le chemin du centre: ça zigzaguait de gauche à droite et de droite à gauche sur cent ou deux cent mètres. Glaçon peut-il se rendre compte à quel point je ne fais pas de bruit ? Je marche rapidement, je ne cours pas mais mes pas ne font pas de bruit, c'est sûrement à cause de ma façon de poser mes pieds. Deux rayons lasers apparurent soudainement sur nos fronts: un à gauche et un à droite. Des viseurs automatiques... Temps de réactions: dix secondes. Vite ! je me dirige vers la source et tire sur son origine: le bruit du silencieux fait son effet et le bruit de la destruction de l'objet se fait quand même entendre. Au glaçon de jouer ! Dans cette histoire, puisqu'on est deux, il est naturel que l'un surveille le cul de l'autre. Cette connasse avait mis en place des mitraillettes automatiques pour tirer sur tout ce qui bougeait mais le temps de réaction était toujours le même: dix secondes. Ça cible, ça vise, ça tire. je ne connaissais que trop bien ce système pour l'avoir pas mal utilisé. On trouva vite une paroi pour se réfugier: bien nous en prîmes car j'entendis des bruits de pas. Je me planquais,jetais un rapide coup d'oeil et regardais Glaçon. Avec ma main gauche, je montrais le chiffre deux avec mon index et mon majeur. Je me fiais au bruit de leurs pas: l'un semblait se déplacer sur la gauche et l'autre sur la droite. L'un ou l'autre marchait un peu plus lentement que l'autre. Je ne me risquerais pas à regarder leurs positions, il y avait plus simple à faire: on les surprend, on les zigouille, on avance. En collant mon index et mon majeur, je fis un signe rapide sur la gauche puis un autre signe rapide sur la droite: ça signifiait qu'il y en avait un qui avançait  vers la gauche et l'autre vers la droite. Je fis signe à Glaçon de s'occuper de celui de gauche tandis que je m'occuperais de celui de droite. Je lui indiquais silencieusement le moment d'agir: il fallait qu'on agisse de concert.


Et,au moment où je surgis de ma planque pour tirer sur ma cible, j'entendis un déclic: des viseurs s'activèrent et des mitrailleurs automatiques s'activèrent se mettant à tirer en rafale sur la zone où Glaçon et moi, nous nous situions. Je tirais plusieurs coups sur ma cible, une de mes balles lui explosant la tête. Vite,je voulais me planquer derrière ma paroi mais une balle perdue atteint ma cuisse. J'avais pas eu le temps de voir ce qu'avait fait Mister Sorbet: tout ce que je savais, c'est que j'avais éclaté la cervelle du mec, que ça continuait à tirer en rafale et que j'avais une balle dans la jambe. Je rageais: où est ce que cette pute avait pu dégoter ce genre d'arme ? En tout cas, ça commençait bien cette histoire.    
   



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Khun Yūjin
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Ven 1 Juil - 9:51
Mission 2: éliminer la concurrence

Au moins la Lo Po Pia sait ce qu'elle veut se dit mentalement Yūjin en passant sa main dans ses cheveux. Il l'observe jusqu'à ce qu'elle disparaisse de sa vision. Ses coéquipiers ont vraiment le sang chaud. Il ne fait pas cas des réflexions de Kraven concernant Siratcha. Il commence à s'y faire.

-Moi j'irai si elle à besoin d'aide. C'est notre camarade. Ceux qui abandonnent leurs camarades sont des moins que rien. T'es peut-être une grosse enflure mais je ne pense pas que tu sois un moins que rien.

Il y est allé peut être un peu fort mais l'autre avait besoin d'un choc. Une insulte marche généralement assez bien quitte à se prendre un coup . La respiration saccadée du flingueur est dérangeante. Le bleuté fronce les sourcils. Chacun sa manière de dissimuler ses peurs, mais là il faut absolument qu'il retrouve ses esprits. Yūjin fourre ses mains dans ses poches. De l'extérieur on pourrait le croire nonchalant et sûr de lui mais le tremblement de celle-ci nuirait à sa fichue fierté. Il flippe un peu. Cette peur de ne pas être à la hauteur le tiraille depuis qu'il fut jeté de la famille. "Khun" est devenu un simple titre qu'il ne mérite pas.

-Si je voulais faire comme Miss Lo Po Pia je ne serai déjà plus là à te regarder souffler comme un bœuf.

Il suit Kraven de prêt en se calant sur son rythme de course. Il sourit du coin des lèvres alors que l'idée de savoir qui est le plus rapide des deux fait mouche dans son cerveau. Mais ce n'est pas l'endroit. Leurs pas sont silencieux et le type aux flingues à retrouver une respiration normale. Les sens en alerte, l'enfant de glace remercie l'absence des bruits des bruits parasites.

Yūjin louche sur le rayon laser apparaissant sur son front. Déjà repéré ? Deux bangs de shinsoo se forment pour commencer. L'un sera offensif et l'autre défensif. Le gamin réagi moins vite que son camarade. Une des armes adversaire est déjà hors service qu'il n'a pas vraiment bougé. Il fronce les sourcils et il envoie le bang de défense vers Kraven. Un bouclier de glace se forme entre l'homme et les tirs qui le prennent pour cible. Il n'a qu'à s'occuper de celles qui sont devant. Lui s'occupe de ses arrières. Le problème c'est que personne n'est derrière lui… Le bruit l'alerte mais c'est trop tard, son bouclier prend place qu'après que quelques balles l'ont touché. Il rage et envoie une vague de Shinsoo dans leur direction se laissant sans protection. La vague n'est pas condensée. Il à choisi une attaque de zone plutôt qu'un coup direct. Le but est surtout de créer un bouclier. Il ne sera pas efficace longtemps mais devrait suffire.

Tous les deux finissent par se réfugier derrière une paroi. L'autre lui fait des signes mais Yūjin a compris. Lui aussi à des oreilles. Par contre, il hoche la tête pour signifier qu'il a compris. Il s'occupe du gars de gauche. Il n'est pas sûr de pouvoir assurer une nouvelle protection de Kraven. Tant pis.

Clairement, le bouclier n'avait pas tenu assez longtemps. Yūjin rage quand une nouvelle rafale les surprend. Cette fois il a le temps de se protéger mais sa blessure est douloureuse. Son homme est en face de lui, pas le temps de faire dans la dentelle. Cette fois un Bang condensé de shinsoo fonce sur le type. La vitesse et la puissance rendent la glace perforante. Il grimace en voyant qu'il a visé la gorge. Il semblerait que ce soit sa manie du jour de dégorger ses adversaires…. Cette fois c'est de la légitime défense.

Il jette un œil à son camarade. Et soupire en voyant que tout va bien. Maintenant il doit se rapprocher.

-10 secondes c'est ça ? Si je forme un bouclier le temps de la rafale, tu peux les détruire pendant leur recharge ? On sera à découvert mais j'assure la défense. Je peux encaisser ça. Mais ça ne marchera que deux fois, sauf s'ils sont vraiment idiots. Avec ça on devrait pouvoir les déstabiliser… Ils vont devoir revoir leur plan, c'est là qu'on attaquera vraiment. Tu prendras la suite des opérations. Je suis ton bouclier.  

Avoir pris les rênes le temps d'une ou deux actions à redonner vie au bleuté. Sa réactivité est revenue, et il n'a pas l'impression d'être laissé de côté. Il fixe la tache de sang de son camarade.

-Il faut bander ça avant. T'as besoin de pouvoir marcher comme il faut.

Son regard louche sur ses propres vêtements est devenu rouge et il soupire. "Moi aussi, j'ai nos vies en gardiennage je n'ai pas le droit de flancher"

-Je peux m'occuper de ta blessure. J'aurais besoin d'aide pour la mienne. On ne sait pas quand on pourra se mettre à l'abri, on devrait s'en occuper maintenant… Non ?

Yūjin sort des bandages rudimentaires de sa pocket et soupire. La balle à traverser, ça lui évite de devoir trifouiller la chair.  Après avoir bien serré la blessure de son camarade pour lui éviter une hémorragie inutile, il hésite. Il bouge son épaule, peut-être qu'il pourrait continuer.


Après les soins, Yūjin forme un bouclier de glace autour d'eux et s'avance. Il tousse quand le déluge leur tombe dessus. 10 secondes… Son bouclier se brise laissant champ libre à Kraven. Et rebelote. Le bouclier prend place le temps que se déchaînent les balles. Yūjin tourne la tête et fronce les sourcils. Il y a un type à leur gauche. Comment est t'il arrivé là ?
Quand le bouclier explose, cette fois il lance un Bang offensif qui finit sa course dans le bassin du gars. Mais il n'a pas dû le tuer. Il réserve sa force pour la protection de Crash et de lui-même.
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Lo Po Bia Siratcha
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Lun 4 Juil - 18:37

Éliminer la concurrence

★ Feat : Crash – YŪjin

Nya
Les effets de la toxine continuaient de se propager lentement mais sûrement, engourdissant les membres de la féline de milliers de petits picotements. Elle poursuivit néanmoins sa progression dans les boyaux de la terre, profitant de sa vision féline pour se déplacer sans avoir besoin de source de lumière.

Comme elle l'avait pensé, l'appel à l'aide de sa première victime était arrivé jusqu'aux oreilles de ses partenaires. Deux d'entre eux arrivèrent au pas de course, armés et surtout accompagnés d'Observers. Au moins l'un d'entre eux devait être un Scout. Quant à l'autre, Siratcha espérait que ce ne soit pas un Spear Bearer. Ce combo se révélerait mortel, même en combat rapproché.

Se cachant in extremis derrière des aspérités rocheuses, la chatte évita le balayage radar de la machine volante pendant que l'un des mercenaires du FUG faisait le rapport de la situation.

Là, au sol ! Des traces de sang. Je dirais une personne seule, sûrement blessée par un piège.


Ce n'était qu'une question de secondes avant qu'on retrouve sa trace, aussi n'avait-elle plus le choix. Surgissant d'un bond sur ses nouvelles proies, la Lo Po Bia tenta une attaque aérienne qui fut malheureusement esquivée par le Scout à la rapidité surprenante. Ce dernier dégaina une Aiguille tandis que son camarade pointa sur la chatte le viseur de son arme, paré à faire feu.

Abandonnant immédiatement le Scout, la furie orange se rua sur son second adversaire, envoyant ses Crochets sur lui pour réduire au maximum la distance qui les séparait l'un de l'autre.
Surpris par la tactique, l'homme tira par pur réflexe. C'était un pari risqué du fait que Siratcha se trouvait entre lui et son camarade, mais le tir fit mouche et la balle traversa le bras gauche de la féline, lui arrachant un cri de douleur et la déstabilisant dans son attaque.

A cet instant précis, elle regrettait d'avoir foncé tête baissée. Peut-être aurait-elle dû accompagner le Flingueur et Khun un peu plus longtemps avant de se séparer d'eux... Mais il était trop tard pour cela, et ils n'auraient fait que la gêner dans sa quête de réponses, de toute façon.

Prenant appui sur le sol, la Fisherman se projeta jusqu'à sa cible ; elle était enfin à portée et n'hésita pas une seconde. Dans un bruit de chair déchirée, le Crochet trancha la gorge autour de laquelle il était venu s'enrouler, recouvrant de sang le visage de la tueuse. Ne restait plus dès lors que le Scout vers lequel la jeune noble se retourna... pour ne trouver personne. Elle était pourtant sure que ce dernier était resté sur place...

Soudain, une douleur aiguë se fit ressentir dans son flanc. L'Aiguille du Scout venait de s'y planter, et la chatte esquiva par instinct, mais trop tard. Pourquoi ne l'avait-elle pas entendu se déplacer ? Elle dont les sens sont pourtant si aiguisés se sentait à présent menacée par la simple existence de cette personne.

Elle fit un bond en arrière et le Scout en fit de même. Désormais, ils se toisaient, séparés de quelques mètres seulement. La chatte portait sa main à son côté droit d'où s'écoulait abondamment du sang. Sa tête commençait à tourner et cela n'était pas prêt de s'arranger, elle entendait déjà derrière elle plusieurs bruits de pas qui annonçaient l'arrivée des renforts. Elle devait finir ça et vite : aucun de ces sbires ne lui donneraient les informations dont elle avait besoin.

Rassemblant toutes ses forces, elle envoya ses Crochets en direction de son adversaire. Bien sûr, il ne se ferait pas avoir par un coup aussi frontal et basique, mais cela lui donna l'ouverture suffisante pour prendre parti de la situation. Elle attendit que l'homme esquive et pose à peine pied à terre pour bondir sur lui tel un véritable chat. Lacérant le jeune homme à l'aide de toutes les armes qu'elle possédait, laissant parler toute sa rage. elle ne s'arrêta que lorsque son corps n'en put plus.

Lorsque les hommes de main du FUG arrivèrent, ils trouvèrent la jeune chatte assise à califourchon sur ce qui ressemblait vaguement à un monticule informe de chair ensanglantée. Elle-même ne devait sa survie qu'à sa constitution extraordinaire, mais elle avait enfin rencontré sa propre limite.

Elle n'entendit que de manière étouffée les voix qui parvenaient à ses oreilles engourdies par la perte de sang et le poison qui s'était propagé dans son corps. A bout de forces, elle s'écroula sur le sol dans un bruit sec.

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Crash Kraven
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Lun 1 Aoû - 18:41

Un problème lié au passé ?

Je le flingue !

Feat Siratcha & Yuljin


Un putain de jeu de massacre en mode escape game de l'espace ! Et ça me saoule, ça m'énerve, ça me donne des envies pas très nets et des désirs très peu recommandables. Le pire, dans tout ça, c'est que j'ai qu'un putain de foutu flingue alors que mon imagination joyeuse et fertile voyage vers d'autres horizons qui feraient passer un film gore des temps anciens pour une belle comédie romantique. Et j'en ai marre que ça tire merde !!!  Je pris le bandage du glaçon, l'entourait contre ma jambe en ruminant tandis que je voyais Maître Sorbet créer un mur de glace pour nous protéger. 10 Secondes ? Est ce que c'était suffisant ? Un rire sadique se dessina sur mon visage.

" C'est plus qu'il m'en faut. J'ai encore ces bouffons à flinguer et après on sera tranquille pour se soigner. Ce sont des armes automatiques: des mitraillettes automatiques qui tirent au moindre mouvement. Avantage: ça fait carnage. Inconvénient: quand il y a plus de balles, tu passes pour un trou de balles. Et justement, je vais faire passer ces bâtards pour les pires trous de balles que cette putain de tour de mes deux ont connu. "  Annonçais-je en m'allumant une clope tout en riant.

Je jetais un dernier coup d’œil, histoire de localiser les pièges, la sortie et les derniers survivants. Ça me valut une salve mais j'évitais les balles en me planquant rapidement. Puis, je regardais le Khun.


" Dix secondes, c'est ça ? Ces mitraillettes automatiques tirent à une cadence de dix balles toutes les une seconde. Donc, cent balles pendant dix secondes. ou un truc comme ça et c'est disposé à trente degrés à gauche et cinquante degrés à droite. Putain d'amateur ! Ils savent pas placer des armes comme ça correctement: le diable se chargera de leur enseigner la bonne méthode à ses fils de putes, c'est moi qui te le dit. La sortie est droit devant nous. Tu me dis quand t'es prêt Glaçon !" Lançais-je en séparant mon flingue en deux.   
   
Quand il me fit signe qu'il était prêt et quand je l'étais moi-même, il était temps de s'amuser. Rapidement, en sa compagnie, sachant qu'il me protégerait des attaques des pistolets mitraillettes, je courus, ciblais les derniers couillons qui avaient eu l'audace de vouloir me faire chier et de s'opposer à ma merveilleuse rencontre avec ma "gamine."  De mon arme gauche, je tirais plusieurs fois en ciblant les burnes d'un des adversaires, en les lui explosant et en lui éclatant la cervelle. Et, comme j'étais sadique, je faisais de même pour les autres: plus de tête, plus de couilles, les derniers casses couilles serviront de nouilles à ce Diable d'Andouille. En la compagnie de Glaçon, nous pûmes nous en sortir sans top de dégâts et étions dans l accès en direction du dernier étage. putains d'escaliers en pierres en colimaçon, putain de planques en pierres qui te racle les genoux. Soudain, je m'arrêtais: il était temps de profiter d'une petite pause pour vraiment se soigner. D'un signe de la main, je fis signe à Sorbet de me soigner et de soigner tandis que je jetais ma clope sur le sol et que je l'écrasais.

" On arrive à la fin de l'aventure: j'espère que la Chatounette s'en tire bien." Soupirais-je d'un air renfrogné. Et j'espérais aussi que ma prétendue fille allait bien car il était temps d'avoir une conversation entre une Père et une Fille en mode... Familly Crach bien sûr !  


notes
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Khun Yūjin
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Ven 2 Sep - 21:38
Mission 2: éliminer la concurrence

Yūjin essaie de se concentrer sur les paroles qui ont de l'intérêt pour la mission. En résumé, tant qu'il arrive à protéger son camarade le temps des slaves, ils seront rapidement en sécurité. Très bien. C'était facile. Trop facile. Yūjin n'aime pas trop ce genre de facilité qui cache toujours une couille derrière.

Le Khun à pas mal de difficultés face à ce langage du bas peuple. Malgré tous les défauts de sa famille, il y avait une certaine forme de bourgeoisie distinguée. Cet homme-là enchaîne les insultes comme un Khun enchaîne manipulation et coup bas.  Pour l'enfant des glaces, le flingueur est vraiment un étrange spécimen. Miss Lo Po Pia lui manquerait presque. S'il était du genre à s'attacher facilement.

-Si tu l'dis je te crois. Réponds Yūjin alors que Kraven exprime toutes sortes de très belles choses à l'encontre de leurs ennemis. Ils ont dû placer les armes à la vite dans un lieu clos.. mais lui, il n'y connaissait rien. La gâchette facile doit sans aucun doute avoir raison.

-Je suis prêt.

Kraven s'élance et dès que les armes automatiques se déclenchent, un dôme vient  protéger l'homme. Laissant une ouverture pour que Kraven puisse tirer de son côté. Il avait noté l'emplacement des mitrailleuses pour bloquer seulement les tirs. 10 secondes.  Il semblerait que ce soit le maximum pour le moment. La dernière balle explose le bouclier et Yūjin soupire. Il va devoir travailler cette technique. Peut-être que l'homme en train de faire le ménage pourrait l'aider à s'entraîner. Mais il n'a pas le temps de penser à ça. Il avance avec Kraven, se concentrant sur la défense, essayant d'ignorer la folie meurtrière de son camarade. Étonnant qu'il arrive quand même à se synchroniser sans trop de difficulté avec ce bourrin des temps modernes. Penchant la tête sur le côté, il laisse ses pensées divaguer sur l'utilité de son camarade. Contrairement à ceux avec qui il a déjà fait équipe, celui-là semble être quelqu'un d'intéressant. Un pion précieux.  Puis il secoue la tête. C'est surtout un type qui à l'air imprévisible. Il ne peut pas le voir comme un simple pion.  

Il manque de rentrer dans son coéquipier alors que ce dernier s'arrête. La montée des escaliers l'avait pas spécialement essoufflé alors pourquoi ils s'arrêtent ? Oh. Une douleur lui rappelle qu'il est blessé et qu'il serait intéressant de se soigner avant de continuer.

-Je l'espère aussi.

Yūjin soigne les blessures de Kraven. Il faudra sans doute revenir dessus plus tard pour éviter l'infection. Il reste cependant alerte. Leur présence n'est plus un secret. Il est même étonné de ne voir personne débarquer en renfort. Il n'avait pas fait attention mais la possibilité d'avoir croisé des observateurs est assez grande.  Le garçon espère que Siratcha va bien. Il force les sourcils en voyant l’une des plaies du type. La cuisse semble avoir reçu une balle. Après une inspection précaire, il comprend qu’elle à traversé. Au moins, elle ne semble pas avoir touché des points vitaux. Yūjin se soigne également avec un peu plus de difficultés. Quand c’est chose faite, il s’étire en soupirant. Il ferait bien la sieste, mais il n’a pas ce loisir. Ils doivent se mettre en route.

-Je te suis.
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Lo Po Bia Siratcha
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Mer 21 Sep - 15:44

Éliminer la concurrence

★ Feat : Crash - YŪJIN

Nya
Accompagnée par un grognement confus de son cru, la jeune chatte reprit enfin connaissance. Il lui fallut un certain temps pour reprendre pleinement possession de ses cinq sens, et surtout de sa situation. Elle était couchée sur le sol, pieds et poings liés, un tissu dans la bouche en guise de bâillon.

De l'autre côté des barreaux de la cellule de Siratcha se tenait une jeune femme. Celle-ci l'observait, bras croisés, comme on détaille un gibier après sa prise, un retournement de rôles que la Fisherman n'appréciait que peu.

Non sans peine, la Lo Po Bia se redressa en position assise et parvint à cracher son bâillon pour apostropher l'inconnue.

C'est toi, la fille de cette espèce de fou furieux, n'est-ce pas ?


Aucune réponse. Son interlocutrice se désintéressa de ce début de conversation et retourna s'asseoir sur une table posée dans un coin de la salle, son regard désormais rivé sur la porte d'entrée. Elle attendait les deux autres, c'était certain. La féline ignorait encore à quoi elle devait sa survie, mais les grésillements dans la radio de la fille de Kraven laissaient entendre que ses partenaires seraient sans doute moins chanceux qu'elle.

Je sais que tu travailles avec le FUG alors je t'interdis de m'ignorer !


Tentant une nouvelle fois de rompre les liens qui l'entravaient, Siratcha ne put que constater l'état de faiblesse dans lequel elle se trouvait. Sa force lui manquait, et son endurance également. Quant à l'agilité, elle ne lui serait ici d'aucune utilité.
Se résignant finalement, elle changea de ton, sans pour autant laisser tomber son air supérieur.

Tu m'en veux certainement d'avoir tué tes camarades, mais ce sont eux qui ont mal interprété la raison de ma venue ; ils n'ont eu que ce qu'ils méritaient. Je désire m'entretenir avec toi, avec FUG. J'ai des questions et vous avez des réponses. Nous trouverons un terrain d'entente, j'en suis sure. Qu'il s'agisse d'informations ou d'argent, je suis en mesure de négocier.


Nouvelle tentative, nouvel échec. La femme se murait encore et toujours dans le silence, imposant une distance sociale entre elle et la jeune noble.

Si tu refuses de me parler pacifiquement, sois assurée que mes camarades sauront t'y contraindre !


La fille de Crash tourna la tête vers Siratcha, esquissant un sourire narquois.

S'ils se font prendre aussi facilement que vous, je n'ai rien à craindre.


Sur ces mots, elle se leva, éteignit la lumière et quitta la pièce, laissant la chatte seule dans le noir.

Va te faire foutre...


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Crash Kraven
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Sam 15 Oct - 7:11

Un problème lié au passé ?

Je le flingue !

Feat Siratcha & Yuljin



Mission 2: Éliminer la concurrence... Avec classe et efficacité !! [NTERDIT AU MOINS DE 16 ANS ] Gery-d10



Il était écrit que ses deux êtres devaient se rencontrer à nouveau. Tous ceux et toutes celles qui les approchent sont condamnés à espérer puis à souffrir et enfin à mourir. L’un eut, un jour, l’innocence de croire qu’il pouvait changer tandis que l’autre ne put vivre qu’à travers sa vengeance : les deux ont regardé dans l’Abîme et l’Abîme les a regardé. Plus aucun retour en arrière n’était possible, il n’y avait jamais eu une seule chance que ne surgisse de cette boîte une quelconque forme d’espoir car elle s’était évaporé.  On naît ensemble, on vit ensemble, on se sépare ensemble, on se retrouve ensemble et à la fin l’un des deux disparaîtra seul. Parfois, on dit qu’il vaut mieux mourir que continuer à vivre mais on est en droit aussi de se demander si la mort n’est pas préférable à la survie…

Jusqu’où va la dépendance à un être supposé cher ? L’amour que l’on a pour une personne est-elle juste et acceptable même si la dite personne est au sommet de l’infamie ? Tout être qui châtie doit se préparer à être châtier un jour car il en va de ce que l’on nomme Karma ou Dharma… Ou quelque chose comme ça. La Petite Fille n’eut seulement pour simple malheur que d’être l’engeance d’un démon. Quant à l’Homme, il ne faisait qu’appliquer ses propres principes : ce qui doit être accompli sans remord sera acté sans regret. Le corps de l’être bien aimé étendu sur un lac de sang, les yeux ouvert en direction de son petit paradis, un regard vitreux qui disparaît…. Le Blanc Immaculé de la pureté donne l’espoir d’un avenir meilleur mais il peut aussi apporter le désespoir d’un futur funeste. L’autre la regarde : il pointe son arme, il n’a aucune émotion particulière, il sème la mort partout où il passe dans une indifférence la plus totale. Il croyait faire une bonne chose ou il voulait, pour une fois, faire une bonne action. Il a voulu écouter son cœur, il a souhaité donner une seconde chance, il s’est dit que lui aussi n’était pas aussi pourri qu’il voulait faire croire. La Compassion était le symbole de sa Rédemption.

À bien des égards, il aurait dû la tuer, il n’aurait pas été ennuyé et sa vie n’aurait pas été un enfer. Quoique cela ne change pas grand-chose pour lui : il baignait allègrement dans l’univers infernal et l’Abime de ce monde était sa seule compagne. Mais était-ce vraiment le cas de la jeune fille devenue une jeune femme ? Elle qui a tout appris de lui et lui qui lui a enseigné tout ce qu’il lui pouvait : il eut même l’audace de vouloir lui offrir un avenir meilleur ou quelque chose de différent. Mais, au bout du compte, il n’y avait aucun espoir : il aurait dû la tuer dès qu’il en avait eu la possibilité car Dame Némésis semblait chuchoter à l’oreille de la petite fille avec une insistance qui conférait à l’omnipotence.  Et voilà où nous en sommes… Voilà où tout cela a conduit… Semez des petits cailloux sur le chemin d’une fausse vertu… Tout ça mit bout à bout,  concluez par le désir du châtiment. C’est inexorable… Inexorable…



**********
*****


Elle se prenait pour qui cette sale gamine ? Oui, elle faisait partie du FUG. Que croyait-elle ? Que tout lui était du ? Elle  lui ordonnait de l’ignorer ? En tant que « Fille de », ne dit-on pas « qui se ressemble s’assemble ? » En même temps, dans leur cas, l’expression serait quelque peu différente. «  Qui se ressemble se désassemble ». D’explications inutiles à des raisons stupides, voilà que cette idiote veut trouver des excuses imbéciles pour obtenir ce qu’elle veut. En d’autres temps, peut-être qu’elle aurait accepté et peut-être même qu’elle aurait conclu un pacte avec la prisonnière pour obtenir ce qu’elle voulait.  Mais là, très clairement, elle pouvait aller se faire voir. Et la menace après ? Ses alliés allaient venir lui faire la peau ? S’ils se font prendre aussi facilement, alors elle n’a rien à craindre d’eux.  Un juron mal venue dans la bouche d’une chatte d’égout puis elle en eut marre. Elle claqua la porte puis s’adossa à celle-ci. Deux options : elle y passe seul ou elle crève en emportant sa vengeance avec elle.  Elle avait sélectionné cette unité dans le but de mettre un terme à son passé, elle avait concocté un plan pour le tuer, elle s’était servi du FUG pour mettre en place sa vengeance. Mais celui qui couche avec l’Abime tous les soirs n’est pas homme à se laisser dompter ainsi : Kraven Crash est un être imprévisible et anormal, il est fou, il ne réagit pas comme les autres. Et elle est pareille. Alors, elle ferme les yeux, respire plusieurs fois puis rouvre la porte et se présente à nouveau devant la Femme Chatte.  La version féminine du Flingueur se présenta à Siracha. Elle penche la tête sur le côté, l’observe silencieusement pendant un instant. Puis, elle se dirige vers une vieille armoire en bois et en sortit une bombe.  Puis, de sa poche, elle sortit la clé qui permettrait à cette femme chatte de se libérer. Elle posa la bombe sur la table qui se trouvait non  loin d’elle et y plaça la clé à côté. Elle ne dit rien, elle met en place son plan : elle sélectionne dix minutes et sourit. Un rictus sadique qui se marie avec une aura désinvolte. Après tout…

«  Quitte à mourir, autant emporter tout le monde avec moi dans la tombe. Pourquoi faire dans la demi-mesure alors que l’excès sied si bien à l’homme que je veux tuer ? Tu n’obtiendras rien de moi car ta vie s’arrête là. Tout le monde va y passer. Tu peux crier, tu peux m’insulter, tu peux miauler autant de fois que tu veux mais au bout du compte, tu vas mourir sans n’avoir rein accompli. »
Lança-t-elle d’une voix froide en appuyant sur le détonateur, activant la bombe.

« C’est toi qui va aller te faire foutre !  Tic Tac…Tic Tac… Tic Tac… » Déclara-t-elle d’une voix sinistre avant de sortir de nouveau.


**********
*****


On y est ! On va en finir avec cette putain d’histoire ! Est-ce que les doutes m’assaillent ? Est-ce que je me demande si j’aurais dû régler cette histoire tout seul ? À vrai dire, ce n’est pas moi qui suis venu taper l’incruste dans cette mission : le Glaçon et la Chatounette sont venus m’emmerder sur mes plates-bandes. Je déteste faire équipe surtout avec des putains d’incompétents… Même si je n’ai rien à redire sur l’Eskimo. Quant à l’autre, elle a voulu se la jouer solo et il faut espérer que je n’ai pas à lui sauver les miches. Je n’ai pas que ça à foutre en fait : j’ai une gamine à corriger, j’ai une petite pute à tabasser pour avoir la paix et j’ai une salope à enterrer quatre pieds sous terre pour lui apprendre les bonnes manières.  Ça fait un peu désordre au niveau des objectifs mais l’idée reste la même: seul on est bien, ensemble, c’est toujours la merde !  Comment il s’appelle déjà le Glaçon ? M’en fous mais lui et moi, nous nous trouvons au dernier niveau de ce petit jeu vidéo pas sympa pour un sou. C’était une sorte d’arène des temps glaciaires : un escalier semblait mener vers une pièce supérieur si on pouvait décrire les choses ainsi, un sol de pierre et nul part où se planquer, l’endroit parfait pour un gunfight mortel où tout le monde meurt en deux secondes après avoir vidé son chargeur sur son copain d’en face. Le destin nous emmerde mais on dirait bien que la Fatalité se marre : tout était écrit d’avance, tout devait se dérouler ainsi et il ne semblait y avoir aucune porte de sortie. La Mort attend l’un de nous, c’est aussi simple que ça. Et enfin la voilà…

Elle m’énerve déjà. Bon, elle me tapait déjà sur le système avant mais là, j’en ai ma claque. Ce même regard, cette insolence qui confine à l’assurance, cette démarche qui me ressemble un peu trop… Cette signification symbolique que tout est fini, que tout se déroulera comme elle l’entend et qu’elle emmerde son monde… J’ai certainement raté son éducation : en même temps, je n’ai rien à me reprocher, j’ai fait tout ce que j’estimais juste pour son bien. Quoi ? J’aurais dû l’éclater dès le début et envoyer un gentil doigt d’honneur à « Madame la Rédemption » qui me disait que tout le monde change et qu’un avenir meilleur peut même souffrir à la pire raclure de l’univers. Bon… Au moins… J’aurais essayé… Je ne sais plus quel âge elle a, si je n’avais pas fait ma petite enquête je ne l’aurais pas reconnu et je me serais bien demandé comment une mignonne petite pétasse en voulait à ma peau.


«  C’est le grand moment hein ? Le moment où tu regrettes de m’avoir laissé en vie ? Papa ? »
M’interpella-t-elle de cette voix que j’aurais qualifié d’immonde si je n’étais pas moi-même un être immonde.

Papa… C’était bien la première fois qu’elle m’appelait ainsi. Et il fallait que ces quatre lettres mit à bout à bout résonne comme la voix d’un chapitre final sur un ton sarcastique.  Plus qu’une clope… Le me la fume ou pas ? Ah non ! Celle-là, je me la réserve pour la conclusion de cette tragi-comédie. J’ai la haine : pas forcément contre elle mais surtout contre moi.


« Il y a ton animal de compagnie derrière moi. Elle voulait des renseignements mais elle ne les aura jamais.  Attend que je devine le dernier acte de notre belle histoire : le jeune homme libère la petite conne tandis que toi et moi, nous faisons une dernière danse sous le regard du  Grand Satan ou quelque chose qui s’y rapprocherait ? »
Évoquait-elle alors qu’elle se trouvait maintenant non loin de nous deux. Elle jeta un regard en direction du Glaçon.

«  Tu peux y aller mon Bonhomme. Tu montes les escaliers et tu cherches où est ta copine. Il y a une bombe et une clé. Il doit rester à peu près huit minutes avant que tout n’explose et que tout le monde y passe. Fil bleu ? Fil rouge ? Fil Noir ? Tu vas faire quoi Beau Gosse ? » La défia-t-il avec un grand sourire d’arrogante petite salope aussi insolente que son père.

Et moi, dans tout ça ? Je perdais gentiment patience. Et je ne dirais rien au Glaçon : ça c’est bien ma gamine à moi après tout ! De la tension, de l’action et l’assurance qu’il faut que tout pète quand ça doit péter. Au bout du compte, les choses étaient bien ainsi : Glaçon avait sa mission et moi j’avais mes comptes à rendre. Je m’avançais vers la Mioche en dégainant mon arme. Elle s’avança vers moi en faisant de même. Là, on y était ! Le Grand Duel de l’année ! Le Maître contre La Disciple ! Le Passé contre le Futur ! Un père contre sa fille…



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Nous regardons le duel entre ces deux êtres qui n’ont d’importance à leurs yeux que la signification de leur combat.  Il n’y a rien d’essentiel en ce qui nous concerne puisqu’il ne s’agit rien de plus que d’un énième désaccord qui se terminera dans le sang, les larmes et la souffrance. Quand on nous regarde, nous regardons aussi.  L’un d’eux mourra puis nous détournerons le regard. En attendant, ils avancent lentement puis un peu plus rapidement et enfin, ils courent l’un en direction de l’autre.  Face à face, ils pointent leur arme respective, ils tirent, ils paraissent ne pas savoir viser mais nous savons qu’il n’y a pas de hasard. Bien au contraire, ils savent exactement ce qu’ils font : ce sont deux combattants remarquables, ce sont deux âmes guerrières qui nous ont longtemps observés et nous les avons observé en retour. Ils n’ont jamais dévié le regard : sont-ils fous, imprudent ou bien sont-ils  de ceux qui ont rejeté toute forme d’avenir et qui sont prêt à mourir à tout instant ? Une belle danse s’offre à nous : ils tournent en une valse mortelle, ils se déplacent à gauche, puis à droite, ils reculent, ils avancent. L’Homme a une balla dans la jambe gauche mais la Jeune Fille est aussi blessée à la jambe gauche.  Et ils continuent de tirer : ils ont appris l’art de l’esquive primitive, ils sont mus par un instinct qui nous plaît.  Ah ! Une balle a touché l’épaule gauche de la Jeune Fille tandis que l’épaule droite de l’Homme est atteinte. Ne ressente-t-il point la douleur ? Mais bien sûr qu’ils souffrent : cependant, la rage habite ces deux êtres à un point tel que l’adrénaline surpasse la raison. Les voilà qui sont enfin en face de l’un et de l’autre : le canon respectif de chacune de leurs armes sont collés à leurs front, ils vont appuyer sur la gâchette et ils vont mourir tous les deux ! Regardez comment ils sourient : le diable les habite, ils ne sont plus humains, ce ne sont rien de plus que deux démons aux yeux rougeoyants qui veulent mettre un terme à l’histoire de l’autre… Deux êtres qui nous regardent depuis si longtemps tandis que nous les regardons en retour. Mais, le Destin ne permettra pas que ce combat s’achève ainsi.  L’Homme est plus expérimenté tandis que la Jeune Fille semble hésiter. Mais pourquoi hésite-t-elle ? Non ! Elle n’hésite pas : ils avaient prévu que cela arriverait ainsi mais cela ne doit pas terminer ainsi. Il est écrit que ce chapitre ne se clôturerait pas comme ça car tout doit se terminer comme l’un et l’autre l’ont décidé. Mais cet instant de flottement est profitable… À personne.  Ils détournent simultanément la tête du côté opposé alors qu’ils avaient décidé de tirer : les deux balles frôlèrent le visage de chacun mais ils étaient quittes pour avoir du bourdonnement dans leurs oreilles. Ça ne semble pas les déranger jusqu’à ce que la Jeune Fille frappe l’Homme à l’abdomen avec sa jambe. Il recule de quelques pas, elle sourit, elle a le visage du triomphe, elle appuie sur la gâchette… Mais le silence n’est brisé que par un déclic vide. Alors, lui aussi tire… Et pareillement, le déclic de l’échec rompt le silence. Ils secouent la tête plusieurs fois, ils lâchent soudainement leurs armes respectives. Dans le rouge de leurs yeux, derrière leurs visages démoniaques de tueurs impitoyables, en vérité ils nous regardent et nous les regardons.

Et nous les contemplons… Car eux aussi nous ont toujours contemplé.  Les voilà qui marchent encore l’un vers l’autre : on pourrait croire qu’ils pousseraient un hurlement de rage mais ils rient… Ils éclatent de rire… Sinistre… Fou… Dérangé… Démoniaque… Ce ne sont plus des hommes, ce sont des bêtes.  Et quand Bestialité rime avec Brutalité, nous savons que Mortalité est synonyme de Fatalité. La chair souffrira sous les coups vengeurs et rageurs de deux êtres habités par la Grande Némésis et qu’importent bien les raisons. Les justifications personnelles ne sont guère importantes car ce qui compte, c’est l’avènement de la Mort de l’un, de l’autre ou des deux. Ils s’échangent des coups avec force : il la cogne au visage puis au ventre, elle le frappe aux genoux puis entre les jambes, il frappe sa poitrine puis lui prend son visage afin de lui envoyer deux ou trois coups de boules. L’Homme est plus fort que la Jeune Fille : il le sait et elle le sait. Elle est vicieuse, il est hargneux : elle est agile, il est massif, il encaisse les coups avec férocité, elle n’est que défi. Ils ne sont plus des Hommes, ils ne sont qu’un amas de chair, de sang et de souffrances. Mais nous le savons : l’Homme nous a contemplé bien plus longtemps que la Jeune Fille. On dit que l’Homme est un loup pour l’homme mais de ce que nous voyons et percevons, l’Homme est un monstre pour la Jeune Fille. Et seul un Monstre peut continuer à nous regarder. C’est pour cette raison que nous le voyons se saisir du bras de la jJeune Fille : il lui déboîte rapidement l’épaule puis il s’acharne sur son bras. Elle recule, elle souffre et elle crie… De colère mais aussi de douleur. Nous connaissons cet homme et nous savons qu’il veut en terminer. Il envoie un violent coup de genou dans l’estomac de la Jeune Fille, il la frappe ensuite au visage avec son poing puis son autre genou atteint l’entrejambe de la jeune fille plusieurs fois.  Regardez la crier de douleur tandis que lui éclate de rire. Elle tombe au sol, il s’acharne sur elle en la frappant plusieurs fois avec son pied : elle tente bien de se défendre mais  il la roue de coup jusqu’à ce qu’il se saisisse d’une de ses jambes  et qu’il lui tord celle-ci jusqu’à ce qu’elle soit déboîté, limite arraché. Elle hurle de plus en plus : la rage a cessé, l’agonie commence à dominer. L’Homme est devenu incontrôlable : voyez comment il s’attaque à l’autre jambe de la Jeune Fille, constatez à quel point elle peut entendre le bruit de ses os se broyer à mesure qu’il prend un malin plaisir à la disloquer. Nous voyons des larmes perler sur le visage de celle-ci : une âme charitable cesserait ce massacre mis l’Homme ne fait pas partie de cette classe. Méthodiquement, en traînant la jambe, il pose un pied sur le dos de la Jeune Fille puis se saisit de son bras et lui casse le bras. Elle est vivante mais elle est une poupée désarticulée qui ne peut plus bouger. L’Homme a gagné, il a mis un terme à son propre enfer et celui qui ne le connaîtrait pas penserait qu’il en aurait fini. Mais nous le connaissons car toujours nous l’observons comme il ne cesse de nous regarder. Nous sommes les Abysses et nous sommes les Tréfonds de l’Humanité : on nous regarde sans savoir que nous aussi regardons en retour. Mais pour les rares êtres en ce monde qui nous regardent et savent que nous les regardons, nous ne sommes rien de plus que le versant cauchemardesque de l’Humanité. Cet Homme est un monstre impitoyable qui se sait monstre, il est un démon qui se sait démon, il est un homme qui ne craint pas la mort, il est un homme sans foi ni loi qui a abandonné un jour le chemin de l’espoir, qui a perdu la voie de la rédemption et qui marche en riant sur la montagne des innombrables cadavres qu’il a créé…
 


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J’y étais allé peut-être un peu trop fort… Mais alors un poil… Il faut dire que j’étais légèrement en pétard. Comme quoi, il ne faut pas faire chier Papa. Je pissais le sang partout, j’avais mal partout et j’étais assis sur le sol çà côté de cette poupée désarticulée qui souffrait et qui chialait comme une sale gosse. Mais, elle va la fermer ! De quoi elle se plaint ?! Elle va crever de toute façon, ce n’est que l’affaire de quelques minutes. Et puis, si ça se trouve, on va tous crever, tout va exploser, fin de l’histoire, on baisse le rideau et on devient un cadavre enterré sous terre destiné à nourrir les cafards et les insectes en tout genre. Profitez-en bande d’enfoiré : la bouffe sera gratos mais je ne vous garantis pas un cinq étoiles…  Je reprends mon souffle et je la regarde. C’est marrant quand même : elle avait la gueule du démon il n’y a même pas cinq minutes et maintenant, elle a la tronche d’un bébé qui ne veut pas mourir et qui chiale en continu.  Elle n’en a plus longtemps pour vivre, je pourrais lui tirer une balle dans la tête pour l’achever mais je n’en ai pas envie… Oh non ! Le temps qu’il te reste à vivre, tu vas le passer en souffrant le martyr sale conne !

«  T’es contente de toi Gamine ! Combien de fois je t’avais dit d’oublier tout ça hein ? Je voulais que tu vives comme une gentille princesse et que tu deviennes une gentille maman avec un gentil papa avec deux gentils gosses. Et voilà où on en est arrivé : tu m’as niqué les roubignoles, je vais mettre un temps fou à les remettre en place et si ça se trouve, elles ont tellement gonflé qu’on dirait deux putains de ballons de baudruches. J’ai les jambes en miettes, j’ai la tronche défigurée et surtout, il ne me reste plus qu’une putain de clope et ça me fait chier bordel de merde ! »
L’engueulais-je en crachant du sang par terre.

«  Je te l’avais dit, je ne sais plus combien de fois : quand tu regardes les Abysses, elles te regardent aussi et quand c’est le cas, c’est que t’es déjà morte.  Un putain de cadavre qui bouge et qui croient vivre alors qu’il est déjà mort. On aurait pu bosser ensemble à la limite si tu m’avais parlé : on aurait fait un duo d’enfer toi et moi. Maintenant, c’est fini : tu vas crever sur place dans l’agonie et moi, je vais te regarder crever en me fumant ma dernière clope. » Râlais-je en me faisant craquer les os du cou.

«  Et à quoi pensais-tu pauvre con d’assassin ? Tu entres dans la vie des gens, tu les tues et tu pars comme si de rien n’était. Tu t’en fous des autres, tu te moques de ce qui peut leur arriver. Tu m’as tout pris, tu as voulu jouer ton bon samaritain parce que tu as fait preuve de faiblesse. Je ne t’ai jamais aimé pauvre con, j’ai toujours voulu te tuer, j’ai juste attendu le bon moment pour atteindre mon objectif. Tu m’as tout appris et… » Déclara la Sale Gosse quand…

«  Bien sûr que je le savais, tu me prends pour quoi sale chienne ! Au moins,  je t’avais donné les outils pour parvenir à tes fins. Sauf que t’as merdé et que tu te retrouves comme ça. Mais tu as raison sur un point : définitivement, je ne suis pas fait pour ça… » La coupais-je…

Alors que notre conversation cessa subitement lorsque je vis Glaçon et Chatounette se ramener. C’est la fin de cette sale histoire. Je me tus, sortis mon flingue et mit une balle dans le chargeur tout en regardant bien ce qui avait été un jour ma fille. Ou ce que j’avais considéré comme ma fille. Pas besoin de mot ni de longues tirades car, parfois, le silence veut plus dire que la parole. Chatounette a une opportunité, ce serait bien qu’elle s’en saisisse car il ne lui reste pas beaucoup de temps. Quand on a des occasions, il faut savoir s’en saisir parce qu’on ne sait jamais quand elles se représenteront. En attendant, je change d’avis : une balle ne suffira pas. Pour une belle mise à mort, autant vider un putain de chargeur. Et plus si affinité…      


notes
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