AccueilAccueil  CalendrierCalendrier  FAQFAQ  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

 :: Partie Administrative :: Etages 1 à 10 :: L'Etage des Tests - Etage 2 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Faut bien commencer quelque part
Bon Jils Gustiae
Messages : 59
Exp : 97
Date d'inscription : 10/08/2021

Feuille de personnage
Points: 2004
Réputation: 15
Faction:
Bon Jils Gustiae



Lun 4 Oct - 9:31
Ses deux mains, aux doigts crispés mais agiles, s’étaient solidement agrippées au niveau de son abdomen. Le Shinsoo, jamais Gustiae n’en avait éprouvé les facéties par le passé. Alors, quand ce curieux lapin le téléporta sans ménagement, la surprise fut absolue.
Être téléporté comme il l’avait été provoquait toujours quelques chatouillis au niveau ventre, pareils à ceux que l’on était à même de ressentir lorsque l’on chutait. Et sa chute l’avait mené loin le sieur Bon Jils ; il était effectivement tombé de haut.

La ville sombre où ruisselait une pluie poisseuse avait laissé place à un monde nouveau. C’était irréel et pourtant, tout cela était bien vrai. Un ciel bleu – artificiel comme les autres – et quelques nuages surplombaient une savane aux herbes hautes et jaunies. Il y était. Ça n’avait pas été un canular ou bien les promesses d’un fou : Headon l’avait bel et bien transporté dans la tour intérieure. On disait qu’il y avait là beaucoup d’appelés pour trop peu d’élus.

De la tour intérieure, il y en avait qui s’en étaient échappés. Ou plutôt, qui en avaient été congédiés une fois les tests échoués. Leurs récits alors, avaient témoigné d’une réalité onirique dont le sinistre aviaire était aujourd’hui le témoin. Il n’y avait que quand Bon Jils était seul ou presque que sa vraie nature ressurgissait. Perdu au milieu de la pampa, un long sourire satisfait et pernicieux s’était alors dessiné tout du long de son bec. Les dents pointues qui dépassaient ici et là de sa gueule mesquine n’aidaient pas à ce qu’il ait une allure particulièrement avenante.
Alors que ses mains s’ôtaient progressivement de sur son ventre il commençait à se détendre. La savane perdue jusqu’à l’horizon, le ciel azuré et surtout, cette ville étrange qui, au-dessus de son chapeau, trônait augustement ; tout cela corroborait au détail près les récits d’ivrognes d’hommes qu’il avait fait trop boire.

- L’Enfer d’Evankhell… souffla-t-il alors comme cherchant en lui-même la confirmation de ce à quoi il était maintenant exposé. Ça n’était donc pas des conneries.

Rendu nerveux par l’excitation de cette aubaine – car il n’était pas de ceux qui laissaient passer les opportunités – il se sentit prêt à ricaner de satisfaction. La tour, en ce jour, s’était ouverte à ses manigances. Son gosier commençait seulement à s’agiter d’ici à ce qu’il ne formula les premiers borborygmes de son rire démoniaque qu’on le coupa net dans son élan. De dessous le château, un cube était alors apparu.

- Gholzer i Afuig Orlef Di…. Ah ! Voilà. Normalement, c’est bon, toutes vos pockets sont synchronisées. La traduction devrait pouvoir se faire normalement.

De ce qui résonnait alors de cette mystérieuse forme géométrique flottante et colorée, Gus n’aurait trop su dire s’il s’était agi d’une voix d’homme ou de femme. Ce qui, nonobstant, ne l’empêcha pas d’écouter attentivement ce qui parvenait alors à ses oreilles.

- Si vous comprenez ce que je dis, criez tous «Bite». Dans la tour intérieure, cela signifie «reçu».

Bouche entrouverte, là d’où un filet de salive épais s’étendait entre chacune des mâchoires dentées de son bec osseux, Bon Jils avait manqué de souscrire à la demande avant d’y renoncer. La voix, elle avait parlé de «tous» ? Il n’était alors pas seul. Et précisément parce que l’aviaire devinait maintenant la présence d’autres candidats, il choisit de se taire. Une information, même anodine, n’était jamais perdue quand il décidait d’en faire usage.
Car, effectivement, dans les alentours, on criait ici et là à tue-tête un synonyme de verge. À l’oreille déjà, Gustiae pensait avoir repéré ses plus proches concurrents. Puisqu’aucune information n’était justement perdue quand elle lui parvenait, il n’avait pas oublié les récits des candidats malheureux – mais vivants – de ce que l’on appelait l’étage des tests. Sous peu, il serait question d’une boucherie. Trop fier et surtout trop trouillard à l’idée d’y passer très prochainement, Gus ne se sentait pas de finir en magret.

- Ahahahah ! Les cons, ils l’ont fait. Ça marche à chaque fois et je m’en lasse jamais.

Quelle que fut la personne à l’autre bout de ce cube lumineux, sa plaisanterie avait suscité quelques cris de désapprobation.

- Oh ça va ! Je brise la glace. Faut bien un peut plaisanter vu ce que je vais vous annoncer. Parce que… on le sentit presque gêné alors que le locuteur mystère poursuivit plus lentement, y’en a qui vont y passer très prochainement. Beaucoup en fait.

De cris alors, il n’y en avait plus. Tous, et Gus en tête, buvaient alors les paroles dont on les abreuvait. Omettre un détail de ce qui allait être dit, en effet, aurait pu potentiellement compromettre les chances de survie de chacun.

- Bienvenue à l’Enfer d’Evankhell, étage nommé en l’honneur de la pas trop regrettée High Ranker du même nom. Vous êtes tous les heureux réguliers de la tour et blaaaah blaaaah blaaaaaaah. Bref, c’est ici où se dérouleront les tests d’évaluation pour estimer si vous êtes dignes de poursuivre l’ascension au troisième étage et au-delà.
Donc ! Sans plus vous faire attendre, je vous annonce la première épreuve qui aura lieu dès maintenant.
Ah ! La première épreuve. Vous savez, je me souviens quand j’étais à votre place dans un passé pas si lointain. C’était il y a si longtemps et je m’en souviens encore malgré tout. Le frisson de l’inconnu que j’ai ressenti alors, ça me faisait tout drôle. En fait, ce que j’aimais le plus…


- Annonce-leur l’épreuve. Avait soupiré une voix plus ferme derrière laquelle chaque auditeur put deviner tout le poids de l’exaspération.

- Bon d’accord ! Tempêta vexé le premier locuteur. Vous êtes 400 on en veut 200, démerdez-vous !

Le son du cube venait alors de s’évanouir, pareil à celui d’un aspirateur qu’on débranchait. Avec lui, toute la légèreté de la gaudriole des débuts avait alors pris fin. L’atmosphère silencieuse et apaisante de la savane n’en devînt que plus oppressante. Cette annonce finale avait été en effet si expéditive que certains restèrent encore tétanisés. C’eut été le cas du bon Jils si celui-ci n’avait pas déjà su à quoi s’attendre.

Lui, n’avait pas attendu la fin de l’annonce pour prendre les devants. Insidieusement déjà, il s’était approché d’un des candidats dont il avait entendu la voix précédemment. Sournoisement, il tailla à travers les herbes hautes pour se glisser telle une ombre masquée par le bruit du vent pour mieux atteindre le malheureux.

Faut bien commencer quelque part  Gladiator-russell-crowe
Reconstitution dramatique et très approximative de la scène

Celui-ci, à la manière dont il se comportait, avait des airs de lémurien apeuré. De toute évidence, ça n’était pas un cador de la baston. Ce qui, alors, tombait rudement bien en ce sens où Bon Jils Gustiae n’était justement pas un foudre de guerre.
Profitant de l’hésitation et du caractère indécis de ce qu’il tenait comme une proie facile, il se saisit de son couteau pour… finalement ne pas se saisir de son couteau. Cessant soudain son approche clandestine et furtive, paumé comme le con qu’il était au milieu des herbes hautes, Gus commença à se palper le corps nerveusement. La conclusion de ses recherches fut aussi limpide que tonitruante.

- Oh le con ! Il m’a téléporté avant que je prenne mon poignard !

Cet élan du cœur, motivé par la contrariété d’un instant, Gus l’avait cancané le verbe haut tout en s’agrippant aux bords de son chapeau. C’en avait d’ailleurs été si audible que chacun dans un rayon de cent mètres au moins savait maintenant qu’un curieux ornithorynque était parfaitement désarmé. Cela, à commencer par sa supposée proie qui, de sa pocket, extirpait déjà une masse à une main.

- Enfin… je veux dire… évidemment que j’ai mon couteau ha-ha. J’ai… j’ai même un flingue tiens. C’est fou ce que je suis bien armé.

Il avait eu beau simuler avec son index le canon d’un pistolet braqué depuis sous sa tunique, le bluff ne prît pas. Mais alors, pas du tout. Le jeune garçon craintif avait en effet trouvé ce qu’il fallait de cran pour matraquer à mort un canard désarmé. Canard qui, bien entendu, déguerpit aussitôt¹ , filant à travers les herbes hautes avec la promptitude qu’on lui connaissait en cas de coup dur.


Faut bien commencer quelque part  0b43952cb943574cb60a376239b86e36
Reconstitution dramatique et approximative de la scène


Car s’il n’avait pas grand-chose à faire valoir sur le plan martial, Bon Jils Gustiae avait un don pour la course à pied. Preuve en était qu’il avait très vite distancé son poursuivant. D’aucuns – des profanes – auraient été jusqu’à prétendre que cette disposition naturelle tenait à sa lâcheté coutumière. Bon Jils, cependant, aimait à rappeler que cela tenait à son penchant pour le «repli stratégique». En effet, ce n’était pas une fuite désespérée qu’il accomplissait alors. Beaucoup, certes, auraient pu l’interpréter ainsi en le voyant courir comme un dératé tout en s’écriant à chaque pas qu’il faisait «Ohmerdeohmerdeohmerdeohmerde». Mais il n’en était rien. C’était stratégique. Nuance.


La stratégie, en cet instant, Gustiae ne l’avait pas clairement définie. Mais ça allait venir. Car s’il était lâche, s’il était traître et s’il avait tendance à oublier son couteau chez lui avant de partir à l’aventure, il savait réfléchir très vite pour assouvir ses calculs de courte-vue. Les experts en survie n’étaient en effet pas les plus braves mais les plus veules. Et en matière de veulerie, le bon Jils avait de la ressource. À un point où c’en était parfois choquant.

- Reviens Coincoin ! Je veux juste faire une alliance avec toi !

Ce mensonge éhonté du poursuivant armé n’en était que plus flagrant alors que ce dernier brandissait bien haut sa masse d’arme tout en ne quittant pas sa proie de ses yeux exorbités.
Devant lui, le désigné «Coincoin» commença alors à définir une tactique qui lui était finalement venue sur le tard. Avec rouerie et méthode, il ne lui avait manqué qu’un seul ingrédient pour composer sa recette vicieuse. Et cet ingrédient, il se présentait sous la forme d’une silhouette humaine située au beau milieu d’un chemin poussiéreux.

- Fais gaffe à toi ! Lui avait-il alors dit en allant se planquer derrière. J’ai vu un type embusqué qui te fonçait dessus !

Et dans son sillage, effectivement, les herbes hautes tremblaient ; annonçant l’arrivée inéluctable du poursuivant auquel il avait mis deux-cent mètres dans la vue. Sur ce quiproquo, alors, Bon Jils Gustiae espérait à la fois se faire passer pour un sauveur altruiste et s’arranger un allié. Et cela, non sans se débarrasser de son très encombrant talonneur dont il avait fini par se lasser.

Gus était ce qu’il est ; un spécimen retors qui n’avait pas besoin de se salir les mains pour accomplir ses basses œuvres. Car après tout, c’était en partie pour ses prouesses en matière de duperie et sa ruse qu’Headon avait choisi de jeter son dévolu sur lui. Et ces prouesses, le candidat Bon Jils ne se priverait pas d’en faire un usage copieux pour parvenir à ses fins.


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Aira Shiro
Messages : 62
Exp : 130
Date d'inscription : 18/09/2021

Feuille de personnage
Points: 861
Réputation: 10
Faction:
Aira Shiro



Lun 4 Oct - 11:39
Shiro prenait une longue inspiration, son corps était de ceux qui étaient capable d'endurer une téléportation assez aisément. Certains pouvaient qualifier ça de tricherie ou de fils a papa, mais il n'empêchait pas qu'être issu des bourses d'un compagnon de Zahard avait un avantage assez conséquent dans l'écosystème que représentait la tour intérieure et il ne lui fallut qu'un coup d'oeil pour s'en rendre compte.

En effet, ironiquement dans sa vie il n'avait eu affaire qu'à des membres des grandes familles ou l'incroyable surdouée qu'est sa princesse de grande soeur... alors forcément c'est a sa plus grande surprise que ses yeux céluréens fixèrent les rares participants qu'il pouvait apercevoir. C'était sensé être une grande aventure et pourtant... il ne pouvait voir que des faiblards s'échauffer a sa plus grande tristesse... Quand aux dits faiblards, il ne cessaient de fixer sa chevelure blanche avec une angoisse et curiosité de plus en plus visible... en même temps une chevelure de neige et une épée... il pourrait limite avoir son nom marqué sur lui que ça serait que plus visible.

Le chevalier d'argent néanmoins voit son observation des environs assez morne de la savane s'arrêter assez vite. Son coeur semble manquer un battement... une demoiselle ici? Pas qu'il était sexiste mais cette dernière semblait assez frêle et pas franchement vêtue pour ce qui l'attendait. Bon elle est aussi excessivement jolie a ce qu'il pouvait distinguer. Il était un chevalier, donc il se devait de protéger les dames non?

"... criez bite. Dans la tour intérieure cela signifie "reçu"."

"B... MAIS TU NOUS PRENDS POUR DES CONS!?"

Rougissant de gêne a l'idée de s'être presque fait avoir, le jeune Arie tire sur son kimono pour bien le replacer en s'éclaircissant la gorge. Lui qui s'enorgueillissait de sa supériorité quelques secondes avant avait failli faire parti de la bande d'idiots entrain d'hurler a la gloire pénienne du ranker mort de rire. Soufflant de frustration, ses yeux s'agrandissent légèrement d'étonnement a l'annonce de l'examinateur... Beaucoup allaient mourir?

D'instinct Shiro pose la main sur sa lame, ses sens s'aiguisant prêt a l'action, son souffle se raccourçissant rapidement alors que l'adrénaline commence a affluer dans ses veines. L'excitation et la peur commençait a se mêler dans une ivresse qu'il connaissait trop bien... Un léger sourire commence a franchir ses lèvres... ça commençait.

"Bienvenue à l’Enfer d’Evankhell, étage nommé en l’honneur de la pas trop regrettée High Ranker du même nom. Vous êtes tous les heureux réguliers de la tour et blaaaah blaaaah blaaaaaaah. Bref, c’est ici où se dérouleront les tests d’évaluation pour estimer si vous êtes dignes de poursuivre l’ascension au troisième étage et au-delà.
Donc ! Sans plus vous faire attendre, je vous annonce la première épreuve qui aura lieu dès maintenant.
Ah ! La première épreuve. Vous savez, je me souviens quand j’étais à votre place dans un passé pas si lointain. C’était il y a si longtemps et je m’en souviens encore malgré tout. Le frisson de l’inconnu que j’ai ressenti alors, ça me faisait tout drôle. En fait, ce que j’aimais le plus…"


"Annonce-leur l’épreuve."

"Bon d’accord! Vous êtes 400 on en veut 200, démerdez-vous!"

Les deux semblaient être a la limite de la dispute de couple alors que Shiro se dirige tranquillement vers un chemin. Les hautes herbes il aimait pas trop l'idée puisqu'il suffisait qu'un crétin avec un couteau tente de lui sauter dans le dos... Une battle royale dès le début la tour ne le décevait pas tiens.

Par chance le chemin qu'il trouva était assez grand mais son soucis était désormais de rejoindre la demoiselle qu'il avait aperçu sans qu'elle le prenne pour un ennemi. Après tout dans ce contexte il ne pouvait pas juste débarquer devant elle...

"J'ai toujours voulu me confronter a un Arie"

Les doigts de Shiro rejoignent son menton, non vraiment il a pas trop d'idées pour aller la voir et souvent la première impression c'est la meilleure... D'instinct, il parait sans trop se soucier du type en face parce que la réalité était qu'il était vraiment mauvais et qu'il surestimait beaucoup ses capacités a l'épée... Il ne fallut que quelques secondes avant que l'ennemi se mette a lui hurler dessus interrompant sa réflexion une première fois... puis une deuxième... puis une troisième...

"Mais ferme la j'arrive pas a réfléchir a comment aborder la jolie fille la bas!"

De colère le chevalier ouvrit grâce a sa force supérieure a son adversaire une énorme brèche avant que d'un éclair argenté ce fut les entrailles du type qui furent dévoilées. S'écroulant en hurlant et se tenant le ventre, il avait commit un autre péché assez impardonnable... Commençant a s'acharner a coup de pied dessus le jeune homme hurlait:

"EN PLUS D'ETRE NUL TU M'AS SALI COMMENT JE VAIS LA VOIR MAINTENANT?"

Le malheureux finit par être éjecté par les coups de pieds de l'Arie, réduisant d'un le nombre de concurrent. Essuyant le sang de sa lame avec un bout de tissu ayant survécu a l'ire du chevalier, le jeune homme se remet en quête de la jeune demoiselle qu'il s'était mis en tête de protéger avant que...

UN CANARD QUI PARLE? POUR DE VRAI? Enfin c'était vraiment un canard? Il avait cru voir des dents... Puis ça vole ça court pas hein... Et encore la il te parle d'un gars embusqué qui arrive?

"Eh le canard tu veux être mon écuyer? "

En vrai il avait raison tiens, un type armé d'une masse surgit des fourrés pour se retrouver face a l'Aira déjà ensanglanté... pas une vision très rassurante on va l'admettre. C'est décidé ce canard allait être son écuyer ça allait être trop drôle!

"Dit moi toi? T'as pas honte de chasser des espèces en danger?"

La lame de Shiro était rengainé et sans doute l'homme a la masse voulu profiter de cet instant pour tenter de broyer le crâne de l'Arie mais c'était sans compter ses propres capacités... Le shinsoo environnant s'agglutinant dans sa main pour prendre la forme d'une épée, sans effort le chevalier d'argent esquiva le coup avant de trancher le poignet du malheureux. Pivotant avec agilité la lame éthérée entailla l'arrière des genoux du type.

"Eh mon canard, si tu veux devenir mon ecuyer tue ce type."

Du bout de l'épée, Shiro fit sauter la masse au pied du canard alors avant de se retourner et trancher le dernier bras valide de l'infortuné. Le coeur du chevalier battait a tout rompre, ivre de cette sensation de puissance qui l'habitait... les réguliers étaient des insectes en fait... Un sourire a la limite du malsain franchit ses lèvres fugitivement. C'étaient ça qu'avaient ressenti ces folles de jumelles? Il allait leur rendre la monnaie de leur pièce.

Bon il espérait que le canard ne tarde pas trop, il avait une jolie demoiselle aux cheveux multicolores a retrouver...

Spoiler:

Revenir en haut Aller en bas
Tu Perie Electra
Messages : 112
Exp : 39
Date d'inscription : 14/09/2021

Feuille de personnage
Points: 1361
Réputation: 31
Faction:
Tu Perie Electra



Mar 5 Oct - 22:10

Love isWAR

Laissons l'amour et la guerre de côté, les jeux c'est bien mieux !

Elle se souvient encore de ce moment où une lumière a subitement éclairé la sombre pièce dans laquelle elle se trouvait et qu'une espèce de lapin mutant s'est présenté. Tout était si étrange, on aurait dit le début d'un de ces animés qu'elle adore. Sauf que là, bah c'était la réalité. Elle se souvient d'avoir attrapé l'étrange patte de la créature pour s'envoler vers de nouveaux horizons. Et maintenant, la voilà, Tu Perie Electra, 26 ans et célibataire, perdue au beau milieu de hautes herbes aux reflets dorés.

La demoiselle s'accroupie et se saisit d'un petit bâton avant de se mettre à creuser la terre avec celui-ci. Elle renifle le mélange de parfums qui chatouille son nez et éternue bruyamment. Puis, elle sent la caresse du vent et la chaleur que propagent les rayons du soleil artificiel qui éclaire cet étage.

"L'Enfer d'Evankhell ?" Elle marque une pause, se redressant subitement avant de saisir sa tête de ses deux mains et de la secouée dans tous les sens. "C'ETAIT PAS UN REVE ?! NI UN JEU VIDEO ?!" Un hurlement de désespoir s'échappe des lèvres de la Régulière tandis que des larmes coulent le long de son visage. "Si j'avais su... j'aurais amenée ma console portable..." La fille à la chevelure multicolore regarde à droite et à gauche, mais elle ne voit pas grand chose à par quelques types baraqués ou incroyablement maigres pour la plupart très mal fringués et ayant l'air de venir d'une époque ancienne. "OUAH ! Y a plein de pecnots ! Assez incroyables ! J'en ai jamais de vrais jusqu'à aujourd'hui !" Comme toujours, son humeur est changeante et elle passe du coq à l'âne. Quelques secondes plus tôt, elle était totalement déprimée à l'idée de ne pas pouvoir jouer à ses jeux vidéos et maintenant, la voilà fascinée par la vision d'êtres qu'elle croit un peu moins -voire beaucoup moins- évolués. Elle sautille dans les hautes herbes tout en chantonnant et en observant la plèbe.

Une voix retentit soudainement, celle d'un type vraisemblablement pas très doué avec les pockets. "Quel nullos !" hurle l'enfant Tu Perie juste avant que l'homme fasse une très très mauvaise blague à laquelle elle répond avec classe "plutôt crever, débile" en faisant une magnifique grimace et en reprenant son chemin. Elle ignore totalement les informations qui sont livrées par l'administrateur de test, perdue dans sa petite bulle. Electra se veut assez confiante, elle se dit qu'elle a eu la chance de grandir dans une des Dix Familles et qu'elle a complété tellement de niveaux dans l'incroyable réalité virtuelle de sa famille qu'elle ne pourrait possiblement perdre. Et pourtant...

Au loin, la geek aperçoit un garçon aux cheveux blancs qui fait beaucoup moins paysan que les autres. Elle lui fait un petit signe de la main avant de poursuivre sa route en quête d'un "Item super méga giga rare". Cependant, loin de tomber sur un objet spécial, la demoiselle tombe sur un colosse de trois mètres de haut, couvert de sang. Deux corps gisent par terre, à côté de lui...

Faut bien commencer quelque part  CtVdPy_XEAAkRDt

La Régulière recule d'un premier pas puis, d'un deuxième. "Bonjour..." dit-elle, parée d'un sourire forcé. "GRRRRRR" est la réponse qu'elle obtient du géant. "Super, un barbare pur jus, je n'ai certainement pas les stat' pour l'affronter..." Elle arme sa montre, Spiraea, et tire une aiguille électrique sur le colosse et enchaîne avec sa technique secrète, "casse-noisettes", avant de se retourner avec la nette intention de fuir. Hélas, une autre personne se tient là, juste derrière elle. Par instinct, elle lui tire également dessus et lui balance une de ses chaussures à la tête avant de se mettre à courir aussi vite que possible dans une troisième direction.

Techniquement, Electra devrait pouvoir s'en sortir contre des Réguliers non-entraînés, elle a déjà tué et puis son corps est naturellement plus performant grâce au sang qui coule dans ses veines. Le truc, c'est qu'elle a l'habitude de jouer des rôles de soutien dans les jeux du coup, forcément, elle part du principe qu'elle n'est qu'une pauvre healeuse qui n'a d'ailleurs pas encore de heal et vit totalement détachée de la réalité. "C'est un jeu, Tu Perie Electra ne peut pas perdre à un jeu !" Alors qu'elle court, elle réfléchit à la situation dans laquelle elle se trouve et à quelle action elle devrait s'essayer pour l'emporter. Soudainement, elle se stoppe comme si elle avait été frappé d'une subite illumination. Pourquoi ne pas faire équipe avec quelqu'un ? Ce serait logique, non ? "Moi et mon gros cerveau... nous pouvons faire équipe avec quelqu'un qui a de GROS MUSCLES !" Elle passe une main dans ses cheveux, rangeant une mèche derrière son oreille droite avant de copier une pose de son idole préférée.

"LA GRANDE TU PERIE ELECTRA RECHERCHE DES COMBATTANTS AGUERRIS POUR L'ASSISTER DANS SA GRANDE QUÊTE !"
Libre Des petites notes ici
Awful
Revenir en haut Aller en bas
Arie Hae-Sook
Messages : 8
Exp : 20
Date d'inscription : 13/08/2021

Feuille de personnage
Points: 400
Réputation: 12
Faction:
Arie Hae-Sook



Mer 6 Oct - 12:12
"Bite."

Hae-Sook envoya un regard perplexe a l'étrange prisme multicolore qui commença à se moquer d'elle.

Elle s'était préparée à cet instant toute sa vie, avait attendu, avait savouré par avance tous les bénéfices que l'ascension de la tour intérieure lui procurerait, avait tant et tant revu tous les scénarios des épreuves qui pourraient l'attendre... Que la blague vaseuse du ranker l'avait déstabilisée.

Oui, elle ne s'attendait pas à être accueillie de cette façon.

"Tss."

La jeune femme laissa échapper de ses lèvres un sifflement désapprobateur, avant d'écouter avec plus ou moins de sérieux la suite des explication. Ses yeux se mirent à luire d'une inquiétante lumière à l'annonce de son objectif. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres, venant creuser des fossettes sur son visage d’albâtre.

Elle dégaina son katana traditionnel de son fourreau rangé à la droite de son pantalon simpliste, et ferma les yeux en sentant le contact du manche en corde avec sa main. Elle les rouvrit en assénant un coup rapide à l'étrange prisme, l'envoyant valser au loin dans un crépitement.

Elle n'était pas seule. Seul un sur deux arrivants survivraient à ce premier étage, et elle en ferait partie. Oh, elle pourrait se cacher, fuir, éviter les affrontements, ou encore essayer de former une équipe suffisamment grande pour dissuader tout adversaire... Mais un sourire carnassier vint déformer le visage de la belle Arie.

Elle serait le chasseur, et ils seraient ses proies. Sa lame déterminera qui sera admis, et qui restera dans ces champs pour l'éternité, venant nourrir de leur corps les pis de blé.

Elle commença à courir.

***

Tourbillon de sang. Des cris, des larmes. Des suppliques de pitié, des inconnus exécutés. L'ange de la mort jouant sa terrible partition, et son immaculée crinière virevoltant parmi les gerbes vermeil. Un mouvement, rapide. Serai-ce l'un des condamnés tentant de fuir son châtiment ? Petit canard fuyant dans les broussailles. Dans la terre d’où tu t'es extrait, tu mérites de retour...

***

CLANG.


La lame de la jeune femme entra en contact avec une autre, plus proche de la rapière que du katana. La collision plat de lame contre plat les fit résonner à travers toute la plaine, comme deux cloches s'entrechoquant, mettant fin pendant un très léger instant au chahut du champ de bataille.

Pendant un fragment de seconde, quelque chose s'était passé.

Sook fronça les sourcils. Elle recula légèrement, reprenant sa garde, avant d'observer son adversaire. Qui était donc ce grossier individu qui avait eu l'audace de stopper sa folie meurtrière ? Il avait l'air quelconque, on aurait dit un type qui voulait se faire croire Arie mais à qui il manquant toute la classe et le charisme. Il était tout aussi digne d'intérêt qu'une bouse sur le bord d'un chemin. Et pourtant, la bouse semblait vouloir délibérément se mettre sous le pied de l'épéiste pour se faire écraser. Et surtout...

"Tu fais quoi, là ? J'en ai pas particulièrement après toi. C'est le canard que je veux."


C'était pourtant simple. Si ils devaient n'être plus que 200, alors il fallait éliminer les plus faibles. Le canard était de tout évidence bien plus faible que tous les autres. Alors, pourquoi ce type essayait de le défendre ? Les yeux de la jeune femme se teintèrent d'une colère froide et elle ajouta, sur un ton menaçant.

"Mais si tu bouges pas, j'vais m'occuper de vous deux."
Revenir en haut Aller en bas
Bon Jils Gustiae
Messages : 59
Exp : 97
Date d'inscription : 10/08/2021

Feuille de personnage
Points: 2004
Réputation: 15
Faction:
Bon Jils Gustiae



Jeu 7 Oct - 23:01
- Eh mon canard, si tu veux devenir mon écuyer tue ce type.

Comme le dernier des cons - qu'il ne manquait pas d'être au demeurant - Bon Jils se retrouvait désemparé devant le fait accompli. Un fait dont il avait été l'artisan maladroit. De Charybde en Scylla, avec une Scylla à plus belle tournure néanmoins, le bon Jils devait à présent faire avec les cartes qu'on lui remettait après cette nouvelle donne. Ce chevalier, après tout, il lui avait servi à expédier les affaires courantes. Restait à l'essorer pour profiter de lui jusqu'à la dernière goutte.

De tous les adjectifs que l'on pouvait légitimement accoler au sieur Gustiae, «reconnaissant» n'était pas recevable. S'imaginer pouvoir domestiquer son prochain au prétexte que celui-ci avait un bec, c'était commettre une erreur flagrante. Une rédhibitoire, qui finissait un jour ou l'autre par se payer cher. Oui, se payer cher. Car ses mauvais tours, le sinistre aviaire les faisait payer le prix fort. Et cette erreur, Shiro l'avait commise avec entrain en le conviant chaleureusement à profiter de sa bonté d'âme.

À Bon Jils alors, on lui avait jeté dans les pattes une masse d'arme qui devait bien peser la moitié de son poids. Le simple fait de l'avoir reçue l'avait fait basculer sur le séant, lui coupant le souffle comme s'il avait appris soudain à respirer par le cul. Tuer un homme mort, voilà pour son baptême, de quoi sceller leur belle amitié venimeuse. S'il n'avait suffi que de ça.
À moins qu'il ne se soit agi d'un test. Les yeux laiteux et sans prunelles de l'ornithomme commencèrent à se plisser. Il était si habitué à se complaire dans la rouerie qu'il suspectait chacun d'y avoir recours en toute circonstance. En cet instant, Gus en était à penser que son chevalier servant - en attendant de devenir serviteur - cherchait à mesurer sa grandeur d'âme. Que quelqu'un puisse accepter d'achever un blessé, dans les termes, contrevenait quelque peu à la notion de chevalerie. Ce n'était pas évaluer le courage d'un homme que de le mettre à l'épreuve d'abattre une masse sur un crâne inerte.

Se pensant plus malin que chacun, Bon Jils y alla de son couplet de vierge effarouchée. Les coups bas, les surins insérés entre deux côtes, ça le connaissait pourtant. L'idée de transformer un crâne humain en hachis parmentier avec l'outillage adéquat ne suscitait chez lui pas une once de scrupule. Mais.... il craignait justement que cette absence de scrupules ait pu lui aliéner cette amitié naissante. Une de ces amitiés qu'il aimait tant et dont il était généralement le seul bénéficiaire.

- Qui ? «CE» type ? Celui qui a le bec dans l'eau avec du sang qui lui sort des oreilles ? Oh mais... mon bon maître, est-ce là votre désir ? Vraiment ?

«Mon bon maître». Déjà il y allait de la flatterie. Ce faisant, il attendrissait alors la viande avant d'en faire un festin. Allégorique celui-ci.

- Vous en voudriez, vous, d'un cucuyer - il n'avait jamais entendu ce mot auparavant et pour cette raison, n'aurait su le restituer exactement - qui soit juste bon à achever ce qui est déjà mort ?

Il pensait marquer des bons points en louvoyant ainsi. Mais il avait beau s'en remettre à la flagornerie ostentatoire, on sentait le fiel derrière chaque syllabes qui lui sortait du bec. Les animaux aux dents pointues, c'était de notoriété publique, n'étaient que trop rarement les plus fiables. Et la tirade continuait. Bavard comme il était, avec lui, seule la violence occasionnait le silence. Et pour un court temps seulement. Cela, à moins de ne frapper très fort.

- Mais qu'on s'imagine seigneur ! Qu'on s'imagine bien. Les gens qui parlent - à voix basse en plus - et qui disent que mon maître ne serait bon qu'à s'entourer de serviteurs lâches et affables - ce qu'il était au demeurant - ah non ! Je ne le supporterai pas.

Le serviteur déloyal palabrait comme un comédien. Tout chez lui n'était que fausseté. Or, dans l'empire du faux, l'art de la comédie n'était que la juste garniture. Théâtreux comme on n'aurait su l'être davantage, il prenait ses airs indignés en leur donnant corps alors qu'il s'exprimait. Parce qu'il s'exprimait Bon Jils, il s'exprimait trop haut, trop fort, trop longtemps.

- Si je devais abattre cet auguste glaive remis de vos mains, ce serait sur l'occiput de ces... ces scélérats qui oseraient dire de vous que vous êtes un lâche. Mais parfaitement ! Oui monsieur ! Tous ces gens - et je les ai entendus - qui disent que vous seriez faible, que vous seriez moche, ajouta-t-il en le dévisageant, que vous seriez petit, que vous seriez impuissant, que votre mère serait une...

Le regard de son interlocuteur seulement l'incita à se raviser. Doté d'un instinct de survie comme on en faisait peu, il stoppa sa tirade ici. Ou plutôt, il bifurqua. Et dans un de ces gestes théâtral, il continua à louer son chevalier servant, brandissant la massue en main et arguant que jamais son maître ne s'entourerait des pires raclures. Seulement, à trop s'emporter, et surtout à ne pas savoir maîtriser les armes, la massue lui avait échappé des mains. Elle s'envola alors, sous le regard médusé des deux énergumènes qui la regardèrent alors tomber droit sur le crâne du blessé. Un blessé qui, alors ne l'était plus tellement. Du moins, pouvait-on le croire au regard de la maladresse.

Le silence, suite au bris de crâne, alors, se fit soudain. Ce qui n'était pas du luxe. Gus, le bec fermé, resté interdit, regarda quelques instants le carnage dont il avait été l'orchestrateur malheureux. Il n'y avait ni dégoût ni peur dans son expression ; simplement le masque raide d'un homme qui avait merdé en beauté.
Puis, passant du coq à l'âne, il posa ses deux mains sur ses hanches, se tourna vers son maître et lui demanda, l'air de rien :

- Et sinon, vous avez fait bon voyage ? La téléportation, tout ça.

Sa piteuse diversion n'avait alors pas eu à se prolonger plus longtemps puisque, sortie des fourrées, une furie furtive avait fondu sur lui sans crier gare ni canard. À n'en point douter, c'était la passion qui l'animait. Pas le genre de passion qui finissait avec un mariage heureux, plutôt de l'ordre de ces passions ardentes qui faisaient le bonheur des croque-morts. Une Arie - une autre - avait jeté son dévolu sur un drôle d'oiseau. Avec le dévolu, elle avait alors jeté le reste de sa silhouette gracile, épée toute devant.
Sans l'intervention de Shiro, c'en eut été terminé des sordides aventures du bon Jils.

Le cul par terre une fois de plus, cette fois à cause de la trouille qui lui avait coupé le sang, Gustiae se retrouvait le témoin malheureux d'un théâtre où le registre tragique semblait cette fois de mise. C'était après lui qu'elle en avait, lui spécifiquement. Il n'avait pas exactement entendu la doléance offensive de la jeune fille, mais qu'elle l'ait désigné de «canard» ou de «connard» ne laissait aucun doute sur la nature de sa cible.

À défaut de politesses, les cousins s'échangèrent des coups d'épées. Celles-ci se heurtant violemment. Elle n'avait pas trop osé s'en prendre à Gus une fois de plus. C'eut été alors tourner le dos à son adversaire. Avec un regard avisé, car il avait l'œil pour bien des choses, Gus nota que des deux, s'ils étaient de force apparemment équivalente, la demoiselle avait le dessus. Quand son maître-serviteur aurait succombé en entrée, le plat de résistance n'attendrait plus qu'à être servi. L'aviaire dut se reprendre, il en allait de sa vie.

Parce qu'il avait l'œil - et même les deux - il observa son environnement direct pour trouver une issue. La masse ? Qu'en aurait-il fait lui qui peinait à la lever sauf pour la jeter malgré lui. Le cadavre ? Une fois refroidi, la pocket n'était plus accessible. On n'aurait alors rien pu en retirer de bon, ni même de mauvais d'ailleurs.
Ne restait que la savane au milieu de laquelle se confondait des épis de blé. Et alors, la solution lui vînt naturellement.

- Du pain ! Il faut que je fasse du pain !

Alors qu'on en était s'écharper de manière bestiale derrière lui, il alla toucher un des épis ballotés par le vent.  

- Si elle mange trop de pain, elle va gonfler et mourir, c'est évident !

Sa race à lui n'étant pas très dotée pour avaler les féculents, il s'était alors imaginé l'espace d'un instant que le théorème valait pour tous.  

- Tout ce qu'il me faut à présent, c'est un moulin.

Autant dire pas grand chose alors qu'un cataclysme advenait à quelques mètres de lui à peine.

- Je vois bien une grande exploitation. Je mouds mon grain, je me créé une petite échoppe, le temps de trouver des fournisseurs pour multiplier les variétés... en un rien de temps, ça rembourse l'emprunt pour le moulin. Et là, ma fortune est faite hahahaha !

Sur ces projets, il se retourna.

- Dis donc toi, viens donc voir m'aider à construire mon mou....

Et il les vît persister dans leur acharnement à s'entretuer. Perdu dans ses lubies stupides, Gustiae avait oublié un instant pourquoi il était parti sur l'idée du blé.

- Ah oui c'est vrai. La bagarre.

Le temps de réaliser que son idée de boulangerie, motivée par le stress d'un instant, était une connerie sans nom qui portait toutefois sa signature, Bon Jils dut aviser à nouveau. Il lui fallait un nouveau plan. Et c'est tout naturellement... qu'il déguerpît à nouveau comme un lâche¹, donc fidèle à lui-même et à ses principes, se taillant ainsi une course à travers la savane jaunie par les herbes sèches et le blé.
Mais il ne pouvait pas persister dans la fuite. Non pas parce que cela lui posait un cas de conscience - tourner le dos à quelqu'un qui lui avait sauvé la vie deux fois en dix minutes ne risquait pas lui retourner l'estomac - Cependant, se priver d'un chevalier derrière lequel se cacher lui restait en travers de la gorge. Seul, il ne pourrait rien. Gus le savait, sa principale qualité, c'était d'être un parasite. Or, sans hôte, ses jours étaient comptés. Ses minutes même.

Caché dans les herbes hautes, il se concentra pour écouter les alentours. Les cris d'agonie, les chairs qui s'entrechoquaient, quand ça n'était pas les lames qui tranchaient, tout cela sonnait comme un orchestre bien macabre. Mais il se trouva une fausse note à la mélodie alors qu'une jeune fille avait braillé au loin :

"LA GRANDE TU PERIE ELECTRA RECHERCHE DES COMBATTANTS AGUERRIS POUR L'ASSISTER DANS SA GRANDE QUÊTE !"

Il n'était pas homme - ou même canard - à laisser passer la moindre opportunité. Surtout quand le nom «Tu Perie» était de mise. Tout était bon à prendre en période de crise, même les emmerdeuses. Gus reprit alors sa course folle pour retrouver la voix et ce qui se trouvait à son bout. Puis, laissant soudain sa tête apparaître d'entre les fourrées, il manqua de la surprendre subitement.

- Eh ! Psssst. T'en veux des combattants ? Moi j'en ai. J'en ai plein, même que ça déborde de là d'où je viens.

Y aller au culot, c'était sa stratégie. Une à laquelle il n'aimait pas toujours avoir recours quand cela compromettait son existence à court terme. Mais les circonstances étaient ce qu'elles étaient. Il fallait aviser. Aussi, il ne lui laissa pas le temps d'en placer une. Un bon baratineur savait en effet qu'il devait parler constamment pour ne jamais laisser à sa victime l'occasion de réfléchir. Et cette victime-ci, il comptait bien s'en faire une alliée.
Devant elle, il y avait le cadavre d'un rude gaillard. Peut-être pourrait-elle faire la différence avant que son chevalier-serviteur ne succombe.

- J'en connais un, tiens, musculeux comme pas permis. Tout vasculaire, avec une épée en plus. Oui oui ma petite, une épée, une belle épée toute dure. Tu aimes ce qui est dur ? Là n'est pas la question gourgandine ! Mon gars, le type à l'épée, il est tout balaise avec des muscles qui lui ressortent de partout. Bon sang ! Il a même des biceps au niveau des sourcils ; c'est à ce point !

Juge de caractère, il avait, au simple timbre de sa voix, deviné qu'elle était du genre expansive et insouciante. On pouvait se le permettre quand on avait sa force. Aussi, Gus ouvrit un large bec pour lui tenir son langage.

- Tu veux le voir, hein ? Eh bah suis-moi. Je vais te le montrer en pleine action. Allez. Viens. Mais vieeeens, je te dis. Quoi ? T'as peur ? Oh pardon. J'oubliais que t'étais une jeune fille en fleur, fragile et sensible... Non ? J'ai tort ? Suis-moi alors, je vais te le montrer ton combattant.

Et il lui montra le chemin en espérant avoir trouvé les arguments adéquats pour qu'elle se laisse aller à sa curiosité juvénile. L'ornithomme s'en retournait à la scène de carnage en binôme qu'il avait quittée. Et le pire, c'est qu'il s'apprêtait à y rajouter une dose d'emmerdes par-dessus. Copieuse l'emmerde.
Toutefois ajouter un combattant dans l'arène pouvait changer la donne pour Shiro. Peut-être.

Ou peut-être pas. Mais il fallait faire quelque chose, quitte à ce que ce «quelque chose» soit pétri jusqu'à la moëlle de relents de stupidité. Ce n'était pas une stratégie qui s'écrivait, mais un pari. Celui d'un sauvetage approximatif où l'on espérait éviter l'éruption d'un volcan en y allant à la glycérine. Une glycérine nommée Tu Perie Electra.

Résumé des actions:
Revenir en haut Aller en bas
Crash Kraven
Messages : 67
Exp : 79
Date d'inscription : 03/10/2021

Feuille de personnage
Points: 1036
Réputation: 23
Faction:
Crash Kraven



Sam 9 Oct - 10:32

   

" Cultive ton présent avec sagesse et sans relâche, pour conjuguer ton avenir au futur plaisant."

Jah Olela Wembo

À votre bon service... Si vous ne me tuez pas d'ailleurs...

«  Bite »

Non que la violence soit un frein à ses ambitions mais l’utiliser à tort et à travers le dérange quelques peu. Après tout, il sait pourquoi il est là : quatre cent personnes s’affrontent, deux cent seront retenus et il doit réussir ce test pour monter au sommet de la tour. Il avait promis à son épouse qu’il retrouverait leur fille. Ce petit trésor empli d’un profond mystère à mesure qu’elle grandissait et qu’elle s’épanouissait dans son désir d’être libre. Ils ne lui avaient jamais rien imposé, ils l’avaient encouragé à suivre son destin : ils souhaitaient seulement qu’elle ne les oublie pas. Et puis un jour, elle disparut : ils ne savent même pas si elle est toujours morte ou si elle est vivante. Non, cela est faux : leur fille est vivante et le Père doit sortir de sa retraite pour la retrouver coûte que coûte.

Ne dit-on pas de lui qu’il est le plus fort de son peuple ? N’est-ce pas lui qui lui a permis de devenir plus forte ? En vérité, il n’est pas grand-chose dans cette tour. Des voix s’élèvent, des affrontements naissent ou s’achèvent dans la fureur du sang, des larmes et des souffrances. Rêves brisées et destins condamnés s’articulent brièvement autour de lui. Quant à lui ? Il évite soigneusement les combats, il esquive les ennuis… Après tout… Il n’est meilleur que lorsqu’il est accompagné. Seul, il ne vaut rien. Il doit se trouver des compagnons de confiance : en ce monde, cela est dur.

Il sait se battre au corps à corps mais il n’est pas non plus un expert. La preuve se dresse devant lui alors qu’une jeune humaine, au regard vindicatif, se présente à lui. Elle tient un couteau et il ne fait plus aucun doute qu’il est sa cible. Il tente bien une sorte de négociation… Tout à fait inutile lorsque celle-ci se jette sur lui. Il se saisit alors de son bras armé puis effectue une clé de bras jusqu’à ce qu’il entende le craquement et le hurlement de douleur de son adversaire. Du tranchant de la main, il l’assomme. Regardant rapidement autour de lui afin de voir si une autre horde de loup assoiffé ne se jetterait pas sur lui, il prend la malheureuse évanoui dans ses bras et entreprend de trouver un endroit où il la cache. Au moins, se dit-il, peut-être survivra-t-elle à son réveil.

« Comment en suis-je donc arrivé là ? L’Enfer d’Evankhell porte bien son nom. Voilà une épreuve bien délicate et des plus cruels… »

Il murmurait ces mots alors qu’il en profitait pour être toujours en mouvement et aux aguets. Ce premier combat avait tourné à son avantage mais il n’en serait pas de même ad vitam aeternam : il finirait bien par tomber sur une scène qui le désavantagerait et qui entraînerait sa mort. Et ça, il ne pouvait se le permettre. D’ailleurs, il entend des cris au loin sur sa gauche : un combat semblait s’engager. On semble appeler à l’aide. Peut-être peut-il apporter sa modeste contribution ? Fuir ne sera pas une option gagnante  tout le temps… À son grand regret. C’est pour cela qu’il s’approche  furtivement et sous ses yeux… Un canard qui parle semble demander de l’aide à cette voix féminine qui avait demandé de l’aide.  Toujours caché, il écoute la discussion : un combat semble s’être engagé un peu plus loin et ce Messire Canard  paraît inviter la Guerrière à y participer. Il ne peut rester seul longtemps : accompagné, l’Elfe est puissant mais seul, il est faible.  C’est alors qu’il se montre à ces deux protagonistes

« Puis-je apporter ma contribution si cela vous arrange ? »

Devant l’Être Canardesque et la Belle Guerrière, se trouvait un Elfe au visage étrangement calme alors que la situation semblait explosive. Il ne paraissait nullement menaçant et se dégageait de lui une attitude douce et sereine. Sa voix était grave, lente mais assuré.  

«  Mon nom est Zohev Garlünd du Peuple des Elfes des Étoiles. Puis-je savoir à qui ais-je l’honneur ? »

@Tagname
Des notes ici si vous voulez
Revenir en haut Aller en bas
Tu Perie Electra
Messages : 112
Exp : 39
Date d'inscription : 14/09/2021

Feuille de personnage
Points: 1361
Réputation: 31
Faction:
Tu Perie Electra



Sam 9 Oct - 22:42

Love isWAR

Laissons l'amour et la guerre de côté, les jeux c'est bien mieux !

Le tintement des lames qui s'entrechoquent, les hurlements de douleurs et le bruit des flèches qui fusent s'entremêlent, empêchant la voix de la jeune guerrière de parvenir aussi loin qu'elle l'aurait souhaité. Elle aurait bien fait essayé de faire taire les uns et les autres, de stopper les combats pour mettre un peu d'ordre dans tout ça. Hélas, Electra sait que son niveau n'excède pas le "niveau 1" et qu'elle n'a donc pas encore le pouvoir de se faire entendre comme elle le souhaiterait.

"Si seulement j'avais mon matériel avec moi !"

Alors que la demoiselle croise les bras et commence à tourner sur elle-même, espérant que quelqu'un daigne la rejoindre tout en réfléchissant à un plan de secours, un étrange canard apparaît juste devant ses yeux. Elle se penche en direction de l'étrange animal, pour le voir de plus près. Elle est curieuse, elle n'a jamais vu un si gros canard ou bien un canard à l'apparence si proche de l'humain, à part dans ses jeux.

- Eh ! Psssst. T'en veux des combattants ? Moi j'en ai. J'en ai plein, même que ça déborde de là d'où je viens.

La Tu Perie cligne des yeux. Un canard qui parle, voilà un véritable scoop ! Ou plutôt, voilà un familier d'une rareté effroyable ! "OUAH ! Un canard qui parle !" hurle-t-elle finalement, après avoir repris de l'effet de surprise. Ce n'est qu'après quelques secondes de réflexion qu'elle capte enfin qu'en plus de parler, cet étrange animal propose de lui livrer ce qu'elle désire: des muscles pour accompagner son "gros cerveau". "T'as le look d'un dealer, mais c'est pas pour me déplaire !" Comment ça, la drogue c'est mal ? Comment la fille aux cheveux multicolores ferait-elle pour jouer à des jeux vidéos pendant plusieurs jours sans dormir ou manger si elle ne prenait pas quelques drogues dopantes ? Ce n'est pas vraiment le sujet mais, il n'empêche que le canard se comporte comme un dealer.

- J'en connais un, tiens, musculeux comme pas permis. Tout vasculaire, avec une épée en plus. Oui oui ma petite, une épée, une belle épée toute dure. Tu aimes ce qui est dur ? Là n'est pas la question gourgandine ! Mon gars, le type à l'épée, il est tout balaise avec des muscles qui lui ressortent de partout. Bon sang ! Il a même des biceps au niveau des sourcils ; c'est à ce point !

Le mot "musculeux" a le don de recentrer l'attention d'Electra sur la conversation. "Epée" est un mot bonus qui suscite de l'intérêt supplémentaire pour la demoiselle. Un type avec une épée et de gros muscles, ça doit être selon elle une espèce de "guerrier" voire un "chevalier", ce qui impliquerait qu'il s'agit d'un type bien, or la fille de Tperie pense qu'avoir "un bon gars" dans l'équipe est une nécessité absolue. Et puis, les muscles, bah c'est toujours cool !

"Gourgandine ?" demande-t-elle innocemment. "T'en connais des mots compliqués pour un canard !" Des biceps au niveau des sourcils ? Electra hausse un sourcil, surprise et curieuse. Elle ne savait pas cela possible, elle songe même qu'il s'agit de quelque chose d'impensable mais elle ne peut possiblement passer à côté de cette occasion. Si un tel guerrier existe, alors elle le veut dans cette équipe !

- Tu veux le voir, hein ? Eh bah suis-moi. Je vais te le montrer en pleine action. Allez. Viens. Mais vieeeens, je te dis. Quoi ? T'as peur ? Oh pardon. J'oubliais que t'étais une jeune fille en fleur, fragile et sensible... Non ? J'ai tort ? Suis-moi alors, je vais te le montrer ton combattant.

"Canard, tu n'imagines même pas le nombre de donjons que j'ai parcouru..." dit-elle le regard enflammé, en songeant aux jeux vidéos auxquels elle s'est essayée. "Une Tu Perie n'a peur de rien et je vais te le prouver !" La demoiselle n'aime pas que l'on sous-estime ses capacités à cause de son sexe ou bien que l'on sous-estime sa famille sous prétexte que leurs compétences sont plus orientées soutien qu'attaque ou défense.

« Puis-je apporter ma contribution si cela vous arrange ? Mon nom est Zohev Garlünd du Peuple des Elfes des Étoiles. Puis-je savoir à qui ais-je l’honneur ? »

La Tu Perie pose son regard sur le nouveau venu. Très vite, elle se met à fixer ses oreilles en faisant abstraction du reste de sa personne. Ses oreilles sont pointues et plus grande que la moyenne... Sans réfléchir outre mesure, la fille s'approche tend une main vers l'homme afin de tâter ses oreilles et ainsi vérifier si elles sont vraies. Un elfe, un vrai. Passionnant. La vision de l'elfe et du canard suffit à remonter à bloc la demoiselle.

"Explorer la Tour ne semble plus être une option !" dit-elle en croisant les bras, bien décidée à passer cette épreuve et à monter plus haut pour découvrir, pour de vrai, des espèces rigolotes dignes de ses jeux vidéos favoris. "Garlünd ! Canard ! Mon nom est Tu Perie Electra, fille de Tu Perie Tperie et je vais monter jusqu'au 100e étage !" Elle ferme les yeux l'histoire d'une fraction de seconde. "Canard, montre-nous le chemin jusqu'aux grands guerriers musculeux dont tu m'as parlé." Suite à ces mots, la jeune Régulière se met en route, suivant le canard-guide-dealer jusqu'aux guerriers qu'il lui a vendu. Ce qu'elle voit quand elle arrive, c'est deux somptueuses crinières blanches comme neige s'entremêler dans une danse macabre. Des lames s'entrechoquent. Le canard n'a pas menti, au détail près qu'elle ne voit pas les sourcils-biceps, mais elle veut bien fermer les yeux à ce sujet.

La demoiselle se baisse et défait ses lacets avec soins avant de saisir ses deux chaussures. Deux pieds, deux chaussures, deux guerriers. Quoi de mieux que balancer une chaussure sur chacun des deux guerriers afin d'attirer leur attention ? "Hé oh ! Je ne veux pas que ma marchandise soit endommagée ! Baissez vos armes, je vous prie."
Libre Des petites notes ici
Awful
Revenir en haut Aller en bas
Aira Shiro
Messages : 62
Exp : 130
Date d'inscription : 18/09/2021

Feuille de personnage
Points: 861
Réputation: 10
Faction:
Aira Shiro



Dim 10 Oct - 16:52
Habile... on ne pouvait pas dire que l'Arie avait vu venir cette répartie chez le canard. Interdit un instant il l'écoutait palabrer encore et encore... avait il fait un bon choix? Le chevalier s'était laissé aller sur le moment et l'idée qu'un canard qui parle et qui marche est excessivement drôle, sauf que ce dernier semble être aussi peu adroit que le dit palmipède en dehors de l'eau. A peine capable de soulever une masse de quelques kilos... le voila qu'il faisait l'idiot avec.

Pendant un temps, Shiro perdit le fil, les yeux dans le vague avant de revenir sur le canard lorsqu'il l'entends mentionner quoi!? Impuissant? Que sa mère est...? D'un mouvement d'épée absolument pas subtil pour la faire disparaître avant de lancer un regard noir au palmipède sans nom, l'homme se dit que oui, il ferait un affreux écuyer au final et il allait peut être pas persévérer dans cette voie.

"On va oublier cette histoire de..."

MAIS QUEL IDIOT! C'est un preste réflexe que Shiro s'écarte grandement de toute potentielle trajectoire qui aurait pu le faire rencontrer cet étrange spécimen de masse d'arme volante qui vient broyer le crâne de l'infortuné que t'avais essayé de laisser au canard... au final il avait fait ce qu'il avait demandé de la voie la plus détournée qu'il avait jamais vue. Le chevalier se pose une main crispée sur son visage avant de souffler bruyamment, le canard ayant l'infortunée idée de tenter de changer de sujet de conversation ce qui eu effet d'attiser le feu de son ire... qui se transforma en un coup de pied a la croupe suivi d'une exclamation de colère:

"Tes parents t'ont jamais appris a faire attention a ce que tu tiens dans tes mains espèce de gros con!? T'aurais pu blesser quelqu'un!"

Après ce coup cathartique, Shiro pris le temps de bien replacer ses habits il était désormais temps de repartir a la recherche de la jolie demoiselle. Fixant le canard du coin de l'oeil il finit par lui donner une réponse:

"Je n'ai pas eu trop de soucis, je suis des 10 grandes familles. Mon prénom est Shiro, en public mon nom de famille sera Aira jusqu'à nouvel ordre, mais mon père est Arie Hon. Quel est ton nom? Je vais pas t'appeler Canard en permanence. Oublie cette histoire d'écuyer sinon, t'as pas les qualités pour ça suit ta propre voie."

Pensivement le jeune homme fixe sa lame, seul cadeau que son père ne lui a jamais laissé dans sa vie avec la photo qu'il portait en permanence en médaillon autour de son cou. Soupirant d'une tristesse évidente il rengaine son arme physique avant de reprendre la route. Il commençait a prendre conscience que le canard était a l'heure plus un boulet qu'autre chose... Trouvons donc un moyen de le rendre efficace...

"Tout a l'heure j'ai croisé une demoiselle qui nous a fait un signe de la main, environ un mètre soixante, les cheveux noirs, une mèche multicolore. On ve se séparer rapidement si tu la vois tu viens me chercher, tu peux être... surprenant."

Se séparer avec le canard pour retrouver la princesse... c'était une idée que le jeune Arie avait cru bonne, jusqu'a ce que quelques secondes après le canard déboule une deuxième fois devant lui, mais cette fois c'était quelque chose d'autrement plus intéressant qu'il ramenait. D'un pas technique le chevalier d'argent s'interpose avant de placer la lame de son katana sur la trajectoire de celle de son adversaire avant que les deux brisent le contact.

Shiro a un battement qui manque lorsqu'il vit l'inconnue poursuivant Jils pour la première fois. Une Arie... une vraie de vraie. Ses mains se resserrent sur le pommeau de sa lame... Qu'elle est belle... On aurait dit un ange qui descendait sur terre, faisait il le même effet aux autres? Il ne saurait le dire mais pour la première fois il considéra son sang non pas comme une bénédiction mais une malédiction, Shiro n'avait qu'une envie face a cette jeune fille, c'était de la prendre dans ses bras, l'embrasser et lui offrir le canard... Etait ce ce que ressentait père auprès des femmes de sa famille? Lui qui avait été très critique dans sa vie sur ce penchant de son père, voila qu'il était ivre de désir devant la première de ses soeurs Arie qu'il croisait... et comment il pouvait se battre correctement comme ça?

"Désolé mon ange, mais ce canard c'est mon animal de compagnie désormais. T'as plein d'autres gens plus intéressant a tuer tu sais... grande soeur."

Sérieux... il avait laissé tomber son ton désinvolte et arborait une véritable garde, bougeant désormais avec la grâce d'un prédateur mortel que lui procurait l'unique technique de déplacement venant de la famille Arie... oui l'ange ou plutôt la succube il devait dire, ne pouvait ignorer désormais face a qui elle était.

Les premiers échanges permirent a Shiro de situer parfaitement ou l'on en était en terme de capacité et cela ne lui plut pas forcément. Il était de loin plus fort et plus rapide qu'elle, au point qu'il se demandait comment ses bras n'étaient pas engourdis a force de parer ses coups, ses techniques de déplacement étaient de très loin supérieures aussi, sauf si elle les dissimulait. Si cette première évaluation semblait positive au première abord... elle était bien meilleure que lui techniquement, assez pour qu'elle rende caduc tous ses avantages physiques, sans le footwork Arie elle l'aurait déjà tué.

Le monde se résumait a une sphère argentée formées de leurs lames s'entrechoquant dans un ballet mortel, Shiro se fatiguant malheureusement plus vite a devoir user du footwork Arie. Il savait qu'il devait faire quelque chose et oui... il comprenait trop bien ce qu'il devait faire... mais il ne pouvait se résoudre a exécuter une action aussi risquée et tuer la première Arie qu'il rencontre. Dans un simple échange de coups il allait finir par perdre, sa défense n'allait pas tenir plus de quelques minutes devant la supériorité technique de l'inconnue.

"Tu vas vraiment perdre ton temps a m'affronter mon ange?"

Il devait s'y résoudre, la lame de l'Arie vient de lui mordre le bras gauche, laissant une longue estafilade douloureuse. Il n'y avait qu'un moyen, s'il ne pouvait pas se défendre avec son épée il devait abandonner la défense et ramener ça au corps a corps ou il lui était immensément supérieur. Le soucis c'était qu'il n'arrivait pas a se résoudre a plaquer cette beauté au sol et lui broyer le crâne sur une pierre comme un barbare... Une nouvelle blessure a la cuisse vient le faire pencher a nouveau vers cette solution... chaque petite coupure qu'elle allait lui infliger allait le rendre plus lent et creuser cet avantage. Dans ce ballet mortel, le premier qui allait trébucher mourrait...

"Aïe!"

Une chaussure? Se frottant bêtement la tête il la ramasse. Une chaussure féminine ça... Il n'était pas un expert en style mais c'était définitivement ce genre de choses que ses petites soeurs demandaient a sa mère. Jetant un coup d'oeil d'ou venait la chaussure c'est médusé qu'il voit tout d'abord le canard accompagné de sa princesse? Un preste coup d'oeil a ses pieds fait comprendre a Shiro que c'est elle qui a lancé ses chaussures. Puis un elfe? Il aime pas les elfes, si ça avait été une femme elle aurait pu être une waifu, mais en général dans les jeux vidéos un elfe est toujours source d'ennuis en essayant de t'emmener dans des voies que tu ne veux pas emprunter ou te trahissent. C'était toujours les hommes elfes qui trahissent dans Rankercraft 18+ edition après tout...

"Pouce grande soeur j'ai un truc a faire."

Ramassant la chaussure, Shiro s'approche d'Electra avant de lui rendre sa chaussure et saisir doucement sa main la levant pour venir déposer un baiser dessus.

"Je m'appelle Shiro Aira. Enchanté de faire ta connaissance... par contre faudra que tu m'expliques cette histoire de marchandise"

Doucement il s'agenouille pour soulever le pied d'Electra et lui remettre sa chaussure. Sa voix s'élève a nouveau lorsqu'il en fut a lacer a nouveau le soulier:

"Grande soeur, j'ai une proposition a te faire. Nous nous retrouverons a l'étage vingt et je te laisserais affronter en duel le canard après l'avoir entraîné. Je te laisse en gage mon épée que tu auras la liberté d'utiliser, c'est le cadeau que m'a laissé père a ma naissance et je peux te le prouver. Si je meurs ou le canard meurs tu garderas l'épée que Hon m'a laissé. Si tu gagnes tu tueras le canard et gardera l'épée, si tu perds tu nous rejoindras dans notre équipe. Qu'en penses tu?"

Sacrifier son épée était un véritable crève coeur et le jeune chevalier utilisait le fait de relacer les chaussures d'Electra pour que personne ne voit a quel point cela lui faisait du mal... enfin personne sûrement que la princesse pouvait voir la douleur dans ses yeux. Se reprenant et se redressant, le jeune homme mis son épée a plat, la tendant vers la succube:

"Deal?"

Revenir en haut Aller en bas
Bon Jils Gustiae
Messages : 59
Exp : 97
Date d'inscription : 10/08/2021

Feuille de personnage
Points: 2004
Réputation: 15
Faction:
Bon Jils Gustiae



Jeu 14 Oct - 9:44
Perdu entre deux bretteurs fratricides, une hystérique mal coiffée et maintenant... un elfe, Gus faisait presque office de figure respectable au sein de la foire qui s'agglomérait sur son initiative malhabile. Apôtre du chaos - malgré lui disait-il - le bon Jils savait qu'une vermine de son espèce n'aurait su subsister dans une société d'ordre. Ce n'est qu'au milieu d'un bordel généralisé que les rampants s'épanouissaient le mieux. Et ce bordel, en cet instant, outrepassait déjà considérablement le cadre ses espérances les plus folles. Ce qui, dès lors, ne jouait que favorablement sur ses chances de survie.

La voie vers ce maëlstrom d'emmerdes qu'avait réclamé l'écervelée à mèches dépareillées, et de vive voix qui plus est, c'est le plus volontiers du monde que l'aviaire la leur avait désignée. Et si ces deux-là qu'il menait à l'abattoir ne lui étaient finalement d'aucune utilité, ils feraient alors office de splendides boucliers humains. Boucliers derrière lesquels se cachait déjà ce lâche étincelant quand vînt le temps des retrouvailles. Ces deux Arie, ils en étaient encore à s'écharper vivement et âprement, même cinq minutes après qu'il les ait abandonnés.
Aussi, quand la folle jeta ses chaussures à leur direction - oui oui, ses chaussures - Gustiae manqua naturellement de s'étrangler avec le flot d'insultes s'étant coincé dans sa gorge. Quelques qualificatifs lui étaient venus soudainement du fin fond du gosier. Mais ceux-ci avaient été si nombreux qu'ils obstruèrent sa trachée et manquèrent de le faire expirer sans jamais lui parvenir au bout du bec. Des chaussures. Elle avait osé. Déjà, Bon Jils avait mesuré toute l'étendue de son erreur alors qu'il l'avait conviée à la noce sanglante.

Avisé et pétochard, c'est sans surprise que Gustia cessa de s'abriter derrière elle pour lui préférer un autre mou du bulbe aux grandes oreilles. C'est tout du moins ainsi qu'il le percevait.
Son choix, sans panache, restait lourdement motivé par le fait qu'il sentait venir la fin prochaine d'une certaine Tu Perie de sa connaissance. Ce qui, dans le principe, ne le gênait pas tellement, mais qui alors ne manquerait pas de lui être préjudiciable si, d'aventure, il s'était obstiné à rester collé derrière elle. Un coup d'épée en estoc, en effet, aurait suffi pour faire une brochette.

- Je... je tiens à me désolidariser de cette action honteuse et malvenue de la part de cette fille que je ne connais même pas et que je n'ai jamais vue auparavant. S'était-il alors permis tandis que seule sa sale bobine dépassait du corps frêle de son bouclier de fortune aux grandes oreilles.

À la folie furieuse s'était ensuite greffé l'improbable. Ils s'étaient arrêtés de combattre. Les deux ! Peut-être devrait-on alors le prochain prix de Nobel de la paix à une paire de chaussures. Peut-être. À moins qu'au contraire, le plan de Gus - si tant est qu'il en avait eu un de clairement articulé - s'était retourné contre lui.
Car, désinvolte à un point où on aurait pu le croire immortel, l'Arie mâle tourna le dos à son adversaire. Ce qui, au regard des circonstances présentes, n'était pas ce que l'on aurait pu qualifier d'idée du siècle. Excepté, bien entendu, si la finalité de l'acte avait été un suicide. En ce sens, la démarche se voulait on ne peut plus idoine.

- Mais... mais qu'est-ce qui fait ce con-là ? Osa balbutier l'orni-sapiens, alors malheureux témoin de la scène.

Fermement planqué derrière son elfe de secours, il agrippait des doigts à ses parures sans se soucier des états d'âmes de ce qu'il tenait vraiment pour un bouclier-elfique.

- Nom de... ma parole il... les mots lui venaient difficilement alors que la scène avait un rien de déroutant Il lui conte fleurette ?! Dis-moi que je suis pas en train de voir ce que je vois. MAIS ENFIN MERDE Z'OREILLES ! FAIS QUELQUE CHOSE !

Il s'excitait tout seul derrière Zohev. Zohev qui, pour la circonstance, avait été rebaptisé «Z'oreilles». Gus avait en effet du mal avec les noms. Avec le respect de son prochain aussi. Surtout.

- Si tu gagnes tu tueras le canard et gardera l'épée, si tu perds tu nous rejoindras dans notre équipe. Qu'en penses tu?

- QUOIn ?!

C'en était fini des messes basses. L'aviaire allait maintenant y aller de son commentaire. Un commentaire qu'on devinait salé.
Le bon Jils avait en effet accepté le lancer chaussures, il avait toléré la trêve impromptue, supporté la petite drague inopinée post-baston, mais avec ça, ce dernier volet de l'affaire Arie, il avait un peu de mal.
Il surgit alors de derrière le malheureux Zohev pour pointer du doigt celui qu'il avait plus tôt appelé son «maître».

- Mais... mais... c'est congénital la débilité chez vous autres les Arie ! Puis, se ravisant aussitôt, prenant une posture d'obséquiosité instantanée, il ajouta d'un ton mielleux en se frottant les mains. Enfin sauf vous gente dame hahahahaha, pour reprendre aussitôt sa position préalable, revenant sur un registre rageur, c'est quoi ce coup de pute que tu me fais ?! Tu veux la jouer comme ça ? Tu veux la jouer comme ça ? Eh bah on va la jouer comme ça !

La remarque de Shiro l'avait quelque peu piqué au vif. Sa sale trogne à bec et pleine de dents rumina une fureur avec laquelle il n'avait pas fini de faire bombance.

- Toi ! Avait-il ajouté à l'intention de Hae Sook Tu sais ce qu'il m'a dit avant que t'arrives pour m'attaquer hoooooonteusement ? Il disait des tas de vilaines choses sur la famille Arie. Parfaitement ! Et moi, qui ai touuuuuujours respecté les dix familles je vous défendais. Évidemment ! Il mentait si mal qu'on aurait juré qu'il le faisait exprès. Et pour cause, derrière la flagornerie, il y allait aussi de sa provocation. Il ne pouvait pas s'en empêcher.
Parce que, ce qu'il disait, très franchement... c'était inqualifiable. Ah non ! N'insiste pas, ajouta-t-il à l'intention de celle qui ne lui avait rien demandé, je répéterai pas. Comment ? S'il a dit que vous étiez tous des lâches et des lèches-derche de Zahard ?....... Au moins quatre fois. Et encore... j'édulcore.

À en juger par les propos qu'il tenait alors, on pouvait deviner que Bon Jils avait soudain opté pour une stratégie différente. Une qui lui avait été commandée par la rancune qui, chez lui, était chose tenace. Assez en tout cas pour qu'il en vienne à pactiser avec celle-là même qui avait manqué de l'occire, si ce n'est même de le faire rôtir, il y avait de cela un quart d'heure à peine.
Aussitôt après son petit élan colérique, Gus s'en était retourné derrière Zohev, cette fois presque collé à son dos, hasardant quelques regards par dessus l'épaule de celui-ci afin de mesurer les conséquences de ses actes erratiques et mal improvisés.

- Qu'est-ce t'en dis Z'oreilles, ils vont s'entretuer ou pas ?

Il n'y avait pas prêté garde, mais le chronomètre de sa pocket affichait bientôt vingt-cinq minutes depuis le début de l'épreuve.
Revenir en haut Aller en bas
Arie Hae-Sook
Messages : 8
Exp : 20
Date d'inscription : 13/08/2021

Feuille de personnage
Points: 400
Réputation: 12
Faction:
Arie Hae-Sook



Jeu 14 Oct - 19:46
Les yeux rougeoyants, elle s'avança vers l'espèce de déchet humain qui avait osé se mettre sur sa route et qui se vantais maintenant d'être de son sang. Il était robuste, bien sur, mais il n'avait aucune idée de la véritable finesse des arts de la famille de Sook. Il n'était rien à ses yeux, rien de plus que la source d'une haine viscérale. Et même si cela était vrai, comment aurait-elle pu tolérer une telle vérité ? Le vénérable Hon, s'abaisser pour procréer avec une impure, pour donner naissance à ça ??

Elle mourrait d'envie d'en finir, ici et maintenant. Sur le long terme, elle serait sans doute capable de le décapiter et mettre fin à ses espoirs, tout en rétablissant l'honneur de sa famille, lavé de la présence de cet immonde parasite. Mais il avait ramené du renfort. Allez savoir pourquoi, 2 autres nouveaux venus avaient décidé de protéger le cafard, et l'avaient sommé de stopper leur combat.

Alors, la jeune femme bouillonnais. Affronter une fourmi, c'est facile. En affronter 3, ça devenais soudain plus incertain. Ne rangeant pas sa lame dégoulinante de sang, elle avait néanmoins fait un pas en arrière... avant d'éclater de rire à la proposition de son """""""""""""""""""""""""frère""""""""""""""""""""""""". Tous les traits courroucés du visage d'ange de l'Arie vinrent se détendre d'un coup, montrant pendant l'espace d'un instant une beauté pure et angélique. Elle rit pendant 30 bonnes secondes avant de s'approcher d'un pas léger de son cloporte de faux frère.

Essuyant ses larmes, elle se saisit délicatement l'épée du ridicule insecte, faisant mine d'examiner sérieusement sa requête mais le pigeon vint troubler sa bonne humeur.

"TA GUEULE !"


Le rugissement de la jeune femme vint interrompre les pépiements du canard. Il était insupportable. Son incessant babillage était usant et son monologue insipide venait couvrir, par sa futilité, toute tentative de réponse de l'Arie. Elle était maintenant véritablement en colère.

Elle fit deux moulinets avec la lame de l'idiot qui se prétendais son frère, et décida de la lancer de toutes ses forces le plus loin possible. La lame fit un vol majestueux, devenant de plus en plus petite avant de se perdre complètement à l'horizon.

Un grand silence suivit son acte.

"T'es idiot ou quoi ?"


Nouveau grand silence.

"J'en ai rien à foutre de ton équipe, de ton duel à la con. C'est pas un jeu. J'avais un peu peur d'affronter trois adversaires à la fois, mais tu viens de me donner ton arme, là."

Encore un grand silence.

"C'est l'heure de mourir, cloporte."


Et elle se lança de nouveau sur Shiro, de toute sa force et lame en avant. C'était presque trop beau pour y croire.
Revenir en haut Aller en bas
Crash Kraven
Messages : 67
Exp : 79
Date d'inscription : 03/10/2021

Feuille de personnage
Points: 1036
Réputation: 23
Faction:
Crash Kraven



Ven 15 Oct - 15:23

 

" Cultive ton présent avec sagesse et sans relâche, pour conjuguer ton avenir au futur plaisant."

Jah Olela Wembo

À votre bon service... Si vous ne me tuez pas d'ailleurs...

Et dire que cela ne faisait que commencer : tomber de charybde en scylla n’était plus une expression,  cela devenait une réalité tangible et menaçante. Il avait bien proposé son aide mais pensait-il que cela dégénérerait à ce point ? À vrai dire… Oui…

Ainsi, en préambule de cette situation calamiteuse, il y avait un homme canard au bagout indiscutable mais au comportement discutable. Son nom lui échappa : il le prénommerait « Hérquá », que l’on pourrait traduire par Seigneur Canard.  Et une humaine répondant au nom de Tu Perie Electra, fille de Tu Perie Tperie. D’ailleurs, celle-ci se montra bien intéressée par ses longues oreilles qu’elle tâta de ses mains, certainement afin de vérifier qu’elles étaient bien réelles. Il ne s’en offusqua outre mesure même si ce geste pouvait être considéré comme offusquant ou osé. Certains peuples de sa race considéreraient même ce geste si offusquant qu’ils n’hésiteraient pas à considérer cette Electra comme une cible à abattre. Ce n’est pas le cas de notre bon Zohev qui se contente de baiser la tête afin qu’elle puise s’adonner à son exploration.  Une fois ceci fait, voilà ce petit trio qui se dirigeait vers ce lieu d’affrontement. Il n’avait rien demandé de particulier : il cherchait simplement à monter une équipe solide afin de l’aider à rechercher sa fille. En contrepartie, il monterait autant de tours qu’il le faudra jusqu’à ce qu’il la retrouve. Et s’il devait la retrouver avant de monter ces fameux cent étages ? Il aviserait à ce moment précis. D’ailleurs, la bien nommé Electra tenta bien de calmer les duellistes en lançant ses deux chaussures comme pour sonner une trêve… Qu’il espérait solide. Hélas, loin d’être dupe derrière son apparence neutre et souriante, il se doutait bien que cela ne fonctionnerait pas. Il aurait bien voulu observer la situation afin de prendre une décision rationnelle et sage si ce n’est que « Hérquà » en décida autrement.

Ainsi, prononça-t-elle avec assurance qu’elle ne souhaitait pas que sa marchandise soit endommagée ? De quoi pouvait-elle bien parler ? Peut-être faisait-elle référence à ces deux chaussures qu’elle avait lancées au beau milieu du combat pour éventuellement l’interrompre ? Si d’aventure, les deux Belligérants détruisaient une de ses chaussures, cela signifierait-il l’intervention destructrice et colérique de l’Humaine répondant au nom d’Electra ? En tout cas, ignorant la pensée du Guerrier, celui-ci se rapprocha de celle qu’il considérait comme sa grande sœur : il se présenta sous le nom de Shiro Aira. Par pure politesse et courtoisie, Zohev le salua silencieusement d’un agréable hochement de tête. Il semblait que la situation soit sous contrôle...

Si ce n’était que « Hérquà » manifesta son courroux de la manière la plus étrange à ses yeux… De la plus imprévisible ou prévisible d’ailleurs… En tout cas, la proposition du Sieur Shiro n’étonna guère l’Elfe des Étoiles qui comprenait la colère de l’Homme Canard. Après tout, le Prince ne venait-il pas de proposer à sa grande sœur de le retrouver au vingtième étage afin qu’elle puise combattre un « Hérquà » entraîné par ses bon soins ? La sagesse ne semble pas être la qualité des humains ici présents. D’ailleurs, celui-ci manifesta son courroux d’une manière des plus surprenantes… Si tant est que Zohev n’avait pas déjà compris la psychologie du Sieur Canard. Un petit soupir désabusé se manifesta sur le visage de l’Elfe alors qu’il reprit sa contenance : « Hérquà »  ne semblait pas manquer de courage, dissimulé derrière son dos. Voilà une attitude bien couarde mais qu’importe après tout : ainsi sont les peuples de ce monde, chacun dispose de qualités et de défauts que les Nomades du Peuple des Étoiles acceptent avec calme et bienveillance.

« Je... je tiens à me désolidariser de cette action honteuse et malvenue de la part de cette fille que je ne connais même pas et que je n'ai jamais vue auparavant.»

Dit notre Canard Couard bien caché derrière la silhouette frêle et souriante de l’Elfe. Les murmures du Canard résonnent aux oreilles attentives de Zohev qui observe toujours la situation avec calme. D’ailleurs, celui-ci ne répond pas : au contraire, il demeure si calme que cela devrait être contagieux. Certes, la situation semble fort cocasse et la fureur de « Hérquà » quelques peu compréhensible. D’ailleurs, l’elfe finit par joindre chaque doigt de ses deux mains et les tapote entre eux un geste que l’on qualifierait d’inquiet si son visage ne respirait pas une certaine forme de sérénité. Le Peuple des Étoiles n’a que faire du stress car il vit dans la zen attitude depuis si longtemps : s’agacer ne sert donc à rien car il suffit de prendre de la hauteur et de jauger la situation avec calme. Les menaces du Canard sonnent si juste qu’il pourrait hocher la tête en signe de compréhension… Si ce n’est que le Sieur Canard se cache bien vite derrière son dos. Courageux mais pas téméraire… Ou courageux une seconde mais pas téméraire deux secondes. Encore une fois, il écoute, il observe, il regarde chaque personne avec son éternel sourire avenant sur son visage. Ce ne serait qu’imprudence que de songer qu’il ne fait rien : en vérité, il réfléchit à une solution afin que personne ne s’entretue inutilement… Ou alors loin de lui. Soyez bien navré Humains et Homme Canard mais il doit accomplir une mission et pour cela il a besoin d’un groupe uni et de confiance.  Finalement…

« Qu'est-ce t'en dis Z'oreilles, ils vont s'entretuer ou pas ?»

« Hérquà devrait faire preuve de plus de sagesse et de maîtrise que de bassesse et de couardise s'il désire vivre un peu plus longtemps...» Murmura Zohev d'une voix douce et non agressive lorsque...

"TA GUEULE !"

« Hérquà semble avoir mis l'Humaine en colère. Peut-être devrait-il, si cela lui est possible, se fondre dans un profond silence afin de ne pas envenimer la situation » Proposa d'une vois basse Zohev calmement en invitant le Seigneur Canard à faire preuve de sagesse en se taisant: il semblerait que plus Canard parle, plus il sème le bazar.

Elle semblait fort mécontente et se précipita soudainement devant le dit Shiro. Et l’Elfe observait toujours la situation avec neutralité. Il voulait observer la suite des évènements avant d’accepter d’agir ou pas selon les circonstances. Cela serait une si bonne idée s’il n’avait pas saisi l’importance des trois personnalités qui se trouvait devant lui: après tout, il avait bien compris qu’il avait trois membres des Dix Grandes Familles devant lui. Peut-être que… C’est alors qu’il décida de se lancer car de toute façon, tôt ou tard, il aurait affaire à eux. Alors, il s’avança vers la zone de combat : d’un pas rapide et assuré, il se plaça entre l’Humain répondant au nom de Shiro et la Guerrière au nom inconnu. Au lieu de se saisir de la lame de celle-ci, en avançant seulement d’un pas tout en se décalant, il parvint à prendre le poignet de la Guerrière qui tenait la lame. Puis, d’un geste doux mais maîtrisé, il abaissa la lame tout en plongeant un regard sévère. Comme celui d’un père qui interdisait à sa fille de mal agir ou un regard d’avertissement tel un père sommant son enfant de réfléchir à deux fois avant de faire une bêtise. Cela ne dura qu’un très court instant avant qu’il reprenne une attitude courtoise, calme et avenante.

«  La Noble Dame que vous êtes pourrait-elle m’excuser pour ce geste impétueux de ma part ? Elle a certainement ses raisons afin d’agir ainsi mais si elle désire atteindre ses objectifs, ne pourrait-elle pas envisager une sorte de trêve temporaire afin que nous puissions prendre le temps de discuter tous ensemble ? La Noble Dame que vous êtes y trouverait certainement quelques avantages à écouter mes paroles et ma demande… » S’adressa-t-il à elle dans un premier temps.

Il ne disposait pas d’une puissance physique supérieure à elle : bien au contraire, il était assuré que la Guerrière était plus forte que lui d’un point de vue physique. Il se contentait seulement d’utiliser la propre force de la Vindicative contre elle-même.  Car plus elle tenterait de se débattre, plus elle se fatiguerait en luttant contre sa propre force : là résidait l’art de combat du Peuple des Étoiles dans le sens où ils utilisaient la propre force de l’adversaire contre eux même.  D’ailleurs, sentant bien que la situation pouvait dégénérer au cas où Shiro souhaiterait répliquer contre son adversaire, et ce même s’il ne semblait plus avoir d’arme, il s’adressa à lui sans jamais quitter du regard la Guerrière au Nom Inconnu.

«  Ma proposition tient également pour vous Sieur Shiro. Prenons le temps un court instant de nous calmer et de réfléchir intelligemment à la situation. Pourquoi ne pas nous montrer sage et pragmatique ? Pourquoi ne pas considérer que nous pouvons nous allier pour un but commun le temps d'un instant ? Éventuellement, vous pourriez reporter ce combat à plus tard: n'est-il pas plus agréable qu'un duel entre deux âmes nobles et vertueuses se fassent dans un combat honorable et sans intervention afin de prouver la valeur de l'un sur l'autre ? » Lança-t-il calmement.

«  La Noble Dame que vous êtes me permet-elle de lâcher mon impudente étreinte et de m'excuser pour être intervenu lors de son assaut ? je me suis permis d'agir ainsi car il me semblait que si vous aviez remporté votre duel contre Sieur Shiro suite à cet acte, on vous aurait peut-être reproché une certaine forme d'indignité. Ais-je mal agi Noble Dame ?  » Demanda-t-il d'une voix apaisante et, il est vrai, un peu confuse.

Une fois qu'il fut assuré que tout le monde fut calmé et qu'il fut rassuré que la Guerrière au Nom Inconnu ne lui en tiendrait pas rigueur pour son intervention, il laissa un long moment de silence s'instaurer avant de reprendre la parole.

« J'ai cru comprendre que nous devions survivre à une sorte d'épreuve. Aussi, puis-je vous proposer une trêve temporaire afin que nous puissions réfléchir ensemble à un moyen de réussir cette épreuve tous ensemble ? Ne dit-on pas que seul, nous échouons mais ensemble nous réussissons ? Si chacun d'entre vous a des souhaits ou des revendications particulières, pourquoi ne pas les énoncer et trouver un moyen de les accomplir ? Après tout, ne devons-nous toutes et tous point atteindre le sommet pour nos propres raisons personnelles ? Il n'y a rien qui nous empêche de nous montrer solidaire d'abord par pur intérêt ou par pur calcul dans un premier temps si je puis me permettre...  »  Évoqua l'Elfe qui se montrait, en cet instant, sage et charismatique.



@Tagname
Des notes ici si vous voulez
Revenir en haut Aller en bas
Bon Jils Gustiae
Messages : 59
Exp : 97
Date d'inscription : 10/08/2021

Feuille de personnage
Points: 2004
Réputation: 15
Faction:
Bon Jils Gustiae



Ven 15 Oct - 18:12
- Bon, bah il est mort.

Cette augure, le bon Jils la formulait avec d'autant plus de sérénité qu'il s'était presque aussitôt fait à l'idée. De bouclier elfique, «Z'oreilles» avait finalement opté pour la position de martyr. Tout en tout cas laissait présager chez lui cette vocation survenue spontanément. Tout, à commencer par le fait que celui-ci s'en aille se jeter sur le parcours d'une épée - tenue par une Arie qui plus est - avait alors conforté Gus dans son hypothèse : Zohev nourrissait le projet de mourir douloureusement. La finalité de la démarche, toutefois, lui échappait. Les yeux grands ouverts, il assistait comme les autres à ce suicide annoncé, néanmoins halté par ce qu'il avait interprété comme un effet de stupéfaction.
Sans doute décontenancée, voire même intriguée, en tout cas outrée par le culot d'un avorton à vouloir la traiter en égal, Hae Sook avait semble-t-il retenu et même stoppé son coup. Peut-être que l'impudence elfique l'avait faite se raviser au dernier moment quant au choix de sa cible prioritaire.

Dans les faits, Zohev l'avait davantage arrêtée par son culot que par sa force brute. Cela, il allait le payer. Très cher qui plus est. Et il ne faudrait pas compter sur Gus pour ramasser les morceaux, ceux-ci étant vraisemblablement trop nombreux lorsqu'ils commenceraient à fuser du bout de la lame Arie.

Alors sur qui pouvait compter l'aviaire si même son propre bouclier se jetait délibérément sur une épée qui ne lui était pas destinée ? La demoiselle aux mèches ? Mais celle-ci n'avait même pas de chaussures ! Comment pouvait-on décemment lui faire confiance dans ces conditions ? De tous ici, elle était peut-être bien la plus à l'ouest de la troupe. Et on parlait alors de l'ouest lointain. Très lointain. Celui qui s'étendait au moins jusqu'aux confins de l'univers.... et encore bien deux kilomètres après. Minimum.
De la situation présente, elle avait même l'air de s'en amuser, ce qui ne manqua pas de faire s'entrouvrir le bec de celui qui, alors, l'observait en ayant, une seconde à peine, espéré d'elle un éventuel recours. Mais sa conclusion fut cinglante. «Les Tu Perie sont des cinglés» s'était alors figuré l'orni-sapiens à la voir aussi désinvolte au milieu du carnage qui s'annonçait. Des issues qui, pour Gustiae, n'impliquaient pas un trépas soudain, brutal et pas si inopiné que ça, il n'y en avait alors plus des masses en cet instant.
Toutefois, il en subsistait une.

Cette issue alors, Bon Jils Gustiae l'empruntait résolument, mais à son rythme. Un pas en arrière d'abord. Un deuxième ensuite. Cela, le plus discrètement du monde, jusqu'à finalement s'enfoncer et disparaître dans les premières herbes et épis de la savane qui abondaient sur tout le parterre de l'enfer d'Evankhell.

Faut bien commencer quelque part  200
Reconstitution dramatique et pas si approximative de la scène

Et, une fois de plus engouffré dans cette jungle sèche et jaunie par un soleil artificiel, Gus, alors, fit soudainement volte-face afin d'accomplir ce qu'il savait faire de mieux¹.
C'est donc à toute blinde et sans scrupule qu'il déserta cette scène qu'il avait pourtant montée de ses mains, ou plutôt, de ses mensonges. C'était de sa faute à lui si, tous, alors, s'étaient rencontrés. La réunion du pire n'avait alors pas abouti au meilleur et, déçu de ses bonnes œuvres si mal accomplies, leur instigateur s'en détourna. Bon Jils refusait d'assumer la paternité d'une situation aussi branlante et désastreuse. Une de ces situations qui, pourtant, portait sa griffe tant elle avait été calamiteuse. Et l'on parlait là d'une variété de calamité qui se terminait dans le sang et la tripe. Une de celles dont il faisait bon se détourner.

Alors qu'il persistait dans sa course effrénée, à aller résolument tout droit dans la destination qu'il s'était fixée - un peu comme s'il avait su exactement où il allait - Gus réfléchissait à ce qui avait bien pu merder. Perdu dans sa cavalcade, il refaisait le match tandis que celui-ci se jouait en son absence.
Ce qui avait cafouillé dans son plan tenait au fait que, de plan, il n'y en avait jamais eu aucun. Bon Jils Gustiae était un homme de machinations et de combines. Quand le temps venait à lui manquer dès lors où il était question d'ourdir crapuleusement quelques diableries de son cru, l'improvisation comblait les trous. Et bien mal d'ailleurs.
De trous, il n'y en avait pour l'instant aucun dans sa carcasse humaine. Cela seulement indiquait que ce plan monté d'une main de menuisier alcoolique, au final, n'avait pas été aussi bancal qu'il avait bien pu se le figurer initialement.

Après avoir ainsi relativisé ses impérities, frayant toujours dans les herbes qui s'agitaient follement à son passage, il stoppa sa course après un long temps. Ce n'était pas les remords qui l'avaient rattrapés, c'était lui qui était parvenu à destination. Le bout de son issue, Gus venait alors de l'atteindre après avoir sautillé par dessus les cadavres éparses de candidats bien malheureux ayant sillonné son chemin.
Il y était. Où exactement ? Nulle part en particulier, mais exactement là où il fallait.

- Bin~Go. Avait-il presque chantonné, trop heureux de sa trouvaille.

Les yeux rivés sur le fruit de la destination qu'il avait murie préalablement, un sourire sinueux et glaçant lui tordit son bec cuivré. Le bon Jils, quand il fuyait, le faisait souvent avec des intentions plus secrètes et inavouées qu'il y laissait paraître.
C'était à croire, à constater la satisfaction malsaine sur son visage perfide, qu'il avait découvert le sésame incarné vers la prochaine épreuve. Peut-être avait-ce été le cas alors qu'il s'en empara vivement². Cela, avant de disparaître à nouveau ombrageusement dans l'herbage rôti d'une prairie où s'y semait la mort et la désolation. Une désolation que l'orni-sapiens s'apprêtait à enhardir comme un vent clément sur des flammes ardente. Et cela, toujours à son profit alors qu'en cet instant, il prenait la direction de ce même lieu de perdition qu'il avait plus tôt déserté. C'était à croire qu'il était devenu suicidaire lui aussi. Ou alors, qu'enfin, il avait eu un plan.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Tu Perie Electra
Messages : 112
Exp : 39
Date d'inscription : 14/09/2021

Feuille de personnage
Points: 1361
Réputation: 31
Faction:
Tu Perie Electra



Ven 15 Oct - 21:02

Love isWAR

Laissons l'amour et la guerre de côté, les jeux c'est bien mieux !

Dans sa malheureuse tentative de faire cesser le combat aux deux bourrins à épée, Electra avait perdu une chaussure. Bon, c'était clairement pas la fin du monde vu qu'au domaine familiale rares étaient les jours où elle prenait la peine d'en mettre, mais du coup, c'était quand même une occasion ! Et puis, c'est pas comme si elle avait amené dix paires de chaussures, c'était sa seule. Heureusement, monsieur muscles lui rend une de ses chaussures. Une sur deux, c'est déjà pas mal, mais sans l'autre, ça en vaut pas tellement la peine...

La Tu Perie hausse un sourcil lorsque l'étrange individu à la crinière blanche lui fait un baise-main, se présentant sous le nom d'Aira Shiro. Aira... Un descendant d'Arie Hon ? Elle se tourne vers le canard pour lui faire un clin d'oeil. C'est qu'elle est loin d'être pourrie, sa marchandise ! Elle se laisse faire lorsque l'homme lui remet sa chaussure et l'observe avec une nouvelle forme de curiosité. De sa vie, elle n'a jamais croisé de descendants de compagnons de Zahard autres que Tu Perie. Bon, y a aussi "grande-soeur", mais elle a quand même l'air bien moins commode.

La fan de jeux vidéos recule d'un pas et gonfle les joues, toujours recluse dans son petit monde. "Notre équipe ? Canard, ta marchandise a quand même l'air de prendre pas mal de liberté ! Mais je suppose que je peux te pardonner puisqu'il s'agit d'un produit de qualité..." Curieuse et actuellement fascinée par la scène qui se déroule sous ses yeux, la demoiselle décide de s'installer confortablement sur sa Light House -un des seuls objets qu'elle a ramené de chez elle dans un élan de génie peut être- pour mieux observer la scène.

Le canard parle beaucoup, chose qui n'est pas vraiment pour lui plaire quand la tension est ainsi à son comble. L'elfe au contraire arrache un sourire d'amusement à la Tu Perie. Deux vaillants guerriers se font face. L'un propose une trêve temporaire à l'autre qui ne serait pas sans rappeler certaines scènes des animés favoris de notre héroïne. C'est tout bonnement passionnant à observer.
L'épée de l'homme est envoyée au loin par la folle qui semble assoiffée de sang. Elle est forte, ce n'est plus à prouver, mais Electra songe qu'elle ne devrait pas chercher à s'allier à elle, faire équipe avec une lunatique susceptible de la planter dans le dos à n'importe quel instant ? Non merci ! Ceci sont peut-être les premières pensées rationnelles et intelligente de la demoiselle. Son comportement semble avoir légèrement changé depuis qu'elle s'est installée sur sa Light House, comme si le contact de cet objet pouvait faire ressortir le meilleur d'elle.

Le monsieur aux grandes oreilles fait quelque chose d'inattendu, il s'interpose entre les deux combat et essaie de pousser l'Arie de sang-pur à baisser sa lame. Le canard ne place visiblement aucun espoir en ce mouvement. La fille aux mèches colorées est plutôt d'accord avec lui mais elle observe tout de même la scène avec attention, comme si elle craignait d'en louper un bout. Elle est tellement concentrée sur cette scène qu'elle ne remarque même pas la disparition du vendeur de muscles.

"Hé oh, la tarée ! Si t'as tellement besoin de tuer des gens, pourquoi t'irais pas en chercher d'autres ?"

Oui, la joueuse est toujours aussi peu diplomate. Mais au bout d'un moment, faut que l'elfe arrête de prendre l'agro car vu la façon dont il est monté, c'est clairement pas un as du corps à corps. Elle pointe du doit une Pocket qui flotte dans le ciel et qui affiche le nombre "317".

"C'est certainement le nombre de participants encore en jeu, ça fait du monde... T'es sûre que t'as envie de perdre du temps à affronter deux membres des Dix Familles et leurs deux copains ?"

Elle n'est surement pas la plus menaçante des descendants des compagnons de Zahard ou même des Tu Perie, mais elle n'est pas aussi faible que la plupart des Réguliers de l'Enfer d'Evankhell ou du moins, elle part avec un avantage certain même si ses stats ne sont clairement pas optimisées pour le combat. Mais bon, d'une certaine façon, la femme Arie peut être vue comme le boss du premier donjon, le boss à éliminer pour passer au niveau supérieur.
Libre Des petites notes ici
Awful
Revenir en haut Aller en bas
Aira Shiro
Messages : 62
Exp : 130
Date d'inscription : 18/09/2021

Feuille de personnage
Points: 861
Réputation: 10
Faction:
Aira Shiro



Dim 17 Oct - 21:26
Les choses partaient définitivement en... couilles... oui la il avait pas d'autres mots pour décrire ça. Sans le vouloir, il avait tendu un superbe piège a sa demie soeur. Refusant son offre, la succube décida donc de jeter sa lame au loin, criant que ce n'était pas un jeu...? Mais bien sûr que si grimper la tour était un jeu, les épreuves, les récompenses... L'alter Arie avait commis une erreur qui allait lui être fatale de croire que le jeune homme était impuissant après qu'il soit désarmé. Trop dans sa bulle pour faire attention au caquètements du canard, il se promit de lui faire payer plus tard.

L'enchaînement venant après, le chevalier d'argent l'avait déjà en tête, la succube chargeait en ligne droite, si confiante en sa supériorité qu'elle n'usait pas de ces techniques qui t'avaient empêchées de faire prévaloir la supériorité physique dont tu profites. Son corps se fléchis sur ses appuis, commençant pendant une fraction de seconde a bouger avec une grâce que personne n'ayant déjà vu un Arie combattre avait pu contempler de son vivant, le shinsoo commençant a former un petit tourbillon autour de sa main droite, il aura pris a temps la forme d'une épée. L'idée était simple, il allait frapper l'épée de sa soeur de toutes ses forces, provoquant une grande ouverture dans sa garde, son poing allait ensuite la cueillir dans le plexus solaire, lui coupant le souffle et la pliant en deux, a ce moment la elle sera parfaitement positionnée pour recevoir ton genoux dans le nez et les dents...

"Bien sûr que c'est un jeu grande soeur! Le plus grand et le plus excitant de tous! Celui ou tu met en jeu ta vie pour devenir celui que tu veux être!"

Un plan qui aurait été parfait si ce crétin d'elfe n'avait pas décidé de s'interposer... et encore plus grande fut la surprise de Shiro lorsque Hae ne le découpa pas prestement. Sérieusement? Ce connard venait donc de le priver de sa victoire pour un discours sur l'amitié et l'entraide? Le chevalier avait interrompu la matérialisation de son arme, espérant que cette botte était restée secrète. A ses yeux, n'importe qui pouvait deviner qu'il bouillait intérieurement, déjà le canard avait osé de sa langue inhumaine souiller le nom de ta famille, la sois disant sang pure ne l'avait même pas relevé et ce crétin d'elfe... Pour le bretteur il ne saurait dire qui était le pire entre l'elfe et le canard, mais il savait lequel il avait sous la main. Un long soupir irrité franchis les lèvres de Shiro, il avait déjà un père et ce n'était pas cette chose même pas humaine qui allait essayer de le remplacer.

"Vas te faire voir. Tu ne peux comprendre pépé."

C'était vrai, il ne pouvait comprendre les raisons de leurs colères respectives. Le regard courroucé de Shiro se pose sur Hae, un regard dans lequel il ne cachait pas son jugement:

"Tu oses me juger mais laisser un canard insulter notre père et notre famille... Fais en ce que tu veux d'ailleurs."

De frustration, le jeune homme envoie un coup de pied dans l'elfe, ce dernier ayant pour unique but de l'envoyer bouler avec l'autre Arie, néanmoins ci celui ci tentait quoique ce soit, ce coup qui ne le blesserais pas allait probablement lui briser des os. Le regard du jeune homme parcours les alentours, le canard introuvable et la belle assise sur sa light house, rien que de la voir l'apaisa légèrement... mais il n'oublia pas le volatile.

Etrangement ce fut la nouvelle venue qui eut raison, Hae ferait mieux de s'attaquer a d'autres cibles, il restait encore de nombreux spécimens a tuer et peut être certains seraient plus étranges de Jils. Par contre deux de leurs copains? Le canard et l'elfe il en voulait plus lui... Se dirigeant vers son épée, Shiro saisit discrètement son pendentif avant de chuchoter:

"Viens a moi"

Comme sorti du néant, un félin surgit a ses côté silencieux. Ses yeux bleus fixant tour a tour Hae et Shiro, une expression presque dure sur le lynx des montagnes du tonnerre se lisait. En garde, elle était prête a tuer au moindre mot du jeune homme, laissant Electra finir son discours. Ramassant sa lame protégé par le félin, le chevalier fixe le canard qui venait de revenir avant de dire:

"Je prends la jolie fille avec moi, tu peux disposer de l'elfe et du canard grande soeur. Pas d'objection?"

Il espérait qu'Electra comprenne qu'il ne puisse protéger un canard qui l'a trahi pour son adversaire et ayant tenté de se placer au service de quelqu'un qui a essayé de le tuer ni aider un elfe qui l'a privé de sa victoire sur ce même adversaire. En tout cas c'était son point de vue, toujours grognon il s'approche d'Electra, râlant après l'elfe dans sa barbe inexistante.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Bon Jils Gustiae
Messages : 59
Exp : 97
Date d'inscription : 10/08/2021

Feuille de personnage
Points: 2004
Réputation: 15
Faction:
Bon Jils Gustiae



Dim 17 Oct - 23:25
Citation :
Révélation de l'action cachée du post précédent : https://togrr.forumactif.com/t64-actions-cachees-de-bon-jils-gustiae#143

Action rapide : Bon Jils Gustiae ne s'est pas enfui mais a couru dans la direction où Hae Sook a jeté l'épée de Shiro dans son dernier post. Gustiae, en empruntant cette direction, l'a retrouvée puis l'a prise (cet accaparement constituant l'action rapide cachée) afin de la retourner à son propriétaire légitime au prochain post. Ce faisant, il espère que le propriétaire, en récupérant son épée, pourra alors profiter de l'effet de surprise pour infliger un coup significatif à Hae Sook.

Il avait un plan Gus. Excellent dans le principe. Même qu'il s'y voyait déjà, triomphal, l'épée brandie bien haute, à se présenter comme le sauveur. Peut-être même qu'il aurait eu le soleil dans le dos à ce moment-là. Et à cet instant, théâtral, l'épée qu'il s'en était allé récupéré, il l'aurait lancée aux pieds de Shiro. D'un air goguenard, un rien chafouin, mais avec l'assurance du crâneur, il aurait alors déclamé une de ces répliques qu'il avait affiné et prémédité tout du long de son aller-retour : «C'est ça que tu cherches ?».

Rien de trop, juste du classique dans le phrasé. De quoi passer tout de suite à autre chose après s'être arrogé les lauriers.
La manigance, à ce moment-là, elle était encore finement rodée. Aux petits oignons qu'il l'avait soigné son retour le bon Jils. De quoi rester dans les annales pour longtemps.
Et tout ça, la rutilance, les honneurs, c'était maintenant à foutre aux orties. Et pourquoi ? Mais parce qu'une sale bête, manifestement occupée à se lécher les bourses dans les fourrées, s'était soudain mise en tête de lui bondir dessus pour lui chiper l'épée.

Encore un peu hébété - parce qu'on pouvait l'être dans ces cas-là - attaqué par surprise et n'ayant pas chèrement défendu son trésor, Bon Jils resta interdit quelques secondes encore. Devant lui, la bête disparaissait, l'épée subtilisée sans heurt. Pour un peu, l'orni-sapiens aurait presque eu l'impression que la bête l'avait toisé avec mépris pour son manque de résistance. La bestiole, en effet, avait des crocs et des griffes ; ceci considéré, il ne fallait pas attendre davantage de Gus qu'une capitulation instantanée. C'était dans ses principes ; c'était dans ses moyens.

Resté debout, le bec entrouvert, il avait fallu un certain temps d'ici à ce que les connexions nerveuses ne lui fassent part du message qui s'imposait dans cette circonstance toute particulière :

«Tu l'as dans le cul mon vieux»

Et Gustiae, il aimait pas ça l'avoir dans le cul. Il avait certes mis le temps à réagir, mais réaction il y avait eu. Dard-dard, il coursa l'odieuse créature chapardeuse. En un rien de temps à peine, enhardi par la hargne du cocu, il l'avait même rattrapée avant de plonger sur elle. Et sa réception, il la commit alors les deux mains nouées autour de l'épée sans que celle-ci, toutefois, ne quitta les pattes de la bête.
Car la bête, pas même incommodée par un poids plume, traîna Gus dans son sillage aussi longtemps que l'un et l'autre restaient cramponnés à la lame. Et les deux en vinrent alors à débarouler au beau milieu du champ de foire que l'aviaire avait quitté plus tôt avec l'espérance d'un retour acclamé. À la place, sa rentrée, il l'accomplît gueule contre terre, battant la poussière, tracté qu'il était par ce qui s'apparentait à un curieux raton-laveur décoloré.

- Lâche ça con de matou ! S'obstinait-il à hurler en raclant le sol.

Sa course trépidante et piteuse, il s'en alla la conclure aux pieds de celui-là même à qui il s'en était allé rendre l'épée. La finalité de son haut-fait était alors la même que celle espérée ; seule l'exécution laissait à désirer.
À plat ventre, couvert de poussière, l'épée dans les deux mains après que le félin l'ait lâchée, Bon Jils avait levé la tête et, d'un sourire insincère garni de dents pointues, il annonça tout fier :

- Regardez ce que je vous rapporte maître !

Une quinte de toux ponctua son retour pas si espéré que ça. Lui qui avait voulu laver sa trahison - SES trahisons - par un beau geste, voyait alors sa prestation soudain perdre de sa superbe. À tort, certains en seraient venus à penser que le seul retour de l'épée avait été le fruit du matou dont Gus comprit trop tard qu'il avait été le bestiau du bretteur.
Et pourtant, sans le bon Jils pour couvrir toute la distance qui avait séparé la bête de l'épée, jamais celle-ci ne lui serait parvenue en aucune matière. On ne retenait jamais que le buteur ; l'auteur de la passe décisive, lui, était candidat à l'oubli. C'était ça, finalement, la rançon de la canaille.

Malgré le beau geste, en dépit de ses efforts - certes intéressés - l'aviaire ne fut guère gratifié que d'un regard de consternation et de mépris.

"Je prends la jolie fille avec moi, tu peux disposer de l'elfe et du canard grande soeur. Pas d'objection?"

Shiro, beau prince, avait apparemment renoncé à tuer Gustiae. Sans doute était-ce lui faire une fleur que de ne pas l'écharper de ses mains.
Mais un rien contrarié, il le jetait néanmoins en pâture à sa demi-sœur. Et avec l'elfe en supplément.
C'était à croire que le plan n'était pas aussi huilé qu'on aurait pu le croire. Il n'y avait eu ni retour triomphal ni même un combat au sommet - ce qui eut été un comble au deuxième étage.
Une lame retrouva son fourreau et son propriétaire, alors, tourna le dos - encore une fois - à celle que le destin comme le bon sens lui avaient pourtant désignée comme une ennemie à abattre.

- Ah mais.... mais non. Avait objecté Gus toujours à plat ventre. Enfin... l'elfe, je dis pas, mais... mais pas moi.

On reconnaissait une phrase de Bon Jils Gustiae non pas à sa voix mais à l'ordurerie coutumière qui lui sortait du bec. C'est le plus calmement du monde, avec un culot qu'on ne lui connaissait que trop bien, qu'il acceptait qu'on sacrifie un innocent en espérant s'en sortir.
Seulement, Shiro avait bien parlé ; le canard, en effet, n'avait que trop abusé de la situation jusqu'à présent. À trop tirer sur la corde comme il l'avait fait de ses petits bras, c'était justice que celle-ci se noua finalement autour de sa gorge. La fin était proche.

Toutefois, elle l'eut été si la justice avait été un fait tangible et non pas une fiction, pour ne pas dire un fantasme. Ruminant une rage qui ne disait pas son nom, les poings serrés, toujours la gueule dans la poussière, Gus, une fois de plus, avait laissé macérer sa rancune.
Déjà, son «maître» bien aimé, qu'il avait trahi par deux fois depuis leur rencontre, s'en allait vers le soleil couchant, cherchant visiblement à entraîner avec lui la rejetonne Tu Perie. Il ne manquait que le générique de fin pour que le portrait fut complet et idyllique.

Mais une fois de plus, le bon Jils y alla de sa mauvaiseté. De l'audace, il lui en avait fallu à foison pour seulement oser regarder Hae Sook dans les yeux, et même plus encore pour asséner ce message d'une voix calme et pourtant si pernicieuse :

- Il te dit ce que tu dois faire maintenant ? Même qu'il te tourne le dos en plus... comme si... pour lui... tu ne représentais aucune menace.

La provocation était ostensible, pas même dissimulée derrière un voile allusif, mais les mots trouvés ne manquaient cependant pas d'à-propos. À deux reprises déjà, Shiro avait tourné le dos à sa Némésis comme si celle-ci n'avait pas même mérité qu'il s'en inquièta à un quelconque instant. C'était la prendre de haut que de la considérer avec tant de légèreté. Or, c'était se fourvoyer sur les perspectives en présence que de croire qu'on pouvait avoir un quelconque ascendant sur elle.

Il s'en était fallu d'un malentendu et de l'arrogance excessive d'un bretteur pour que la situation ne vira au désavantage de ce dernier. Hae Sook n'avait plus qu'un seul ennemi en cet instant, et ce dernier avait eu l'idée brillante de s'aliéner un elfe et un canard. Deux spécimens médiocres qu'il valait mieux toutefois avoir à ses côtés que dans son dos.
Revenir en haut Aller en bas
Arie Hae-Sook
Messages : 8
Exp : 20
Date d'inscription : 13/08/2021

Feuille de personnage
Points: 400
Réputation: 12
Faction:
Arie Hae-Sook



Mar 26 Oct - 0:45
L'espace d'un instant, la majestueuse jeune femme avait failli.

Elle s'était failli à elle-même, avait failli à ses convictions et sa propre personnalité.

Comment expliquer autrement son étrange passivité face aux événements incongrus qui se sont déroulés autour d'elle ? Pourquoi aurait-elle écouté l'elfe aussi calmement, là où elle ne prends même pas la peine d'écouter ceux qui n'entravaient pas sa route ? Pourquoi ne restait-elle pas sur la défensive face à une assemblée de personnes qu'elle souhaitais tuer ? Pourquoi diable tous considéraient comme acquis le fait qu'elle ait accepté le pacte sans aucun sens proposé par son impur frère ? Comment le canard pouvait-il seulement lui adresser la parole sans crainte d'y laisser sa peau ?

Sook aurait crié. Sook aurait hurlé ! Elle se serait battue, elle aurait protesté, elle aurait tranché, elle n'aurait PAS ÉCOUTÉ !

Alors, comment expliquer son incroyable et inconcevable passivité ? Comment expliquer qu'elle, dramatique membre d'une famille déchue, meurtrière sans coeur au sang glacial se retrouve ainsi à faire ami-ami avec un canard et un elfe et sans même qu'elle puisse avoir son mot à dire ?

Tout ceci sonnait terriblement faux.

Elle s'attendait à un monde sanglant et sans pitié, à une guerre sans merci et tragique, mais il n'en était rien.

Elle s'attendait à de la méfiance, de la peur et des larmes, mais elle trouvait de l'écoute, du calme et de la réflexion.

Pourtant, n'étaient-ils pas tous des tueurs ? Comment pouvaient ils être aussi à l'aise avec le fait de prendre une vie humaine tout en ne voulant pas faire de victimes inutiles ?

Et surtout, pourquoi faisait-elle de même ?????

Comme si une main chaotique avait décidé de la faire bouger contre son gré.

...

La raison réside parfois dans la prudence. Arie Hae-Sook, robot dénué d'autre émotion que de haine, savait garder la tête froide. Celà n'avait pas de sens. Elle avait vu l'ouverture pour exécuter une souillure qui osait s'accaparer le nom de sa famille, mais elle avait été refermée. Et, finalement, celà n'avait pas tant d'importance comparé à son but principal.

Arriver en haut de la tour.

Quoi qu'il en coûte.

Il fallait faire passer les effectifs de 400 à 200. Ceux-là, cette étrange et invraisemblable assemblée d'inconnus qui débordaient de confiance entre eux, eux n'étaient pas vincibles.

Si shiro lui tournait le dos, c'est qu'il le savait.

"Où que tu ailles, quoi que tu fasses... Tu seras pour toujours condamné. Et rien ne le changera. Jamais."

Il serait pour toujours un sous-homme et une honte pour toute sa famille. Il serait toujours décrié, moqué et humilié. Partout, et pour toujours, la malédiction de son sang le suivra, et, dans ses yeux d'un bleu plus froid que la plus glacée des mers, se liront pour toujours la marque d'un sang impur et impie.

Et la jeune femme s'éclipsa.

D'une traite, d'un bond, elle s'en fût comme elle était venue.

La loi ancestrale de la chasse ne souffre d'aucun impair. Telle un mécanisme bien huilé, ses principes sont fait pour créér pour toute proie un enfer. Si le gibier se révèle être trop fort ? Continuer à traquer. Car la cible suivante rencontrera probablement la mort.

L'ange vermeil se remettais en mouvement.

L'équipe improvisée du chevalier azur sera t'elle durable ? Où l'utopie prendra t'elle brutalement fin, écrasée par le monde cruel et sans pitié de la tour?

En tout cas, ce n'était pas le problème de Sook.
Revenir en haut Aller en bas
Tu Perie Electra
Messages : 112
Exp : 39
Date d'inscription : 14/09/2021

Feuille de personnage
Points: 1361
Réputation: 31
Faction:
Tu Perie Electra



Mer 27 Oct - 19:11

Love is WAR

Laissons l'amour et la guerre de côté, les jeux c'est bien mieux !

Contre toute attente, l'elfe est en vie, le monsieur muscles d'Electra aussi. Et, la psycho-Arie ne s'est pas pris de râclé, en même temps, elle a l'air d'être l'une des personnes les plus dangereuses du coin.

Soudainement, une voix familière attire l'attention de la demoiselle aux mèches colorées, celle du canard. Elle tourne la tête pour voir l'être aux traits étranges étalé par terre, accompagné d'un somptueux shineuh aux traits de félins qui vient d'échapper d'entre ses griffes l'épée de Shiro, au profit de l'orni-sapiens. Elle écarquille les yeux, stupéfaite par la scène. Des émotions contraires grandissent en elle, à moitié reconnaissante et fière du canard, à moitié indignée par la façon dont il se conduit avec la race féline.

Assise sur sa Lighthouse, la Régulière au sang de guerrier est toujours plus surprise par la tournure que prend la discussion. Le chevalier veut vendre le canard et l'elfe à la folle, mais aussi garder la fille aux mèches colorées pour lui. Electra est quelque peu déçue du comportement de l'homme. Elle s'apprête à défendre les deux abandonnés lorsque les propos de Jils l'en dissuadent, c'est qu'il retourne sa veste toutes les cinq minutes cet imbécile !

"A force de chercher des ennuis, canard, tu risques vraiment finir dans l'assiette de quelqu'un."


Hae-Sook prononce une dernière phrase avant de s'en aller, condamnant pour toujours à l'échec l'Anima et épéiste Arie qui lui fait office de demi-frère. Ce ne doit pas être plaisant à entendre pour celui-ci, mais au moins il n'a plus à se préoccuper d'être planté par la follasse, pour l'instant. La Tu Perie se demande si c'est grâce à ses mots que la guerrière à la chevelure blanche a décidé de passer à autre chose, de laisser son frangin et d'ignorer les hurluberlus venus s'interposer. Cependant, elle n'obtiendra certainement pas de réponse à cette question.

Notre fan des jeux vidéos descend de sa Lighthouse. "Invisible Mode" dit-elle avant que le cube de lumière colorée disparaisse. Elle regarde le preux chevalier qui avance dans sa direction et pose une main amicale sur son épaule. "T'inquiète pas, on trouvera bien un moyen de lui faire ravaler sa fierté. T'es pas si naze qu'elle le dit." Elle se tourne vers ceux qu'elle considère plus comme des créatures étranges que de véritables êtres "humains" -Jils et Garlünd-. "On se retrouvera peut-être un peu plus tard, j'espère que d'ici là, vous aurez cessé l'auto-sabotage." Sur ces mots, elle agrippe le bras de son monsieur muscles et le traîne en direction d'autres combats avec la claire intention de se servir de lui pour faire baisser les effectifs et, d'en finir au plus vite avec ce jeu minable.
Libre Des petites notes ici
Awful
Revenir en haut Aller en bas
Crash Kraven
Messages : 67
Exp : 79
Date d'inscription : 03/10/2021

Feuille de personnage
Points: 1036
Réputation: 23
Faction:
Crash Kraven



Dim 31 Oct - 8:26

 

" Cultive ton présent avec sagesse et sans relâche, pour conjuguer ton avenir au futur plaisant."

Jah Olela Wembo

À votre bon service... Si vous ne me tuez pas d'ailleurs...

La situation semblait s'arranger: tout du moins, avait-on échapper à un massacre sans nom bien inutile à ses yeux. Il avait pris un risque démesuré, il en était bien conscient. Pour une fois, il s'était emporté et avait agi stupidement à ses yeux. Il nota que les choses semblaient s'arrangeaient: "Herqua" était ce que Zohev avait estimé qu'il soit mais il garderait ça pour lui. Sieur Shiro prétendait avec force qu'il ne pouvait comprendre:il se trompait mais se garda bien de le lui signifier. Les Elfes ont une longue expérience de la vie et le "Pépé" n'est pas qu'un simple père de famille mais ça, c'est une autre histoire. Un jour viendra sûrement où Hae et Shiro comprendront assurément certaines choses mais pour le moment, la haine engendre la haine...

Il regarde silencieusement tout le monde partir puis disparaît à son tour. Il n'a qu'un but: celui de retrouver sa fille. Elle est vivante, elle est quelque part dans un coin de cette tour. Il doit la sauver coûte que coûte et la ramener auprès des siens. Et si son destin était autrement ? Après tout, les parents ne cessent d'exister le jour où leurs enfants grandissent...

@Tagname
Des notes ici si vous voulez
Revenir en haut Aller en bas
Bon Jils Gustiae
Messages : 59
Exp : 97
Date d'inscription : 10/08/2021

Feuille de personnage
Points: 2004
Réputation: 15
Faction:
Bon Jils Gustiae



Dim 31 Oct - 18:49
Une poussière dans le vent. Voilà ce qu'il avait été le temps de cette épreuve. Une poussière qui, certes, avait eu ses mérites en ce sens où celle-ci avait fait cligner de l'œil ceux qui l'avaient eue sur la rétine. Mais une poussière néanmoins.
Gustiae était d'ailleurs si semblable à la poussière qu'il s'y était vautré au point d'en être intégralement recouvert. Peut-être même au point d'être confondu avec elle. Au sens physique et même métaphysique. Fusionnant avec le sol, il s'était camouflé dans sa médiocrité, celle-ci l'ayant enveloppé fait disparaître des prunelles du cheptel environnant.

Insignifiant, il ne l'avait jamais autant été qu'en cet instant. Et pourtant, le bon Jils avait fait de l'insignifiance un registre de composition depuis sa prime enfance. Petite frappe de première, juste bon à donner les coups bas - et encore, par derrière - il s'était fait à sa condition de vermine. Malgré cela, jamais il ne s'était senti aussi misérable qu'en cet instant.
Non pas qu'il regrettait ses actes, ça non. Mais être considéré comme ce qu'il était présentement, c'est-à-dire bien peu de choses, l'avait rabaissé sous une strate d'insignifiance qu'il n'aurait alors jamais cru pouvoir atteindre. Dont il n'aurait même jamais soupçonné l'existence avant d'en faire la découverte cuisante.

C'était donc ça la puissance des grands de ce monde. De toute évidence, on l'avait convié à un banquet où la table était trop haute pour qu'il puisse seulement s'y servir. Si ce n'est mettre son impuissance en exergue comme jamais elle n'avait étincelé auparavant, l'étape préliminaire de l'étage des tests avait été pour lui un violent rappel à la réalité. De l'ordre de ceux qui vous font l'effet d'une claque dans la gueule. Du genre de celles dont on ne se relève pas indemne. À supposer qu'on s'en relève seulement.

De l'amour propre, pourtant, Bon Jils n'en avait pas des masses. Pas même une once à dire vrai. Mais à être ainsi étalé de tout son long par terre, ignoré de dépit par ses «camarades», il avait senti le mépris comme chose tangible. Une chose qui lui avait écrasé l'échine pour mieux qu'il restât à terre.
Les poings toujours serrés, hors de danger pour l'heure, il fulminait d'être si faible. Sa survie, il l'avait due à la morgue de ses assaillants potentiels. Une forme de mansuétude chez qui le mépris prenait le pas sur la bienveillance.

Il n'en était qu'aux premières marches de la tour et, déjà, il fatiguait. Nerveusement en tout cas.
Derrière la gaudriole et les faux-semblants, il y avait la hargne. Une hargne qu'il se contentait habituellement de distiller par doses diffuses. Du poison au goutte-à-goutte. Mais ce poison-ci lui rongeait les tripes et l'âme alors qu'il ne lui avait été d'aucun secours.
La hargne ? Le mérite ? Le sens de l'astuce ? Si cela avait concouru à sa présente survie, ce n'était que parce que le facteur chance s'y étant greffé. Et la chance, on le savait, était chose volatile, plus encore que ne l'était sa race.

Des témoignages qui lui étaient parvenus, le bequé, contrit dans sa frustration d'avoir été si faible, en venait à se consoler. Peut-être que lui aussi pourrait être recalé. Retourner chez lui. À l'abri. Dans un monde qui ne lui permettrait jamais d'assouvir des ambitions démesurées.
Et alors, il parvînt à se ressaisir. Dieu, la chance, le mérite, tout ça à la fois ou bien même autre chose lui avait permis d'être là où il était. La tour intérieure, c'était pas une opportunité ; mais une aubaine.

Des talents, des forces, Gus en avait bien peu. Mais il savait les mettre pleinement à contribution. Avec un deux de trèfles et un trois de cœur, il pouvait rafler la mise. Alors maintenant que le destin lui avait remis une paire d'as entre les mains, il n'allait pas se coucher.
Par opportunisme, parce qu'il savait que cette chance ne se représenterait plus jamais, il retrouva ses forces et sa volonté de nuire. L'avidité avait eu chez lui comme des allures de courage.

Non, Bon Jils Gustiae ne renoncerait pas à son ascension au prétexte qu'il avait trébuché à la toute première marche. Ce banquet auquel on l'avait convié présentait un buffet trop haut perché pour qu'il puisse y glisser ses sales pattes ? Qu'à cela ne tienne, il briserait alors chaque patte de la table jusqu'à ce que celle-ci s'effondre à sa mesure. Aux autres de s'abaisser s'ils voulaient y prendre part.

Ce n'est pas pour sa lignée que Gustiae avait été choisi par Headon, encore moins pour sa force ou une quelconque vertu morale, mais pour sa pugnacité et son audace. Le peu dont il disposait pour gravir les marches de la tour, il en ferait un plein usage. Lui, contrairement à ceux qui le surplombaient, ne gâchait aucun de ses talents. Une dague rouillée mais bien maîtrisée valait plus en l'état qu'une lame de maître maniée avec désinvolture.

Un crachat grinçant résonna alors dans toute la savane. Ce même cube depuis lequel on avait annoncé les hostilités allait solder la récréation. Hae, sans doute, quelques minutes après qu'elle ne soit partie, avait dû équarrir le tout venant jusqu'à ce que le chiffre 200 apparaisse sur le moniteur volant.

- Eh bah mes petits loups, on s'écharpe ? Allez, finis les enfantillages, on se fait des bisous et on passe à autre chose. Si, si, j'insiste. Le prochain qui attaque est éliminé.
On va vous téléporter au centre d'examen. Maintenant que j'y pense.... y'avait assez de place pour vous y téléporter à 400..... BAH ! Le mal est fait. On va pas pleurer sur le lait versé. Ni le sang d'ailleurs.
Je vous dis à tout de suite pour de nouvelles aventures. Oh que je vous envie... vous allez bientôt voir à quel point je suis sexy. Vous devez être tout émoustillés mes pauvres. Eh mais... qu'est-ce que tu fous avec ma Lighthouse toi ?! Oh non ! Si jamais tu fais ça je...


Et la transmission se clôtura brutalement. Son binôme, vraisemblablement, avait saturé de trop l'entendre pavoiser.
Toujours affalé sur le sol, après une introspection salvatrice, Gus sentit chaque molécule de son corps vibrer à l'unisson. Comme la fois où Headon l'avait amené au milieu du tumulte, Bon Jils se téléportait. Cette fois, avec la ferme intention de gravir chaque étage jusqu'à inscrire son nom sur tous les murs de la tour. De préférence avec le sang de ceux qui commettraient l'erreur d'entraver son chemin.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé



Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
Sauter vers: