— HISTOIRE — Swoosh!L'une des épines d'onyx brut venait d'efflorer l'oreille d'un jeune adolescent. Un sourire s'affichait sur son visage essouflé alors qu'il reprenait une posture plus équilibrée. Face à lui se tenait après tout un Golem-Singe qu'il ne pourrait pas vaincre à son niveau, mais qu'il esquivait pourtant depuis maintenant trois minutes consécutives, d'après l'heure affichée sur sa pocket. Son euphorie n'eût toutefois pas duré longtemps. Lorsqu'il s'apprétait à reculer pour faire face à son ami, qui devait sûrement le regarder depuis derrière, il sentit derrière sa cheville gauche une masse bloquer son mouvement. Tout se passa très vite, et alors qu'il trébuchait en arrière à cause de l'obstacle, le garçon comprit l'erreur qu'il venait de faire. Il plissa les yeux.
Ji-Hun s'est interposé entre le singe cracheur de pierres et le jeune homme. Presque instantanément, le golem se brisa en un millier de cailloux au contact de la lame de l'homme à la soixantaine. Malgré l'intervention de son oncle, Kohana, qui gisait sur la plage de rochers, hurlait de toutes ses forces ; le milieu de sa main était percé par un pic de roche noire aussi épais qu'une branche d'arbre. L'aînée s'abaissa pour venir apporter des premiers soins, et déclara d'un ton irrité :
- "Qu'est-ce que vous foutez encore ici ? On s'était arrangés pour que vous restiez sages jusqu'à l'arrivée de votre tante, non ?"
Aucune réponse. De toutes manières, il n'en attendait pas ; il savait très bien comment les deux enfants se comportaient en l'absence de leur tante. Pendant qu'il pansait la plaie du blessé, il se retourne quelques instants pour regarder le deuxième enfant assis à quelques mètres de là. Il n'avait pas bougé le petit doigt pour venir au secours de son camarade, et pour couronner le tout, il se permettait d'adresser un regard froid et dédaignant à son oncle.
'Comment on peut être comme ça à son âge ? Ce gosse est un psychopathe, c'est la troisième fois cette semaine.. Sa mère ne veut rien entendre, ça me fout les boulles. Le pire, c'est que son cadet l'écoute plus qu'il n'écoute son père.'
Une fois que le saignement était plus ou moins traité avec des lambeaux, l'oncle se leva. Il jeta un dernier regard vers l'aîné, puis vers le sommet lointain de la Montagne Noire - cette fois-ci d'un air inquiété. Il dit alors : "C'est la dernière fois. Vous allez nous amener des problèmes, en traînant ici. Vous me suivez tout de suite, on rentre.", et partit sans se retourner.
L'enfant le plus âgé se leva enfin. Il s'avança vers Kohana qui peinait à se relever et, une fois en face de lui, s'abaissa à son niveau en lui tendant sa main. Le cadet accepta son geste et lui tendit sa main blessée (ou plutôt son poignet, de peur qu'il ne lui fasse mal en l'aidant à se lever). Mais le geste était tout autre. Seikō saisit sa main pansée et exerça une pression sur la blessure avec son pouce. Kohana se mit à crier, puis rapidement, comme par réflexe, étouffa son hurlement. L'enfant naïf de treize ans ne voulait pas que son oncle remarque ce que lui faisait son 'meilleur ami', car il le punirait sûrement. Alors qu'il bloquait sa respiration pour ne plus faire de bruit, mais que ses dents et son corps tremblaient encore de douleur, il regarda le visage de son ami.
Il n'était pas normal.
Un immense sourire et un regard terrifiant se dressaient sous le sugegasa du jeune homme. Kohana comprenait qu'il puisse être énervé, puisque son shineuh avait été exterminé par sa faute... Mais pourquoi le sourire ?
———— • • • ————C'est au sein d'une civilisation primitive nommée Kuro Daiza que débute notre histoire. Cette tribu, descendante indirecte des Nains Argentés, et métissée avec le sang une autre tribu ancienne, vivait de leurs capacités héréditaires quelque part au pied du 42e étage : "La Montagne Noire". Certains n'avaient aucune capacité, tandis quelques uns avaient l'aptitude de guides, et quelques autres les facultés d'animas. Mais les plus rares du groupe avaient le potentiel des deux. Seikō Han était l'un de ces estimables élus.
Il avait réussi à dompter quatre créatures séparément (c'est à dire qu'il n'en avait pas plus de deux en même temps) jusqu'à ses quinze ans. On disait de lui qu'il était très talentueux parmi les animas. S'il était honoré pour ces compétences-ci, c'en était l'inverse pour ses dispositions de guide. À l'opposé de ses confrères, l'attardé voyait des prémonitions fausses, et éprouvait de grandes difficultés à résoudre des énigmes ou trouver des solutions à des problèmes.
Sa famille ne l'en tenait évidemment pas pour compte, et ses aptitudes d'anima qui transcendaient celles de ses pairs étaient suffisantes pour qu'il brille. Mais il ne brillait pas autant qu'on le lui avait promis plus jeune. Il n'était honoré plus qu'en tant qu'anima, mais plus personne ne le considérait comme un guide. Entre déception et jalousie envers ses frères de tribu, il commença très jeune à développer une certaine noirceur dans son for intérieur.
Ainsi, il essayait désespéramment de s'améliorer en tant que guide, et de se perfectionner en tant qu'anima. Rien n'y changeait, et comme à l'image d'un verre d'eau rempli à ras du bord, une goutte d'eau s'y déposa après une nuit de ses seize ans pendant laquelle il eut une prémonition farfelue où sa faction se faisait décimer. Quand il l'a rapporté à son entourage, il fut rapidement discrédité et remis à sa nouvelle place de simple anima talentueux. Alors, à partir de ce jour, il ne cachait plus son mépris à l'égard d'autrui.
Dès lors, il se mettait à provoquer ses frères, et les défier dans des épreuves dangereuses. Il ne le faisait pas pour prouver sa supériorité aux autres, bien que s'en était l'une des conséquences : il le faisait pour prouver à soi-même son mérite, et écarter sa conscience de tout doute à propos de la Voie qu'il avait décidé d'emprunter. Il ne voyait plus de prémonition, ni n'essayait de résoudre aucune énigme ou trouver son chemin dans un labyrinthe. Pourtant, au fur-et-à-mesure du temps, il devenait persuadé d'être sur le point de devenir un guide exceptionnel, quoiqu'il était en réalité aveuglé et dirigé par son ego.
———— • • • ————- "Tonton Watanabe, réveillez-vous !", s'écrie une petite voix aiguë au-dessus de sa tête.
Lorsque l'homme à la vingtaine d'années ouvre les yeux, la première chose qu'il voit est l'énorme visage joufflu d'un enfant de huit ans. Après s'être frotté les yeux, il comprend qu'il s'agit du petit fils de Julia, sa tante. Avant même qu'il n'ait le temps de le questionner, le petit garçon reprend la parole : "Grand-père veut que l'on prépare nos sacs pour partir du village ! Il a dit que des personnes vont nous attaquer à l'aube si on ne part pas..."
'Qui voudrait nous attaquer...? Pourquoi c'est si soudain ? Il auraient du le repérer plus tôt avec leurs capacités. Quelque chose ne tourne pas rond.'
Une voix familière demandant ce qui se passe interrompt le fil de ses pensées, et une main se dépose sur son épaule gauche. En tournant le regard, il trouve sa femme. La femme aux longs cheveux bruns et aux yeux jaunes était à peine visible sur le lit, car les lumières de la hutte étaient éteintes et la nuit noire régnait dans le ciel, dehors. Le garçon est déjà sur le point de sortir lorsqu'il marmonne "Dépêchez-vous !" et s'éclipse. L'incompréhension fut vite remplacée par la précipitation dans la hutte. Le futur père déclara alors, tandis qu'il se levait et récupérait son chapeau sur une table :
- "Je vais voir ce qu'il se passe. Prépare les affaires les plus importantes, j'arrive dans moins de cinq minutes."
- "Reviens vite : et ramène tante Julia pour qu'elle m'aide avec ses phares !"
La femme n'avait pas les compétences d'un anima ou d'un guide, et n'était entraînée qu'au maniement des armes à feu. Elle maniait aussi assez bien le Shinsoo, mais elle n'était pas capable d'attaquer ou viser avec. En bref, en cas d'attaque au quarante-deuxième étage, elle avait toute ses chances de mourir - comme son mari.
Après plusieurs bousculades et courses, Han s'arrête devant l'Ancien du village, ou autrement dit, son oncle. Il se trouvait devant le puits du village, et criait des directives et des conseils à ceux qui avaient la chance d'être sous ses auspices. Il était différent de ce qu'il était d'habitude : la panique le prenait ; chose hypothétiquement impossible pour un guide hors-pair tel que lui. Seikō n'avait pas besoin de demander quoique ce soit, car le vieil homme savait déjà pourquoi il était venu à lui. Il ouvrit ainsi le dialogue.
- "Tu es venu car tu ne comprends pas ce qui arrive au village, n'est-ce pas ?" Le jeune marié hocha la tête comme pour acquiéser alors qu'il reprend son souffle. "Et bien, je ne saisis pas non plus. Je suis un guide, et comme tu le sais aussi bien que moi, les guides peuvent voir la majorité des voies qui s'offrent à eux. Les guides connaissent plus ou moins leur destinée, et n'ont donc pas peur de la mort qui attend chacun d'entre eux."
Watanabe en a déjà entendu parlé. Après tout, il vit dans une civilisation comblée de guides, chose très exceptionnelle à travers la tour - en mettant à part leurs voisins du 43e étage. Toutefois, il n'a jamais pu ressentir cette soit-disante indifférence face à la mort à cause de ses laccunes. Il voyait très bien où son oncle voulait en venir, bien que c'était difficile à croire.
- "Ce n'était pas prévu. Ni prévisible. Il s'agit sûrement de Haut-Rankers, et ils sont accompagnés d'un puissant guide."
'Haut-Ranker'. Il n'en a jamais vu, et malgré la présence de deux rankers dans le village, il sait qu'il s'agit d'un niveau bien différent. Et puis, 'accompagnés d'un guide'... Ça explique sûrement l'événement soudain. Mais pourquoi, et qui sont-ils ? Il reçoit immédiatement la réponse à sa question, de la part de l'Ancêtre.
- "Zahard."
Il s'est immédiatement figé. Il sait qu'il arrive beaucoup de choses entre le FUG et les armées du Seigneur Zahard dans les autres recoins de la tour ces temps-ci, mais de là à être emporté dans le conflit... Il ne l'aurait jamais pensé. Il cesse de réfléchir. Quelque chose de plus urgent saisit son attention : il se rend compte qu'il est figé malgré son gré : il était pressurisé par quelque chose d'intense. Il regarde son oncle, avant d'être encore plus surpris.
Sous son front dégoulinant, ses globes oculaires étaient totalement à découvert et ses iris jaunes reflétaient des lumières bleues vives dans le ciel, derrière Senkō. Alors qu'il se retourne pour regarder dans la même direction, le chef du village déclare avec stupeur : "Ce n'est pas possible. Il... Il n'est pas encore l'aube."
Rapidement, le ciel gris prit une pléthore de teintes que personne n'aurait daigné imaginer. Le village, lui, prit un tout autre aspect sous la cadence cacophonique des explosions.
À l'aube, les oiseaux ne volaient pas autour de la Montagne, et le train passait comme si de rien était.
———— • • • ————Du haut de la Montagne Noire, l'examinateur en chef observait les enfants démontrer leurs forces au pied de l'étage. Ensuite, son regard se posa instinctivement sur l'adulte qui venait de les rejoindre, lorsqu'un contact visuel fut établit entre eux deux. Tous deux s'éclipsèrent quelques instants après.
. . .
- "Vous en êtes sûr ?", demanda la femme aux cheveux multicolores, d'une voix enfantine.
- "Oui, princesse. Le Gardien ne semble pas dérangé par leur présence ; toutefois, je n'ai compris qu'il s'agissait d'une secte de Guides il y a quelques mois seulement.", reprit l'administrateur d'étage.
- "Mhm. Ça n'est sûrement pas une coïncidence qu'ils aient fait leur apparition après le passage du train de l'enfer. Ils doivent être impliqués dans les récents événements. J'irai transmettre à Mon Liège une fois mon escale au 43e étage terminé. Ne faites rien."
La femme se leva et épousseta sa robe de la poussière qui s'y était déposée. Elle manqua de faire tomber le badge rouge à l'apparence d'une maison qu'elle portait sur sa poitrine. La Ranker se retourna et s'apprêtait à sortir, quand elle s'arrêta pour déclarer quelque chose.
- "Et ne m'appelez plus 'princesse', il n'y a pas besoin de sa entre nous après tout."
La porte du bureau s'ouvrit lorsqu'elle détecta l'imposante femme qui s'approchait. Devant la salle, l'attendait une jeune fille aux cheveux rouges vifs, une boussole à la main.
- "Je vous souhaite bonne escale, Madame Mundo Hendo Lok."
————— • • • —————Seikō Han Watanabe est l'un des seuls à être parvenu à s'échapper cette nuit-là, accompagné de sa femme, Maria Watanabe. La raison pour laquelle il a survécu à ce massacre est, paradoxalement, ses aptitudes chancelantes de guide et à son Shineuh. Lorsque même les meilleurs guides du village pensaient se diriger vers la meilleure issue de fuite, ils ont en réalité couru droit dans un piège tendu par le guide du groupe qui avait assailli le village. On ne sait pas ce qui leur est arrivé.
Le jeune couple s'est ensuite, à son tour, séparé par accident dans le dédain de marches de la Zone Intermédiaire. Sur son chemin pour tenter de la retrouver, alors qu'il se trouvait au bord du précipice, il fit la rencontre d'une Sorcière Rouge, et d'un Nain Argenté du FUG. Dans son désir de retrouver sa femme et des survivants de sa tribu, il accepte de les suivre : ils lui promettent de lui montrer la voie pour assouvir sa vengeance, et toucher à sa fin.
Ce n'est qu'en ce lieu que la véritable éducation du jeune homme, qui n'avait jamais escaladé la Tour comme les autres réguliers, commença. On lui appris les erreurs qu'il faisait, les mauvais jugements qu'il apportait à son environnement, la place qu'occupait son ego, et celle qu'occupait la raison. Et, petit à petit, le jeune homme de vingt-trois ans retrouvait lentement ses capacités de Guide...
Après près de deux équinoxes passées ensemble, leur chemin se quittèrent. Les deux seniors étaient appelés autre part, sûrement par FUG. Et après un au revoir précipité, le garçon fut de nouveau laissé à son sort : mais cette fois-ci, il avait les idées plus clair, semblait-il. Il le devait, s'il comptait atteindre son objectif.
Ne voulant pas arrêter son apprentissage ici - mais n'ayant d'autre choix -, il s'installa au 42e étage de la Tour Extérieure, collectant les informations autour. Au même moment, le Monde changeait autour de lui. Et lui aussi changeait. Et dans une vingtaine d'années de solitude, la tristesse et la routine commençaient leur emprise.
———— • • • ————Depuis quelques années, il avait acquis la fâcheuse habitude de bouquiner des livres d'histoire, ou d'autres à propos des réguliers, ce à longueur de journée. En parallèle, forcé d'amasser de quoi vivre, il se convertit à la pêche et au commerce. Étonnement, il s'y réussissait mieux que toutes les autres activités, pour le moins qu'on puisse dire, ses capacités de dompteur, de guide et bon orateur l'y avaient fortement aidé. Ses revenus, eux, lui sont rapidement devenus suffisants.
Toutefois, aujourd'hui était un jour différent d'hier ou d'avant-hier : il se tenait debout sur une petite gondole verte gisante au milieu d'un géant lac dont on ne voyait, d'où il était, plus les bordures. Quelques mois plus tôt, il parcourrait cette distance en ramant sous une cinquantaine de minutes, là où ça ne lui en prenait désormais que trente. Une canne à pêche d'une main, un livre de l'autre, et les yeux rivés sur le second. Pourtant, il était aussi concentré sur son travail que sur son loisir ; c'est que l'habitude et le dur entraînement de ses facultés intellectuelles faisaient qu'il en était capable. Malgré tout, il semblait morose.
Sous le tapis de flotte bleu de minuit quasi-opaque, naviguaient des myriades d'êtres de grande envergure. Enfin, cette qualification devenait rapidement excessive quand elle était comparée à la taille de leurs compères abyssaux, venait-il de lire sur le bestiaire qu'il tenait en main.
- "Bien que leur taille et goût expliquent en partie leur prix exorbitant sur les marchés depuis plusieurs décennies, il est éminemment dû à leur difficulté de pêche."
Han dépose délicatement sa canne à pêche alors qu'il finissait les quelques lignes de sa page. L'hameçon, lui, nageait toujours sur l'eau. Il saisit le harpon déposé au bord avant de l'embarcation, en deçà du falot qui, à cette heure de la matinée, faisait sa seule source de lueur.
- "...Ces créatures ne cheminent à la surface que durant les nuits sombres ou les torrents. Et, étant donné qu'ils s'en approchent pour chasser, ils vont ainsi progresser le plus souvent à leur vitesse de pointe - progression facilitée par les conditions de température et de pression aux abords de la surface ..."
Seulement après s'être imprégné de la dernière ligne de sa page, il dépose son livre et rassemble la force de ses deux mains pour suspendre l'outil à l'horizontal du flot, en face de lui. Sans sommation ni regard, il plante soudainement l'arme dans la nappe. Perdant presque son équilibre en avant, il comprit rapidement la signification de la dernière phrase qu'il a lu.
- "... - parcourant jusqu'à seize mètres en une seconde." déclara-t-il avec un grain d'inquiétude le guide.
Le bleu de minuit vire au rouge, sous la coque du navire. Un poisson aussi long qu'une jambe venait de s'empaler tout seul sur la lame plongée par le marin. Mais le pêcheur avait les yeux rivés autre part : car en face, dans l'horizon bientôt jaunâtre sous la manifestation du jour, quelque chose d'inhabituel se produisait.
Tout autour de lui, le calme dévore brusquement la faune, emportant avec elle les vagues.
L'imprévisible vient d'apparaître.
Une figure de lapin vient d'apparaître, entre le croissant de Soleil et le jeune homme pétrifié. Dans l'ombre, sa face se tord lorsqu'il commence à parler.
——————— • • • ———————À l'aube, le Soleil n'illuminait plus la gondole, car deux imposantes portes s'interposaient avec hardiesse entre eux. Puis s'ouvrirent.
• • •Accueilli au deuxième étage, sans regret ni retenue, il démarra sans attente son ascension, pour retrouver FUG, Zahard, sa famille et enfin : des réponses. Depuis son enfance, si quelque chose avait changé, il s'agissait sûrement de la noirceur dans son cœur ; elle avait maintenant pris la forme d'une flamme.
——————— • • • ———————Que désirez-vous ? La richesse ? La gloire ? Le pouvoir ? La vengeance ? Ou une chose qui surpasse toutes les autres ? Peu importe ce à quoi vous aspirez, quel que soit votre désir... Il se trouve au sommet de la Tour ! C'est ainsi que commença l'histoire d'un jeune guide au mauvais caractère, et du début de sa quête pour arriver à sa fin.Au fond des abysses, une flamme indomptable malgré l'eau illuminait la nuit, refusant de mourir. Vers les plus hauts sommets de la Tour, une toute nouvelle voie a vu le jour.
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