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Mission: le remède miracle ( FEAT Bon Jill, Zohev et Ren)
Crash Kraven
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Crash Kraven



Lun 1 Nov - 19:22

" Cultive ton présent avec sagesse et sans relâche, pour conjuguer ton avenir au futur plaisant."

Jah Olela Wembo

À votre bon service...

Zohev se promenait tranquillement lorsqu'il fut interrompu dans sa méditation contemplative par une personnalité importante: il s'agissait d'un administrateur de test. C'était un humain de stature moyenne mais qui, véritablement, imposait le respect. L'Elfe s’arrêta et se décala vers la gauche pour le laisser passer tout en le saluant en hochant la tête lorsque celui-ci lui répondit de la même manière. Alors que Zohev allait reprendre son chemin, l'administrateur de test se retourna et le regarda. Puis...

" Dites... Ne seriez vous pas le fameux Elfe Suicidaire dont tout le monde parle ?" Demanda-t-il d'une voix non moqueuse mais plutôt curieuse.

Zohev se retourna et commença à rougir  avant de prendre la parole.

" Il semblerait bien que cela soit moi Messire." Répondit-il un peu gêné.

" Je tenais à vous dire que vous aviez bon cœur et que votre sens du sacrifice a été plus que remarqué.  D'après ce que je sais, vous vous prénommez Zohev Garlünd et vous faites partie du Peuple de la Montagne Étoilée. On dit que vous êtes des Érudits, des Nomades et des Observateurs de la Grande Tour n'est-ce pas ?"  Demanda-t-il.

" C'est exact, Messire. Puis-je vous être utile en quelque chose ? " Interrogea l'Elfe en hochant la tête.

" Vous disposez d'un certain savoir qui pourrait m'être fort utile. Une relation est gravement blessée en ce moment et, malgré tout notre savoir, nous ne parvenons pas à la soigner. Selon mon en quête, il existerait au deuxième étage une herbe aux propriétés miraculeuses. Selon mon enquête, à la tour extérieur, elle ressemblerait à une Kelventari. Pourriez-vous m'en dire plus ?"  Se renseigna l'Administrateur en expliquant le motif de son entretien à Zohev.

" C'est, en effet, une herbe à la propriété curative des plus puissantes qui est capable de soigner les blessures les plus graves en effet. La difficulté réside non seulement dans sa préparation minutieuse mais aussi dans le cycle de cueillie et sa localisation. Fort heureusement, il semblerait que les trois conditions pour obtenir une Kelventari parfaite soit réunie: si vous le souhaitez, je puis vous apporter mon aide, Messire. " Répondit l'Elfe d'une voix agréable.

L'Administrateur tendit une main et apparut un hologramme où se trouvait une zone ressemblant à un ensemble de plaine puis montagneuse.

" Il semblerait que cette herbe pousse dans cette zone mais je ne puis vous dire où exactement. De plus, cet endroit est infestée de shineuh sauvages. Vous serez le leader d'une équipe que je monterai. Rendez vous dans une demi heure dans la zone B12." Déclara-t-il alors qu'il mit un terme à la discussion en inclinant doucement la tête avant de prendre congé.

Une demi heure plus tard, Zohev était dans la zone B12. Il atendait sagement que les recrus de l'Administrateur viennent à lui. En attendant, il avait longuement réfléchi à la mission qui lui avait été confié: cette herbe était difficile à trouver car elle était assez passe-partout et on pouvait aisément la confondre avec  une autre herbe. Pour un résultat optimum, il fallait faire appel à un rite ancien assez méconnu, la cueillir d'une certaine manière et préparer la décoction avec une minutie et précision. Hélas, il se doutait bien que la présence de Shineuh Sauvages rendraient la mission un peu plus complexe: malheureusement, il n'était pas un très combattant mais il excellait au soutien de ses alliés. Là était son point fort car il en avait été toujours persuadé: seul, on est faible mais ensemble, on est fort...  
   

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Bon Jils Gustiae
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Bon Jils Gustiae



Mar 2 Nov - 22:38
- Touché coulé.

Dans la nuit, calme et fraîche, un spécimen des plus soupçonneux s'était avancé à pas de loup pour mieux approcher le Light Bearer. La curieuse créature, de son bec denté, avait énoncé la première connerie de la soirée. D'autres suivraient, car il ne débitait que cela en continu.
C'était dans un angle mort de Zohev qu'il était arrivé, comme un mauvais présage. C'était d'ailleurs à dessein qu'il avait opté pour cette approche furtive et traître. Comme pour mieux signer sa présentation en alliant le geste à la personne. Et pas une personne illustre.

Quand Zohev se retourna vers lui, visiblement interloqué par ce qu'il venait d'entendre, Gustiae se corrigea aussitôt.

- Non je disais... touché coulé. Vu qu'on est en zone B12. Tu piges ? Baaaah, laisse tomber, t'es trop con.

N'importe quel homme censé, à l'approche d'une pareille boutade, aurait instinctivement compris que la soirée promettait d'être particulièrement longue. C'était donc ça la fine fleur des Réguliers que lui envoyait le Ranker en guise de renfort ? À s'y méprendre, on eut pu juger - et à juste titre - que la mission avait été délibérément sabotée par avance.
Après s'être approché comme un spectre, du genre esprit malveillant celui-ci, l'orni-sapiens, une fois dans la ligne de mire de son camarade, se mit à traîner des pieds, progressant mollement.

- Content de me voir ? Ouais je sais... moi non plus.

Les retrouvailles étaient présentement si chaleureuses qu'elles auraient pu réfrigérer du magma en fusion. Bon Jils Gustiae n'était pas un sentimental. Son vieux compère du premier test ne lui évoquait aucune réjouissance hormis quelques souvenirs douloureux.

Nonchalant, Gus suintait présentement le je-m'en-foutisme jusqu'à la dernière fibre de son corps malingre. Ce n'était pas de gaieté de cœur qu'il avait fini en B12, cette zone perdue à l'écart des baraquements, à l'orée d'une plaine ombrageuse sur laquelle s'était abattue une nuit noire.
Avec un tout nouveau t-shirt² enfilé par-dessus sa tunique, l'aviaire traînait à sa main gauche un pack de roteuses. Un pack qui, alors, avait été amputé de trois de ses cylindres tandis qu'à la main droite, le suspicieux canard levait une canette jusqu'à son bec. Cela, avant de déglutir goulument et sans grâce la moitié du contenu au moins.

Essuyant sa sale bobine d'un revers d'avant-bras, il prolongea son entrée en matière. D'une part parce qu'il avait le sens de la mise en scène, mais aussi parce qu'il ne savait pas quand fermer sa grande gueule.

- Ça ? Dit-il en levant légèrement les bières pendues à sa main gauche Insiste pas, t'en auras pas. Tu peux mendier si tu veux, ça me dérange pas. Mais t'en auras pas. Parce que mes bières mon bon Z'oreilles - et j'insiste sur le possessif MES - c'est l'autre couillon de Ranker qui me les a offertes. Parfaitement. Il a même promis de récidiver à la fin de la mission.

Sans classe, sans distinction, et surtout sans égard pour ceux qui devraient ramasser, le bon Jils jeta sa canette d'un geste souple et sec du poignet après l'avoir entièrement vidée. Dans sa voix, il y avait eu une forme de lenteur, un semblant de lassitude sourde. Comme une appréhension même.
Ce n'était pas ce ton enjoué et pernicieux qui accompagnait son verbe envenimé de d'habitude, mais rien qu'une profonde et langoureuse lassitude. La fatigue des épreuves de Scout avait joué, c'était chose certaine et la bière, en l'état, n'avait sans doute pas aidé. Mais, par-dessus tout, c'était un tempérament incrédule qui dictait à Gustiae sa présente méfiance. Une méfiance dont il fit part à son camarade et futur coéquipier.

- Tu sais, je veux pas te foutre les jetons.... dit-il avant de tout faire pour lui foutre les jetons, mais je crois bien que l'autre, là, il nous envoie dans un traquenard. Le genre dont on revient pas. Oui, m'sieur.

Et cela, il le disait en toute décontraction, en commençant même à décapsuler l'une de ses trois canettes restantes. La tête penchée en avant, son visage caché par un chapeau de pêche plus ombrageux encore maintenant que le ciel artificiel était noir, Gus ajouta :

- C'est pas une mission qu'il nous file. C'est un test. Et cela, il l'annonçait calmement, avec un juste soupçon de dépit. Toi et moi on a été assez cons pour se laisser avoir. Moi pour deux packs de bière et toi pour....

De ses yeux laiteux et sans prunelles, il porta son regard sur le bon samaritain après avoir lentement redressé la tête.

- Ah bah pour rien en fait. T'es le plus con de nous deux en fait. Ça rassure.

Et sur ce constat, il noya son ironie mordante dans une gorgée de son nouveau cylindre à bulles et à houblon.
Un instant de silence s'installa ensuite entre les deux hommes. Un de ces petits moments solennels où on se disait tout sans trop rien se dire. Les lèvres closes, ils avaient alors partagé un instant de camaraderie sans l'admettre et même sans le savoir.
Mais, allergique au silence, addict qu'il était au son de sa propre voix ainsi qu'au rythme haletant des conneries qu'il égrainait à haute voix, le bon Jils reprit de plus belle sa litanie sans fin.

- L'autre connard, ainsi désignait-il celui qui leur avait assigné leur mission, de ce qu'il m'a dit, on partirait quand on serait à trois. Pas avant.

Lucide sur la situation actuelle et assez humble pour faire son auto-critique, Gus ne put alors que logiquement conclure la chose suivante :

- Si jamais il l'a choisi pour que ses compétences soient au diapason des nôtres, j'aime autant te dire qu'on va se payer le branque du siècle. Et je pèse mes mots.

Peut-être les pesait-il, cela ne l'empêchait pas de les faire fuser inconséquemment. Mais avant de pavoiser davantage, de mieux médire sur ses coéquipiers, des bruits de pas assez lourds se firent entendre. En direction de l'est, une silhouette assez large avançait vers eux, encore drapée dans le voile léger de l'obscurité nocturne.

- Je crois que le voilà justement.

Avec désinvolture, tout en regardant en direction de ce nouveau compagnon qui leur parvenait, Gustiae porta une fois de plus à ses lèvres ce qui était sa quatrième mousse de la soirée. Il la savourait sans répit mais avec un arrière-goût d'appréhension à chaque nouvelle gorgée.

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Satoru Ren
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Satoru Ren



Sam 6 Nov - 23:08

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Mission: le remède miracle



Seul dans la cantine, Ren profite d'une délicieuse boisson dont il a fait la découverte il y a peu. Les gens appellent ça du café. Un liquide amer, mais qui une fois sucrée à des propriétés plus que positive sur le mental du « vieil » homme. Même si son breuvage encore chaud apaise sa conscience, c'est une certaine mélancolie qui orne son visage. La cause ? Une feuille posée sur la table. Ce bout de papier n'est pas anodin, c'est un dessin de sa petite fille disparue que le grand-père garde en permanence sur lui. Cet objet à lui seul est la représentation de ses objectifs, la raison même de sa venue dans la tour intérieure et de ce pourquoi il veut avancer dans ce « bordel ». Comme pour capter les émotions du document Ren de son index parcoure les lignes de l'ébauche. Des souvenirs remontent alors en lui, assez fort pour arracher presque une petite larme. Une main sur son épaule vient alors perturber ce moment nostalgique.


Ranker : Bien le bonsoir. Puis-je me permettre de vous interrompre ?

Ren : Bonsoir. Bien-sûr, en quoi puis-je vous être utile ?


L'inconnu lui raconte alors son histoire et en quoi consiste sa demande.


Ren : Si une vie est en jeu, vous pouvez compter sur moi.


L'affaire conclue, le « vieil » homme écoute attentivement les instructions de la personne en face de lui. Un peu perdu depuis sa venue, ici, Ren préfère se faire correctement expliquer le chemin, lui qui a encore peu de temps se trouvait dans sa région natale qui n'avait plus aucun secret pour lui, se retrouver ainsi en terre inconnue est pour le moins déstabilisant. Le bûcheron, prudent de nature, est bien loin d'être un explorateur hors pair, bien au contraire. Finissant prestement son café, rangeant précieusement son dessin, il retourne rapidement vers sa chambre afin de s'équiper. Un homme prudent, est un homme qui se prépare à vivre les situations les plus périlleuses. Maintenant armé, il presse légèrement le pas pour rejoindre ses compagnons du soir, qui se trouvent apparemment déjà en zone B12.


Son sentiment a son arrivé sur place ? Surpris. Sans se décontenancer, il salue poliment les deux êtres en face de lui. Pourtant, il ne peut décrocher son regard des détails qui lui font face. Un canard qui se tient debout ? Il est même habillé ? Se pourrait-il qu'il parle ? L'autre semble plus « normal », bien que ses oreilles pointues peuvent nous faire dire le contraire.


Ren : Veuillez excuser mon impolitesse, mais suis-je le seul surpris de voir un canard sur ses deux pattes ? Quelle est dont cette sorcellerie ?



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Bon Jils Gustiae
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Bon Jils Gustiae



Dim 7 Nov - 11:20
- Je vois... c'est ce genre-là, donc. S'était alors murmuré Gus comme pour se préparer à appréhender l'animal qui leur parvenait.

- Moi ce dont je suis surpris, ajouta-t-il avec une acrimonie presque perceptible à l'œil nu c'est qu'une ruine dans ton genre tienne justement sur ses deux pattes.

C'est le plus calmement du monde que l'orni-sapiens avait asséné cette réplique cinglante. On le sentait toutefois piqué au vif. Les remarques sur son bec et, par extension, sur sa race, n'étaient pas rares. Elles étaient même inévitables. Mais trop point n'en faut.
D'autant qu'il n'y avait rien de sorcier à ce qu'un orni-sapiens se tienne sur ses deux pattes en ce sens où les canards eux-mêmes étaient bipèdes.

- Non mais t'entends ça Z'oreilles ?

Eut égard à ce qu'impliquait son surnom, c'eut été une cruelle ironie si «Z'oreilles» n'avait pas entendu.

- Pas même trois secondes qu'il est là et monsieur cherche la chicane.

Vivement, il porta sa cannette à son bec, comme pour se calmer et interrompre surtout le flux de fiel qui s'écoulait en continu depuis ses cordes vocales. Mais une gorgée plus tard, il était reparti à l'assaut.
Les remarques sur son espèce aviaire lui glissaient habituellement dessus comme sur les plumes d'un... enfin, il était au-delà de ça. Mais ça avait été la fois de trop. Le robuste vieillard s'en allait douiller pour le compte des autres qui, avant lui, y avaient été de leurs remarques désobligeantes.

- Moi tu veux que je te dise Z'oreilles ?

Zohev s'en foutait très vraisemblablement, mais il était alors pris en otage par le verbe envahissant et harassant d'un aviaire qui ruminait une colère froide.

- Ça me fait rire ce genre de remarques. Mais alors... aux éclats.

Et Gustiae disait cela sans un sourire. Au point où un mauvais esprit aurait juré que c'était davantage l'amertume et la contrariété qui l'animaient en cet instant.

- Parce que parfaitement entre nous... Gus persistait à s'adresser au malheureux Zohev alors qu'il destinait en réalité ses remarques au nouvel arrivant. Un vieux qui arrive en pyjama avant de partir en mission... ça ouvre pas mal de remarques potentielles sur la sénilité du loustic. J'accuse de rien... j'émets des hypothèses. Ajouta-t-il avec ce faux air ingénu, comme si son insinuation s'était alors voulue aussi pertinente qu'un constat clinique.

Jamais Gustiae n'avait vu un kimono de sa vie. Ce n'était effectivement pas avec de pareils accoutrements que l'on arpentait les rues et les coupes-gorges de là où il avait vécu. Pas à moins de rechercher les quolibets et les agressions caractérisées.
Le bon Jils était cependant bien mal placé pour juger des fripes de son prochain. Lui-même était habillé d'une tunique qu'on pouvait assimiler à une robe de nuit. Un habit d'autant plus grotesque maintenant qu'il affichait par-dessus le T-shirt Evankhell bleu.

Les trois étaient ainsi réunis. Ils étaient d'ailleurs plus réunis qu'ils étaient unis. Car d'emblée, l'hostilité avait fondé le ciment de leur relation. Et, ô surprise, Bon Jils Gustiae se voulait responsable de cet état de fait.

Perdu entre un homme d'un autre temps qui s'étonnait de découvrir de nouvelles espèces et un orni-sapiens au verbe acerbe pour ne pas dire venimeux, Zohev se devrait d'être le juste médiateur. Son rôle de Light Bearer le lui commandait.
Un semblant de concorde devait en effet advenir prochainement, ne serait-ce que d'ici à ce que la mission soit menée à bien. Le pacifique et conciliant Zohev Garlünd devrait alors user de merveilles de diplomatie s'il voulait agir comme le meneur qu'il était chargé d'être.
Ses coéquipiers, autant par leurs maladresses que leur tempérament, allaient lui donner du fil à retordre. Un fil que Zohev ne devrait alors pas mettre à contribution pour étrangler ses partenaires ; aussi tentant cette hypothèse pouvait-elle être. Patience et sang-froid étaient les points cardinaux du commandement. Aussi ne devait-il pas se tromper d'orientation.
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Crash Kraven
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Crash Kraven



Jeu 11 Nov - 10:00

" Cultive ton présent avec sagesse et sans relâche, pour conjuguer ton avenir au futur plaisant."

Jah Olela Wembo

À votre bon service...

 Quelle ne fut sa surprise de revoir "Herquà"... Autrement dit "Messire Canard". Il s'était donc faufilé et se présentait discrètement. En fait, il n'y avait que son apparition qui était discrète car le reste était à l'image de l'idée qu'il s'était faite de son compagnon de voyage. Silencieusement, il se tourna vers lui et inclina la tête en guise de salutation.

" Touché coulé." Déclara-t-il en référence à un ancien jeu de société.    
 
" Salutation Herquà. Vous avez fort bien réussi votre entrée en scène: j'ai bien compris la relation avec cet ancien jeu de société." Répondit Zohev en souriant, lui faisant implicitement comprendre qu'il avait bien compris et qu'il était loin d'être stupide.

" Content de me voir ? Ouais je sais... moi non plus." Avait-il aussi salué à sa manière.

" Ça ne me dérange pas le moins du monde de vous rencontrer à nouveau." Assura l'Elfe calmement.

" Ça ? Insiste pas, t'en auras pas. Tu peux mendier si tu veux, ça me dérange pas. Mais t'en auras pas. Parce que mes bières mon bon Z'oreilles - et j'insiste sur le possessif MES - c'est l'autre couillon de Ranker qui me les a offertes. Parfaitement. Il a même promis de récidiver à la fin de la mission. "
Dit-il en levant légèrement les bières pendues à sa main gauche.

" Je vois que vous avez un nouveau tee shirt, il vous va à ravir. Pour le reste, soyez rassuré, je ne suis pas très porté sur l'alcool et puisque ces bières vous appartiennent, je ne me permettrais pas de vous les convoiter car elles sont vôtres." Rassura-t-il en mentant un petit peu: il tenait bien plus l'alcool qu'on pouvait y penser.

"  Tu sais, je veux pas te foutre les jetons.... Mais je crois bien que l'autre, là, il nous envoie dans un traquenard. Le genre dont on revient pas. Oui, m'sieur.  C'est pas une mission qu'il nous file. C'est un test. Et toi et moi on a été assez cons pour se laisser avoir. Moi pour deux packs de bière et toi pour... Ah bah pour rien en fait. T'es le plus con de nous deux en fait. Ça rassure" Poursuivit l'insupportable Homme Canard.

" Toute vie, même inutile ou insignifiante, est importante. Tout être fait partie du grand cycle de la vie. Tout destin est sacré et toute existence mérite de vivre. Même la vôtre Herquà." Ajouta calmement Zohev.

" L'autre connard, de ce qu'il m'a dit, on partirait quand on serait à trois. Pas avant. Si jamais il l'a choisi pour que ses compétences soient au diapason des nôtres, j'aime autant te dire qu'on va se payer le branque du siècle. Et je pèse mes mots. Je crois que le voilà justement."
Conclut enfin l'Homme Canard.  

Zohev se contenta de tourner la tête en direction du nouvel arrivant. En effet, il était massif. Il semblait avoir de l'âge. Zohev le salua en souriant quand...

" Veuillez excuser mon impolitesse, mais suis-je le seul surpris de voir un canard sur ses deux pattes ? Quelle est dont cette sorcellerie ? " Demanda-t-il.

La remarque pouvait être compréhensible mais, face à un être de la trempe de Bon Jills Gustiae, la réplique était assurée et la colère compréhensible, manifesté par ce murmure fort mécontent.

" Moi ce dont je suis surpris, c'est qu'une ruine dans ton genre tienne justement sur ses deux pattes. Non mais t'entends ça Z'oreilles ? Pas même trois secondes qu'il est là et monsieur cherche la chicane. Ça me fait rire ce genre de remarques. Mais alors... aux éclats. Parce que parfaitement entre nous... Un vieux qui arrive en pyjama avant de partir en mission... ça ouvre pas mal de remarques potentielles sur la sénilité du loustic. J'accuse de rien... j'émets des hypothèses."

Zohev était resté stoïque et calme: derrière le comportement exagéré et colérique de l'Homme Canard, L'Elfe demeurait imperturbable. Calme, il se contentait de hocher doucement la tête, comme s'il approuvait les dires de Bon Jills. En vérité, il avait bien compris que la situation était un petit peu tendue mais cet humain ne prouvait-il pas sa malheureuse méconnaissance du monde ? Heureusement, il n'y avait rien de grave.  D'ailleurs...

" Salutation. Mon nom est Zohev Garlünd et voici Bon Jils Gustiae. Il s'agit d'un Homme Canard comme vous pouvez le voir. Plus exactement, il s'agit d'un orni-sapiens mais la population de notre ami ici présente est bien rare en ce monde: cela devrait représenter 0.3 % de notre population. Comme vous avez pu le constater, je pense que votre remarque a été peut-être de trop. Je pense que vous savez quoi faire, maintenant que je vous ai expliqué les origines de Herquà. Sinon, nous serions heureux d'en savoir un peu plus sur vous si cela ne vous dérange pas" Déclara sur un ton calme un Zohev au visage souriant et plaisant. Il en profita aussi pour se tourner vers l'homme Canard.


" Herquà devrait se montrer sage et compréhensible. Je pense bien que cela est la première fois que notre ami ici présent rencontre un orni-sapiens. Il ne voulait certainement pas vous manquer de respect, ni vous froisser. Pourquoi ne montrerez vous pas votre belle intelligence en lui pardonnant et en acceptant ses excuses." Proposa l'Elfe en encourageant l'Homme canard à montrer son meilleur côté de lui même.

Puis, une fois les éventuelles explications et la réconciliations faites, il invita ses deux compagnons à quitter la zone B12 pour se rendre vers le lieu où se trouvaient la Kelventari: ils se trouvèrent maintenant sur une zone herbeuse entouré de nombreuses plaines et collines. Au loin, on pouvait voir une grande montagne. Zohev observa silencieusement le paysage puis se tourna vers ses deux compagnons.


" Ce que nous devons rechercher, c'est une Kelventari: une herbe à la propriété curative des plus puissantes qui est capable de soigner les blessures les plus graves. La difficulté réside non seulement dans sa préparation minutieuse mais aussi dans le cycle de cueillie et sa localisation. La Kelventari est une fleur comprenant un liquide de couleur verte clair qui prend naissance au sol, circule dans sa tige puis se dissémine en son pétales par son réceptacle et son opercule. Cette fleur ne doit pas être cueilli n'importe comment: il y a un procédé spécifique pour s'en emparer.  D'abord, nous devons l'arracher au sol délicatement par la tige en faisant bien attention de ne pas disperser le liquide sur le sol. Puis, une fois la tige arrachée, il nous faudra garder le liquide en refermant rapidement les pétales. Chaque bout de ces pétales dispose d'une sorte de colle naturelle qui lui permet de fermer la fleur en les accrochant à chaque pétale.  Nous devrons en ramasser une bonne dizaine chacune et les garder précieusement à une bonne température comprise entre 0 et 4 degrés." Expliqua-t-il en leur montrant la manière de cueillir une Kelventari en simulant une cueille d'une fleur sur la plaine. Le Vieil Elfe, calmement, arracha lentement cette fleur à la base de la racine tout en la penchant vers le bas avec la main gauche et en serrant son réceptacle avec sa main droite. Enfin, doucement, il rapprocha chaque pétale de cette fleur qui servait d'exemple pour que celle-ci soit collé l'une aux autres et que cette fleur donne la forme d'une fleur fermée.

" Actuellement, comme vous pouvez le constater, l'herbe est belle et verte, le soleil est bien radieux et la température devrait se situer entre 10 et 15 degrés ici et certainement, ente 6 et 8 degrés dans la montagne là bas. Cela se rapprocherait à peu de choses près à un temps printanier: nous sommes donc en plein cycle de cueillie. " Poursuivit-il sereinement en souriant. Enfin...

" La Kelventari pousse en montagne. D'après les informations de notre commanditaire, il y en aurait en son sommet. Des Shineüh Sauvages devraient s'y trouver cependant: j'espère que nous saurons bien nous entendre afin de les combattre si nous devions être menacé. Avant que nous partions, avez-vous des explications ? Souhaitez-vous vous exercer sur cette plaine ou bien désirez vous que nous nous rendions vers notre objectif ?" Demanda-t-il sur un ton agréable.  


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Bon Jils Gustiae
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Bon Jils Gustiae



Jeu 11 Nov - 18:31
La litanie avait peut-être duré des jours entiers. Le temps, comme chose tangible, s'était contracté sous le poids des mots. La perception même de la réalité et de tout ce qui pouvait exister sur le plan physique ou métaphysique était resté en suspens. Le verbe, abusif pour ce qui était de la quantité, avait perdu tout sens et toute portée.
Du bruit ; il ne restait rien que le bruit alors que les mots n'étaient plus rien malgré les articulations ostensibles de l'énergumène qui les énonçait.

La jactance du verbeux avait duré des plombes.

- Merde. S'exclama d'une voix presque aiguë l'orni-sapiens alors qu'il n'était plus sûr de qui il était après ce palabre incessant.Je crois que je viens de dessouler. Mais alors... d'un coup. Comme ça.

Tout du long de la dissertation, Gustiae, la bouche entrouverte, pétrifié avec une cannette à la main, avait regardé ce qu'il tenait pour un faiseur-de-bruit plus qu'un sage. Quelque part estomaqué qu'on puisse parler pour ne rien dire avec autant d'entrain et durant si longtemps qui plus est, il avait été le spectateur impuissant d'une oraison tombée dans l'oreille d'un sourd imbibé au houblon. Quoique plus tant que ça si l'on se fiait à la dernière tirade du bougre alors qu'il avait la sensation de revenir d'un voyage en Enfer. Un Enfer qui n'aurait été fait que de dictionnaires venus s'abattre sur sa gueule tandis qu'une musique monocorde se jouait en fond sonore.

- Ma parole, entama-t-il alors qu'il revenait seulement à lui, tu t'es incrusté combien d'encyclopédies en suppositoire avant de venir ? Détends-toi, on va pas te faire passer un contrôle surprise.

Les scolaires, ça lui filait comme un début de chiasse. À moins que ce ne fut la bière. Toujours est-il que Gus aurait encore préféré la dysenterie que d'expérimenter à nouveau la litanie baveuse et verbeuse d'un elfe je-sais-tout.
Bon Jils avait beau être un incorrigible bavard, hâbleur en diable et usant continuellement de la langue du diable, ce genre de phrasé dont la spontanéité du verbe rappelait l'oraison d'un livre de cuisine avait manqué de le tuer.

- Pour que tu saches, ajouta-t-il afin d'achever une deuxième fois l'elfe piailleur, j'en ai rien à carrer si ton... ton rododendron là, il se réchauffe à 22°C pour accompagner la soupe de navets. Je vais pas l'épouser : juste le cueillir. Tu nous dis à quoi ça ressemble et basta.

De tout son petit cœur, Gus espérait vraiment qu'il y avait eu une cause rationnelle au bavardage intempestif et sans passion qu'il venait d'entendre. Une TRÈS bonne cause. Il n'espérait pas en réalité : il priait. Lui qui était profane et interdit du moindre sanctuaire, il priait intérieurement. C'était dire si écouter Zohev parler l'avait épuisé moralement.
Réunissant les bribes de sagacité qui flottaient au milieu de ses neurones trempés de bière et pétris d'exaspération, Gus y alla de son hypothèse. Personne ne pouvait parler comme ça naturellement. Quelque chose avait forcément joué pour amorcer et surtout, entretenir le précédent palabre. Et Gus, perspicace à ses heures perdues, pensait avoir découvert quoi très exactement.

- C'est quoi le problème Zozo ? Qu'est-ce qui te rend si bavard ? T'es nerveux c'est ça ? C'est l'équivalent d'un rendez-vous amoureux pour toi cette petite réunion nocturne je parie. T'aurais voulu que je mette du rouge-à-lèvres pour te mettre à l'aise peut-être ?
Mais franchement Z'oreilles, si ça peut te rendre moins baveux, je le ferais. Je te jure que je le ferais !


Pour l'occasion, il y aurait même assorti une petite robe de printemps pas trop négligée ni vulgaire. TOUT, plutôt que d'expérimenter encore le jargonnage intempestif et scientifique d'un sage trop érudit pour que qui que ce soit daigne seulement l'écouter. Après y avoir été de ses sarcasmes stridents, plantés comme des coups de surins pour mieux agonir la bête, Bon Jils avait planté le décor. Aussi, pour finir de purger de son système le traumatisme d'avoir trop entendu l'homélie académique et soporifique de son camarade, il y alla de sa dernière pique, soufflée l'air de rien pour mieux évacuer les dernières vapeurs d'aigreur après ce qu'il avait subi.

- Me réciter toute la biographie d'une pissenlit... faut être dingue quand même.

La remarque, lancée comme une énième pique vaguement insultante, ne fut pas du goût de tous. Zohev n'y trouva pas à redire, pas plus que Ren. C'était plutôt ce qui venait de saisir l'orni-sapiens aux jambes pour le faire trébucher en lui tirant les jambes qui parut contrarié.
À ce moment, affalé bec dans le sol, perdu entre l'instant où une créature l'avait fait tomber et celui où on allait immanquablement le tirer en arrière, Gustiae savait qu'il n'en avait plus longtemps. Aussi, même si cela devait être la dernière chose qu'il puisse accomplir, il ferait ce qu'il avait toujours su faire de mieux : accuser les autres de ses propres turpitudes.

- Fumier ! T'as tellement causé que ça a énervé cette saloperiiiiIIIIIiiiIiIiiiiiiiIiIiiiiIiiiiiIIiiiiiiiiiiiiiiiiiIiiiiiIiiiii

Peut-être y avait-il eu du vrai dans ce qu'il lâchait comme un épitaphe mal mûri. Toujours est-il que traîné en arrière à racler le sol pour être entraîné dans une nature hostile priverait alors ses deux camarades de commentaires acides entre autres sarcasmes et coups bas. Ce qui, en soi, aurait amplement justifié qu'ils ne partent pas à son secours.

Résultat du lancer de dé.:
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