Le brouillard est épais. Sa couleur écarlate n'est pas sans vous rappeler le sang. Le silence est pesant. Rares sont les âmes qui osent s'aventurer dans les environs après tout, ce territoire est parfois appelé l'Antre du Démon. Et pour cause, la famille qui règne en maître sur l'étage 7 est loin d'être celle qui bénéficie de la meilleure réputation, notamment à cause de Bloodmadder, le chef de la famille Hendo Lok, qui n'est qu'un parasite s'abreuvant de la vie de ses descendants.
Trois âmes progressent prudemment dans la brume dans l'espoir d'atteindre sans plus tarder le village d'Hendriklei. Trois âmes dont le destin est peut-être lié, qui ignorent la présence des deux autres. Pour certaines, l'amitié est possible. Pour d'autres, le conflit n'est certainement qu'une question de temps. C'est votre histoire, une histoire de sang. Il s'agit de celle d'un Prince, d'une Princesse et d'une fidèle de l'Empire.
Le croassement d'un corbeau résonne jusqu'à vos oreilles, vous avez l'impression qu'il vous guette. Une odeur de viande brûlée parvient finalement à vos narines, vous mettant en appétit. Vous la suivez, persuadés que cela vous mènera vers la civilisation. Vos pieds s'engouffrent dans le sol boueux à mesure que vous avancez mais vous persévérez jusqu'à sortir du brouillard et, vous arrivez, tous les trois en même temps, sur une large route pavée. Quel groupe singulier vous formez-là. Mais, peut-être n'avez-vous pas envie de rester groupés, après tout vous ne vous connaissez pas, si ?
En tous cas, à quelques mètres de vous se dresse un panneau en bois, vieux et abîmé qui indique la direction du village d'Hendriklei. Cependant, le nom du village est précédé de la mention : "Abandonnez tout espoir vous qui entrez ici". Des corbeaux viennent se percher sur la pancarte et vous observent de leurs grands yeux rouges. Un frisson vient parcourir tout votre corps. Est-ce réellement une bonne idée de vous aventurer ici ? Surement pas, mais chacun de vous a sa propre raison de ce rendre dans ce petit village. Et puis, la nuit tombe et vous avez fait tout ce chemin, il serait dommage de faire demi-tour.
En tendant l'oreille, vous pouvez entendre le son d'un tambour. Vous devez être à quelques pas seulement du village et, effectivement, si vous prenez la peine de grimper à un arbre pour prendre de la hauteur, vous serez en mesure d'apercevoir des toits et même de la fumée qui s'échappe des quelques cheminées du village. Des rires d'enfants s'élèvent en provenance du village. Serait-ce un signe de bon augure ? Difficile à dire.
Si vous décidez de vous rendre au village sans plus tarder, alors vous apercevrez des enfants en train de danser sur le rythme du tambour qui est joué par un vieillard. Tous sont habillés de noir. Ils rient. Jusqu'à ce qu'ils vous aperçoivent. Le vieillard s'arrête alors de jouer et vous fixe d'un air mauvais. Les enfants quant-à eux s'éparpillent sous les ordres de l'aîné et se dépêchent de rentrer chez eux. Votre présence ne semble pas bien appréciée.
"Qu'est-ce que tu nous fais là, Warren ?!" s'écrie une bonne femme qui porte un sanglier mort sur ses épaules. "Les visiteurs sont rares ! Ne peux-tu pas te montrer un peu plus agréable avec eux ?" Elle vous adresse un sourire forcé et vous salue d'un geste de la tête. "Si vous voulez, je peux vous montrer où se trouve l'auberge."
L'homme lâche un soupir. Il se relève tant bien que mal avant de rentrer chez lui, en embarquant son précieux tambour, sans ajouter le moindre mot. La femme le regarde partir puis elle se tourne vers la Princesse. "Il est rare de voir des gens comme... vous... passer dans le coin. Qu'est-ce qui vous amène ici ?"
Sur le chemin menant à l'auberge, vous pouvez constater que le village est bien mieux entretenu que ce que vous auriez pu penser. Les habitations sont en pierres et en tuiles, elles semblent avoir des fondations solides. Les rues sont pavées, les panneaux des rares commerces d'Hendriklei sont en bon état. Il n'y a cependant personne dans les rues. L'auberge est un peu pitoyable comparée aux autres bâtiments. Intégralement faite de bois, elle est endommagée par les intempéries et vous pouvez apercevoir quelques traces de pourritures. Seules quatre personnes -en dehors de vous et de votre- se trouvent au rez-de-chaussée qui sert de salle de restauration.
"Vous voulez boire ou manger quelque chose ?" demande la bonne femme qui s'avère être la gérante de l'établissement.
HRP:
Vos capacités et votre inventaire sont maintenant bloqués jusqu'à la fin de l'event. Vous avez 15 jours pour poster. Il n'y a pas de minimum de mots. Pour éviter des blocages, il n'y a pas d'ordre de post. Si vous ne pouvez pas poster dans les temps, merci de donner les actions/choix de votre personnage sur discord.
Vous pouvez discuter librement sur discord (pour vous mettre d'accord sur une action, des échanges de paroles ou autre). Si vous avez besoin de précisions ou que vous avez des questions, n'hésitez surtout pas à les poser sur discord (soit dans votre channel de groupe soit dans le channel questions).
Amusez-vous bien !
Raisons de la présence de chacun:
Isaiah : Alors que tu es arrivé il y a peu au 7e étage, tu as reçu un message anonyme sur ta pocket "Je connais ton secret, si tu ne veux pas que je l'ébruite, rejoint moi au village d'Hendriklei. Tu as cinq jours."
Siratcha : Alors que tu progressais tranquillement au sein de l'étage 7, tu reçois un message d'un membre de ta famille. Celui-ci te met en garde contre les agissements des Hendo Lok et t'invite à rejoindre le village d'Hendriklei afin de recueillir des informations.
Linlin : Tu as sauvé une jeune femme sur ton chemin. Celle-ci, pour te remercier de ton geste t'invite à rejoindre le village d'Hendrileksei afin de toucher une récompense. Elle te renvoie vers une certaine Mary Blackbone qui serait sa soeur et qui posséderait quelques trésors de valeur.
L'air pesant de la région continuait de vomir cette brume de sang opaque au travers de laquelle il était impossible de percevoir quelque repère que ce soit. Siratcha avait abandonné son sens de la vue depuis longtemps, lui préférant celui de l'ouïe et du toucher. Elle avançait ainsi à tâtons, sur le qui-vive. Ses oreilles se braquaient tels des radars dans chaque direction où le moindre bruit se faisait entendre.
Cela faisait des heures que la jeune femme n'avait pas croisé le moindre signe de civilisation ; cette dernière semblait s'être esquivée à elle, comme mue par le désir de la perdre toujours plus profondément dans ces terres marécageuses. Bientôt, sa progression devint suffisamment insupportable pour qu'elle se déchausse complètement. Elle n'en pouvait plus de ces bruits humides de succion, de ces chuintements de ses pieds trempés dans ses chaussures pleines de vase ! Marcher pieds-nus n'était pas un problème pour la jeune féline : elle avait pris l'habitude de se déplacer ainsi lorsque la discrétion était de mise pour une raison ou pour une autre. Les odeurs de viande brûlée la confortaient assez pour qu'elle parvienne à regagner confiance et à ignorer les sensations déplaisantes sous ses pieds.
Après ce qui lui sembla être une éternité d'errance, la chatte parvint finalement à s'arracher à l'emprise du brouillard ; c'est alors qu'elle se rendit compte qu'elle n'était pas la seule forme humaine à s'extraire de cette purée de pois. Peut-être était-ce cela qui lui avait procuré cette sensation de se sentir observée pendant tout le voyage ?
Indépendamment de cet embarrassant contexte social, le plaisir de retrouver un sol meuble se suffisait à lui-même. La jeune noble pressa ses orteils sur le sentier pour en sentir les formes, l'aspérité et la froideur, et en déduire qu'ils se trouvaient sur du pavage. Une fois cette donnée intégrée, la Lo Po Bia tenta de discerner les traits des deux autres âmes errantes.
N'y parvenant pas, Siratcha opta pour la solution par défaut : le repli stratégique. Esquivant le panneau indiquant le village le plus proche, elle sprinta à travers les bois jusqu'à être sure qu'on ne l'avait pas suivie. Avec vivacité, elle scruta les alentours avec autant d'attention qu'elle le pouvait... Apparemment aucune trace des deux autres voyageurs, bien qu'elle ait simplement suivi le sentier. Faisant appel à ses instincts félins, elle grimpa dans un arbre bordant ce dernier. Prendre de la hauteur lui permettait deux choses essentielles : la première, c'était de voir la fumée d'une cheminée s'élever au-dessus de la canopée ; le village était tout proche. Enfin, perchée sur sa branche, la chatte pouvait observer le chemin de pierre au-dessus duquel elle se maintenait immobile, tentant de se dissimuler dans le paysage.
Il n'y avait aucun risque qui méritait d'être pris à la légère. Relisant pour la dixième fois au moins le bref message affiché sur sa pocket, la chatte redoubla de vigilance. Ces deux personnes pouvaient très bien être des gens dangereux, ou des membres de la famille Hendo Lok contre lesquels on l'avait mise en garde.
Allez... Montrez-vous, que je puisse voir vos visages, murmura-t-elle pour elle-même.
Ils arriveraient probablement d'un instant à l'autre ; ne resterait plus qu'à déterminer leur dangerosité, et la marche à suivre au cas échéant.
Voilà que je marche doucement vers le village que m'a indiquée une jeune femme que j'ai sauver, j'ai bien insistée pour pas prendre de récompense. Enfin bon au vu de l'insistance j'ai préférée lâcher l'affaire, puis je suis curieuse de voir le village qu'elle m'a dis. Enfin d'abord il y a cette brume ennuyante et frustrante tout autour. Je n'y vois rien du tout et je dois aller à ce village, je sens que ca va être toute une épreuve encore. Mon ombrelle ouverte je marche alors vers la direction que l'on m'a indiquée gentiment. Je ne compte pas en partir, je me dis que si je me décale je serait perdue ici un bon moment. Il est ennuyant cet étage tout de même, j'ai cette soudaine envie d'éclater la tête de la personne qui en est la cause.
Plus j'avance plus tout semble identique, comme si j'avançais sur un tapis qui me garde sur place, pourtant j'avance bien normalement. Je ne sais pas à combien de temps de marche est ce village d'Hendrileksei, mais j'espère y a être presque cette brume devrait être interdite par les droits de l'homme. La solitude et le bruit de mes pas résonne presque dans ma tête, je n'ai qu'une hâte c'est d'arriver enfin à destination. Des bruit de corbeaux se font entendre, il m'observe? Possible ils attendent peut être ma mort ou possiblement autre chose. Une odeur commence doucement à parvenir à mon petit nez, de la bouffe, j'ai faim. Attends si il y a une odeur alors je me rapproche peut être de l'objectif.
J'avance alors un peu plus pour aller vers cette odeur qui attaque mes narines, j'arrive à enfin m'extirper de ce fichu brouillard. Ca fait du bien de revoir une civilisation, je me sens observer et cette fois ce n'est pas une saleté de piaf, mais des yeux humain. Je regarde autour de moi alors , qu'est ce qui m'observe actuellement. Je crois voir quelqu'un un peu plus loin, mais rien de sure. Bon j'imagine que cette personne sera venir jusqu'à moi si jamais, mais j'au cru voir une troisième ombre arrivée vers ici. Je pourrais utiliser mes fils pour capturée la personne qui stalke et celle qui arrive ça m'éviterais quelque ennuie si ceux ci ne sont pas amical. Je verrais tout ça assez vite, mais je reste assez visible regardant un peu cette personne qui m'observe pour lui montrer que j'ai remarquer sa présence.
Un message sur l’objet mécanique qu’était nos pocket. Quelqu’un connaissait mon origine divine et c’était bien ma veine… Il fallait que je rejoigne un certain village, j’avais accepté dans ma tête qu’il était temps de faire ce genre de choses. L’aveugle que j’étais pris le chemin qu’une petite vieille dame m’avait indiqué. Je me fiais de mon odorat et de mon ouïe pour m’orienter, c’était un brin utile, car il semblerait qu’à un moment je m’étais retrouvé dans une sorte de purée de pois bien épaisse qui empêchait de voir certaines choses. L’odeur était particulière et masquée par cette fumée épaisse et un brin particulière masquait les odeurs essentiels pour s’orienter dans l’espace, néanmoins le son fonctionnait encore et n’était pas masqué par cette fumée. L’air un brin ahuri et guilleret je marchais presque en sautillant, ma personnalité bien différente faisait que même dans ces moments là je tentais de garder contenance.
Ma joie de vivre contagieuse se mit à se stopper net quand j’entendis une voix sortir de la fumée. « montrez-vous » disait-elle! Une voix aux accents féminin, je sortais du camouflage de la brume et d’un air un brin penaud je me mis à parler:
« - Je ne suis qu’un pauvre aveugle qui cherche un chemin pour le village qui est proche, croyez-vous que vous pourriez m’aider ? Je ne peux guère voir grand chose dans ce monde. Sans une aide, je risque de mourir! »
La vérité était tout autre, mais tant que je ne savais pas qui possédait mon secret, je devais jouer le benêt. Elle n’avait pas besoin de savoir le véritable pouvoir que je possédais en moi. Je ne suis rien d’autre qu’une personne lambda pour eux et encore pire un pauvre infirme, qui souffrait d’un handicap visuel particulier. Un véritable poids mort, mais qui pourrait s’avérer être mortel s’il le fallait. Toujours prévoir un coup d’avance et mon tendre borgne ne dirait pas le contraire.
Le souci c’était l’odeur qui commençait à se répandre dans mon appendice nasal. Il n’y avait pas qu’une personne, mais une seconde. Une odeur également féminine, je tournais mon visage vers l’émanation de la seconde odeur, pour ajouter:
« - Nous sommes à vue d’odeur trois personnes! Pourrons-nous discuter sagement afin d’éviter un accrochage qui pourrait être préjudiciable pour le pauvre handicapé que je suis. Est-ce qu’on peut s’entraider à votre avis? »
Un léger mouvement de main pour les saluer de manière amicale.
Assise sur sa branche à la manière d'un chat, perchée à quelques mètres de hauteur, Siratcha mobilisait ses sens félins à l'affût du moindre mouvement suspect. Les deux Réguliers semblaient avoir remarqué sa présence, comme par hasard, ce qui laissait penser à la féline que ces personnes devaient soit posséder un niveau assez correct, soit un don d'omniscience. Ils n'étaient donc pas à prendre à la légère, pourvus de tels pouvoirs que de simples mortels ne pouvaient que convoiter.
Tant qu'elle resterait en hauteur, à moitié dissimulée par les feuillages, elle conservait cependant un avantage de terrain. Dans le silence le plus total, le Reel de la jeune femme déroulait son fil auquel était attaché le manche d'un crochet. Peu à peu, la portée létale de la Fisherman augmentait et faisait se demander à celle-ci si elle avait bien intégré que sa filiation génétique tenait du chat et non pas de l'araignée...
Une voix s'éleva dans la brume, celle d'un jeune homme qui se prétendait aveugle. Il l'était peut-être, mais Siratcha n'était pas stupide : aucun aveugle lambda n'aurait été en mesure s'aventurer dans cette partie du septième étage, et encore moins d'y survivre seul plus de dix minutes. Quoi qu'il en soit, ce n'était pas ce qui perturbait le plus la Lo Po Bia... Non, c'était plutôt la voix de cet inconnu qui ne lui était pas étrangère... Mais où l'avait-elle déjà entendue ? L'avait-elle seulement entendue, ou bien la fatigue lui faisait-elle halluciner quelque rencontre passée ? Elle cessa de dérouler son Reel.
Secouant brièvement sa tête pour en chasser les pensées parasites, la jeune chatte se concentra pour déterminer la position relative de cet homme. Le constat de celui-ci corroborait ses observations personnelles. Aveugle ET mathématicien ? Eh bien dites donc..! Mais il pouvait très bien mentir, ou être lui-même la cible d'un piège plus élaboré. Dans tous les cas, la conclusion était la même :
Nous pouvions très bien discuter depuis l'endroit où nous sommes, l'aveugle. Mais si tu tiens à témoigner de ta bonne foi, alors retrouvons-nous à Hendriklei. Je jure sur Zahard que je ne te ferai aucun mal si tu es honnête. Je ne viens pas en ennemie. Et cela tient aussi pour toi, la silencieuse, là-bas.
Le message qu'elle avait reçu n'indiquait nullement si elle serait seule à enquêter ou pas. Il ne s'agissait que d'une mise en garde, mais si l'une des branches de sa famille avait envoyé d'autres Lo Po Bia pour enquêter, alors ils sauraient reconnaître la valeur d'un serment sur l'honneur du Roi Zahard. Quant aux Hendo Lok, elle ignorait tout de leur allégeance à l'Empire. Personne ne parlait de cette famille maudite, là d'où Siratcha venait. Elle était synonyme de malheur et de malchance. Les rumeurs, elles, allaient bon train, cela dit. On parlait d'enlèvements, de mariages forcés, de trafic d'humains et pire encore.
Sautant de branche en branche en direction du petit village qu'elle avait repéré, la chatte marquait davantage la distance qui la séparait des deux individus. A mesure qu'elle approchait, la brume disparaissait. Elle aurait un meilleur visuel sur leurs visages, de cette manière. Bientôt, des rires d'enfants se firent entendre, accompagnés d'un air de musique rythmique. Y avait-il une fête à Hendriklei ? La Fisherman n'était pas d'humeur pour ces frivolités. Elle n'aimait pas les fêtes ni les célébrations. Ce n'était rien de plus qu'une occasion de justifier une oisiveté et une insouciance méprisables alors qu'il y avait tant à faire pour l'Empire.
Postée près de l'entrée du village, elle saisit la première opportunité d'aller à la rencontre de ces deux voyageurs. Elle n'avait pas rangé son arme, au contraire : elle maintenait une prise ferme sur le manche du crochet, laissant son Arms Inventory et le fil qui reliait l'arme au Reel bien visible derrière elle. Cependant, son attitude était dépourvue de cette aura si typique des intentions meurtrières.
Je me nomme Lo Po Bia Siratcha. Je suis ici en mission pour le compte de ma famille. Comme promis, je ne suis pas ici en ennemie. Je suis simplement méfiante. Une petite fille et un aveugle, ici, en plein marécage ? Ne me prenez pas pour une imbécile. Au nom de Zahard, déclinez votre identité et vos intentions sur le champ !
Bien que la demande put paraître sèche dans le fond, la manière dont Siratcha l'avait formulée rendait assez évident qu'elle invitait à un dialogue constructif plutôt qu'à une inquisition. Il était beaucoup trop tôt pour se faire des ennemis.
On m'observe, je ne sais pas qui c'est qui me fait ça, mais je la remarque a cause d'une ombre, est ce fait exprès ou est ce une chance de l'avoir vu je ne sais pas. Seulement on n'est pas que deux, une troisième personne semble arrivée aussi et parler à la femme dans l'arbre, j'entends pas ou mal ce qu'ils disent. Est-ce que ça me concerne ? Surement, mais je m'en fous totalement. Je devrais avancer plutôt vers le village, si on ne me parle pas, je n'ai pas que ça à faire que d'attendre des gens. Je peux dire qu'il y a des enfants et de la vie dans le village, quand je regarde autour, je me demande comment ça est possible réellement. Je suis bien au bon village qu'on m'a indiqué pour la récompense, mais j'imagine facilement que je ne suis pas ici que pour un trésor.
Je ne peu pas encore prouver ce fait-là, alors je vais faire pourquoi je suis là et j'aviserai au moment venu, par contre les deux autres, qui sont ils ? Pourquoi sont ils là étonnement au même moment que moi quasiment ? C'est trop louche cette histoire pour être honnête, je voudrais m'aventurer plus loin dans le village, pour voir l'état de celui-ci, mais les deux personne m'intrigue. Un aveugle et un chat, une équipe tout à fait étrange, mais ce que j'ai entendue ils ne se connaissent pas vraiment. Je suis assez curieuse de voir qui sont les personnes qui arrivent, alors je tourne mon ombrelle en attendant. Même si la troisième arrive rapidement, et armée, ça fait pas très pacifique d'avoir ce genre d'arme sûr soit.
Elle se présente en première, encore une personne des 10 familles, ils me suivent partout, c'est ça ? J'ai l'impression d'en croiser à chaque coin de rue. Elle rajoutait quelque chose qui me fatigue déjà avec Zahard. Ouvre les yeux gamins, ça ira mieux. En tout cas me traiter de gamine, je pourrais la frapper pour m'avoir insulté ainsi. Je marche vers elle alors tournant mon ombrelle doucement et touche cette arme du bout du doigt.
-Range d'abord cette arme avant que je la range moi-même, t'aimera peut être pas le fait que ça soit moi qui m'en occupe, je te le promets, mis à part si t es masochiste, mais ceci est une autre question. En tout cas enchanté Siratcha. Et ce n'est pas très gentil d'insulter une personne de gamine.
Je souris à Siratcha, cachant encore mon ruban de ses yeux, en tout cas, j'aime bien le physique du chaton. Vient ensuite le deuxième aveugle que je me dis qu'il n'est pas qu'un handicapé ou un imbécile bref, je le regarde de plus prêt. Il a un bandeau sur les yeux, j'ai cette envie de le retirer pour voir pourquoi il a mis ça. Je ne vois pas de raison valable pour qu'un aveugle mette un tel objet.
-Voilà notre deuxième invité, à ce que je vois. Tu veux qu'on s'entraide pourquoi ? Personnellement, je ne suis ici que sur la demande d'une personne pour récupérer une récompense. Je ne sais pas quel est ta mission, mais ton bandeau ne m'aidera sûrement pas à avoir confiance en toi sache le. Bref, s'il n'y a aucune raison valable à me retenir, alors je vais partir dans le village.
Pour une fois, je n'ai frappé personne quel miracle, mais il est clair que la venue des deux ici n'est pas un hasard. Roulant mon ombrelle, je commence réellement à aller vers le village. Enfin je reste assez à porter pour les écouter sait on jamais, je me met en sorte qu'aucun des deux ne voit encore mon appartenance. Et je n'ai pas répondu à la question du chaton, j'en ai absolument aucune envie. Je sens que je ne vais pas avoir qu'une récompense à récupérée ici, on m'a emmenée ici, c'est assez certain.
La chattounette était particulièrement bizarre, elle s’exprimait bizarrement et elle demandait de les rejoindre à un endroit pour gagner une certaine confiance. Mystèrieuse elle était, fougueuse en plus. En soi, je ne savais pas réellement sur quel pied danser avec ce genre de personnage. L’autre fille était encore plus bizarre et me glaçait le sang par bien des aspects…
Nous arrivâmes sur la ville différente celle dont la petite féline avait parlé. Nous nous retrouvâmes à trois de nouveau, mais les paroles se trouvaient de plus en plus particulière et un brin brutale. L’hybride se mit à parler de Zahard et mes poils se hérissèrent dans tous mon corps. BORDEL il a fallut que je tombe sur une pauvre connasse de partisane de Zahard… J’avais qu’une envie en cet instant de me barrer, de rebrousser chemin et de faire en sorte de ne plus jamais la voir. Il était possible qu’elle soit l’autrice du message en rapport avec mon secret vu que c’était une fichue bouffonne de Zahard.
L’autre fille avait un ton encore plus abrupte. Elle me disait que mon bandeau était totalement stupide, mais la vérité était pourtant pas si difforme que ça:
« - Je suis pourtant réellement aveugle, le bandeau permet à mes yeux de ne pas subir des douleurs. Mes yeux sont extrêmement photosensibles, je ne vois plus rien et c’est causé par cette hypersensibilité. Du coup, je ne peux guère enlever ce bandeau, car je risque de subir une douleur très intense. Néanmoins, ravi de vous rencontrez lady Siratcha et Madame qui n’est pas une gamine. Je me nomme Isaiah Core. Je suis ici, car on m’a menacé de faire du mal à un de mes proches, si je ne venais pas ici. Tout cela me parait plutôt étrange! Si on se retrouve tous les trois dans cet endroit, il doit y avoir un lien qui nous unit qu’on ne connaît pas. »
J’attrapais une carte métallique dans ma main en la faisant tourner dans la main:
« - Je sens qu’on va se retrouver dans une immense partie de poker! »
De simples voyageurs ? Peut-être Siratcha s'était-elle trompée sur le compte de ces inconnus. De ces derniers, un seul daigna se présenter : Isaiah Core. Non pas un Hendo Lok, mais pas des 10 Familles non plus, mais la famille au sang maudit était connue pour cacher son identité. Son motif, cependant, laissait sous-entendre qu'il ne serait pas nécessairement un obstacle.
Je ne crois pas au destin, seulement à ceux qui l'influencent, répondit la jeune femme à l'aveugle d'un ton cassant.
L'idée qu'ils puissent avoir été guidés ici par magie était impossible à concevoir pour la chatte dont le caractère méfiant lui faisait douter de beaucoup de choses, et de beaucoup de gens, surtout.
Non, s'ils avaient été amenés ici, c'était soit de leur propre volition, soit parce que quelqu'un les y avait conduit. Peut-être la même personne qui menaçait les proches de monsieur Core et qui justifiait également du message que Siratcha avait reçu.
Elle se tourna vers l'autre voyageuse soi-disant venue chercher une récompense, sans pour autant ranger son arme.
C'est « Lo Po Bia » pour toi, Régulière. Seule une personne de sang noble est autorisée à m'appeler par mon prénom.
Que l'on refuse de se présenter était déjà un affront suffisamment agaçant pour la Lo Po bia, mais elle consentit à pardonner à l'impertinente fille à l'ombrelle. Il y avait d'autres chats à fouetter. C'était à peine si cette dernière avait accordé quelque importance que ce soit à ce que Siratcha venait de lui répliquer, d'ailleurs.
Frustrée mais résolue à ne pas en venir aux mains inutilement, la jeune noble rangea finalement son arme pour rejoindre elle aussi le village, non sans adresser un dernier regard suspicieux à l'aveugle. Hors de question de tenir la main à un prolétaire, même symboliquement. Il était venu ici par ses propres moyens ; il pouvait bien faire le reste du chemin de la même manière.
Elle s'interrogea cependant sur le sens des paroles de l'homme aux cheveux blancs. Une partie de poker ? Sans vraiment y avoir jamais joué, la Fisherman avait cela dit entendu parler de ce jeu où chacun dissimulait ses motifs ultérieurs et émotions dans le but de tromper par un procédé qu'ils appelaient le « bluff ». Pour filer la métaphore, si l'aveugle et la gamine étaient les cartes que Siratcha avait en main, le bluff serait à peu près tout ce qui lui resterait pour ne pas se retrouver sur la paille...
Alors que le trio hétéroclite arriva au village, l'ambiance changea abruptement. Des festivités que la jeune chatte avait entendues, ne restaient désormais plus qu'un silence pesant et regards accusateurs tandis que la ribambelle de morveux détalait comme des lapins pour se terrer à l'abri dans les jupons de leur mère. La chatte observa cette couardise juvénile avec mépris. Quand apprendrait-on à ces lâches à tenir tête au danger ?
Non loin de là, une jeune femme apostropha le musicien menaçant, lui adressant une réprimande fort à propos. Enfin on leur reconnaissait le respect et l'hospitalité qui leur était due ! Enorgueillie par la retraite du troubadour patibulaire, Siratcha s'apprêtait à prendre la parole lorsque l'aubergiste lui coupa soudainement l'herbe sous le pied. Cette dernière n'adressa pas même un regard à la Lo Po Bia, considérant plutôt la fille blonde comme la représentante du groupe. La chatte était médusée et alternait entre indignation et incrédulité alors qu'elle observait tour à tour les deux femmes échanger comme si rien ni personne autour n'était digne d'intérêt.
Oreilles couchées sur le côté, preuve de sa frustration grandissante, la Lo Po Bia croisa les bras tout en arborant une moue agacée. Elle haussa un sourcil à l'adresse de l'aveugle, et lui intima à mi-voix :
C'est quoi leur problème, ici.. Ça veut dire quoi, des gens comme « elle » ? Tu connais cette fille, l'aveugle ?
Je connais le nom des deux personnes avec moi, mais je n'ai pas donné le mien, je ne veux pas dire que je suis une princesse à des inconnues, encore moins devant une Lo Po Bia, autant, je respecte leur famille, mais je ne voudrais pas la rendre à mon service à cause d'un simple ruban. Isaiah parle de destin et Siratcha ni son existence, je ne serais pas quoi répondre à la présence de trois personne aussi rapprocher en peu de temps. Dur de se dire que tout ceci n'est qu'une coïncidence, on nous a emmenés ici d'une manière ou d'une autre. Enfin, c'est ce que je suppose, je ne peux pas dire que tout ça est vrai, tout ce que je sais, c'est que je ne traine pas trop avec eux pour le moment. Je suis un peu plus devant menant la marche sans trop de gêne, tant que je ne sais pas ce qui les emmener, je ne pense pas pouvoir les aider à quoi que ce soit. Le plus étrange, c'est cet aveugle avec le bandeau.
Il dit que ses yeux sont photosensible, ce que j'ai appris sur les aveugle ne me permet pas de me dire si ceci est possible ou non, pour moi un aveugle n'y vois pas c'est tout. Il m'aurait sortie que son bandeau lui permet de voir les aura ou un truc du genre, j'aurais totalement cru à cette idée-là. On va dire que pour le moment je lui laisse le bénéfice du doute, mais je le garde à l'œil cet homme étrange. Siratcha me corrige en me disant que je dois la nommer Lo Po Bia, elle m'a même nommé Régulière. Ça fait si longtemps que je n'avais pas eu la joie d'entendre ce nom-là. Ça ferait presque du bien, si elle savait que j'étais sûrement plus digne qu'elle ne le crois, enfin ceci n'est pour le moment pas le sujet. Mes yeux se redirigent vers Isaiah alors qui dis qu'on va finir dans une partie de poker, sur ce coup-là, je le crois, j'ai cette impression que tout ceci est loin d'être fini.
-Je retiendrais cette leçon pour le nom, mais c'est trop impersonnel comme idée. Tu semble plus au courant que nous Isaiah, on verra vite, j'imagine que vous allez au village aussi, bonne chance.
Je ne les aiderais absolument pas, je l'ai dit, j'y vais seule, je vais même au village ne prêtant plus attention à eux. Je ne sais pas s'ils sont derrière ou non et je m'en fiche totalement. Il y a un vieil homme et des enfants qui se disperse, ils semblaient jouer avec eux, mais j'imagine que les étrangers ne sont pas les bienvenues ici. Avec les hendo lok je pense qu'il est préférable pour eux d'être sur leur garde, enfin ceci ne me regarde pas non plus. Une maid arrive pour enguirlander le vieux alors, je roule mon ombrelle par habitude en les regardant. Moi, je veux juste savoir où je ne dois aller pas refaire le monde ici, c'est un détail, je vois qu'elle a tiqué sur mon ruban, pour elle, il est plus visible par-devant.
-Je suis ici, car je cherche quelqu'un, j'imagine que tu seras où je dois aller ensuite. Mais je veux bien que tu me montres l'auberge ça peut être un merveilleux point de départ.
Je la tutoie comme si je la connais depuis une éternité alors que ce n'est pas le cas, mais je n'aime pas les vous, toute manière, je n'aime pas les gens alors la politesse, je m'en fous. Suivant alors la maid n'ayant même pas daigné regardez derrière moi une seule fois, je regarde autour de moi. Cette ville est bien mieux entretenue que je le pensais. On dirait une ville hors du temps, c'est assez étrange, il n'y a qu'un endroit qui semble plus détruit que les autres et me voilà devant. Cette auberge est dans un état pitoyable, pourquoi, c'est le seul bâtiment aussi mal entretenu. C'est tout de même étrange que ça soit l'auberge qui soit dans ce genre d'état, j'entre alors sans fermer mon ombrelle la politesse ce n'est toujours pas mon genre.
-Je veux bien manger et boire ce que vous voulez, si les deux voyageurs qui étaient à l'entrée viennent sert leur la même chose. J'ai deux trois question aussi, pourquoi cette auberge semble le seul bâtiment aussi rongé par le temps ? Est-ce que tu connais une certaine Mary Blackbone qui vit ici ou non ? Oh et pourquoi les habitant semble aussi méfiant aux étranger.
Je ne comprenais rien, je ne comprenais absolument rien. Aucunes de ces personnes ne semblaient présentées des informations intéressantes et aucunes ne semblaient posséder la même raison pour effectuer ce genre de mission. La dernière femme qui était très méfiante ne souhaitait pas se présenter réellement. Il y avait forcément quelque chose qui clochait chez cette femme. Elle possédait sûrement plus d’un atout dans son sac. Il était hors de question que je reste trop longtemps avec ce groupe, il y avait trop d’inconnu dans l’équation et mon secret était en danger, il fallait que je trouve un moyen de stopper la menace qui pesait sur moi et mes camarades. Nous avançâmes conjointement dans la pénombre du village et les nombreuses personnes présentes dans cet endroit. Nous choisirent de suivre une personne jusqu’à l’auberge du village. Mon ouïe se focalisait sur l’ensemble des informations que je pouvais récupérer durant mon trajet. J’attrapais une carte métallique dans mes mains, il fallait prévoir toute éventualité. Je la lâchais proche d’un bâtiment, elle pourrait me servir à un moment ou un autre. En effet, la légère trace de shinsoo que j’avais laissé dessus pourrait me permettre de retrouver mon chemin si besoin. Dans l’édifice animé qu’était l’auberge mon esprit se mit à divaguer dans les ondes sonores qui s’éparpillait dans l’univers particulier qu’était cette pièce. Un instant je bloquais sur des discussions, mais l’ensemble semblait un brin trop animé. L’aubergiste semblait ne parler qu’à la dernière fille qui se présentait en tête de gondole. La femme féline me demandait si je connaissais quelqu’un dans cet endroit. Elle semblait légèrement agacé qu’on souhaite parler qu’à l’autre personne. En même temps ça dénotait dans une certaines formes de racismes. Parler à celle qui ressemblait le plus à une humaine, éviter de parler à un hybride, éviter de parler à l’handicapé. En même temps, un aveugle avec un bandeau des cheveux blancs, je pouvais comprendre qu’on souhaite ne pas me parler et c’était même un grand avantage pour éviter qu’on me cherche des noix.
Ma main se posait contre un mur, puis je répondais à la demoiselle:
« - Je suppose qu’on n’est pas forcément les bienvenu dans cette ville. Néanmoins, quelque chose souhaite que notre camarade reste dans cet endroit. J’ai comme un doute, j’ai l’impression que ce village referme plusieurs secrets et qu’on souhaite potentiellement qu’on se sépare. Surtout que sans vouloir vous offenser, mais j’ai l’impression que vous et moi sommes différents du modèles humains que certaines personnes aiment. »
Mary Blackbone, un nom que notre camarade d’infortune venait de prononcer… Qui était-elle? Je m’avançais vers l’aubergiste et d’un ton un brin humoristique je disais:
« - Excusez-moi mon brave aubergiste. Savez-vous si certaines personnes jouent au poker dans les environs ? »
Pourquoi ? Tout simplement, car le poker est une chose que je maîtrise aisément et que des informations pourraient se récupérer comme gain de parties. Il était hors de question qu’on avance à ce rythme. En effet, il fallait avancer plus vite, car à chaque minute le sablier avance et mon secret risque d’être ébruité. Je me retournais vers les deux jeunes filles:
« - J’ai comme un pressentiment qu’on devrait rester ensemble si ça vous va? »
Pourtant, c’est une impression alors que d’habitude j’aurais préféré faire cavalier seul. Quelque chose clochait dans cette ville et le fait de filtrer les informations m’amenaient à me dire que si on se sépare ça serait leur donner raison.
La gérante de l'auberge semble pensive lorsque la Princesse lui dit être là à la recherche de quelqu'un. Elle ne fait pas le moindre commentaire et se contente de montrer le chemin aux voyageurs. Elle ne semble pas se préoccuper du fait qu'on l'ait tutoyé, elle se contente de sourire comme si rien ne pouvait l'atteindre.
Au fond de l'auberge, un jeune garçon aux cheveux et aux yeux bleutés est assis à une table, seul. Vous n'avez pas de mal à le remarquer. Ce n'est pas qu'il est bruyant ou se comporte mal, mais plutôt qu'il rompt avec l'aspect ancien et délabré de l'endroit. Et puis, on va pas se mentir, il n'a pas la tête d'une personne du coin. L'odeur de son plat parvient jusqu'à vos narines et attisent votre appétit. Les trois autres clients de l'auberge se contentent d'un peu d'alcool. Le silence règne en maitre dans cet établissement si bien que tous les regards convergent vers Linlin lorsque celle-ci prend la parole.
"Très bien. Je vais cependant devoir vous demander de patienter quelques instants" répond la gérante avant de disparaître en cuisine pour donner quelques ordres. L'ouïe surnaturelle de la Lo Po Bia lui permet d'entendre des voix d'enfants. Elle est sûre que ce sont des enfants qui ont répondu à la femme, que ces enfants travaillent en cuisine et qu'ils n'ont pas le droit d'entrer en salle. Elle remarque que le ton de la femme qui les a accueilli plutôt chaleureusement se veut plus strict.
Lorsqu'elle revient, la gérant se veut toute souriante. Elle semble légèrement surprise ou mal à l'aise à cause des questions de la Princesse, mais elle y répond. "Mary Blackbone, hein ?" Elle marque une légère pause, comme pour se laisser quelques secondes de réflexion. "Elle habite bien ici. Mais, elle est partie faire quelques courses. Elle devrait être de retour demain matin." Elle marque une nouvelle pause, adressant un clin d'oeil à son interlocutrice comme pour l'inviter à passer la nuit ici. "Concernant l'état de l'auberge et la méfiance à l'égard des étrangers, les deux sont liés. Peu d'étrangers viennent par ici à cause de la mauvaise réputation des Hendo Lok alors, il y a peu de rentrée d'argent. Et comme il y a eu quelques cas problématiques il y a peu, ils sont un peu méfiants. Aussi, cela n'a rien à voir, mais nous devons nous barricader le jour pour nous protéger des shineuh qui vivent dans les environs."
Le Prince, qui cache bien son jeu, pose à son tour une question à la gérante. Cela ne fait pas bien sérieux, mais elle sourit. Elle entrouvre ses lèvres pour lui apporter une réponse lorsqu'un énorme et immonde rôt retentit dans la salle.
Il pose bruyamment son verre de rhum sur la table et adresse un sourire carnassier au prétendu aveugle. "Tu veux te fritter aux cartes ? J'chuis chaud ! J'crois qu'y a deux-trois mecs dans l'village qu'pourraient nous r'joindre." Il adresse un clin d'oeil à la gérante dont le visage se pare d'une expression emplie de dégoût. Elle croise les bras devant sa poitrine. Il ne faut pas être un génie pour comprendre que l'énergumène est un grand pervers qui aime les femmes bien fournies et qui a sans doute déjà glissé ses mains là où il n'aurait jamais dû.
Cet homme s'appelle A-Chang, Yujin le sait. Il est arrivé en même temps que lui, pour le meilleur, comme pour le pire. Notre Khun est là depuis un ou deux jours et il s'est vite rendu compte que quelque chose n'allait pas, notamment grâce à la mise en garde d'un marchand itinérant qu'il n'a pas revu depuis un petit moment. Il a aussi remarqué le nombre étrangement bas d'étrangers alors même qu'il était sûr qu'au moins sept ou huit réguliers de sa promotion se dirigeaient vers ici. Et puis, l'un des voyageurs qu'il a rencontré lors de son arrivé a disparu après avoir passé une soirée avec d'étranges jumelles qui devraient d'ailleurs bientôt arriver. Sans compter sur les étranges rumeurs de chasse à l'homme.
La porte de l'auberge s'ouvre. Deux figures féminines se dessinent.
Les femmes saluent la gérantes d'un geste de la main tandis qu'elles s'installent dans un coin de la pièce pour jouer un morceau et divertir les quelques âmes présentent en ces lieux.
HRP:
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Le ragoût devant lui dégage une odeur agréable. Le plat est encore trop chaud pour les papilles du garçon qui se contente d'en déguster les effluves. Ses yeux bleus passent en revue les quelques personnes dans l'auberge de ce village étrange. "Abandonnez tout espoir vous qui entrez ici" que disait le panneau. Pourtant il a trouvé ici une certaine douceur. S'il a toujours cette impression de malaise quand il voit l'état des lieux où jouent des petits, ce qu'il a dans son assiette lui réchauffe son cœur de glace.
La porte s'ouvre laissant apparaître trois personnes. Des Réguliers sans aucun doute. Yūjin les observe avec attention. Ça fait a peine 2 jours qu'il est ici mais s'il y a une chose qu'il a apprise c'est l'absence récurrente d'étrangers. Et il en apparaît trois en même temps alors que lui-même est arrivé il y a peu à la demande d'un inconnu que personne ici n'a vu ? Et où sont passés tous ceux qui venaient ici ? Il était certain qu'au moins sept personnes allaient dans cette même direction. Où est passé le voyageur qui est arrivé en même temps ? "abandonnez tout espoir". La gentillesse serait-elle une façade ? "Tu te poses trop de questions. Arrête ça c'est inutile" la voix douceâtre de son frère qui résonne dans sa tête le fait grimacer de haine.
Il tend l'oreille quand l'une des étrangères parle. Il écoute la réponse car cela l'intrigue même s'il n'avait pas osé poser la question. Il prend note mentalement quand il est coupé par un rot magistralement écœurant. Yūjin lance un regard noir au type. A-Chang… Il soupire. Il n'est pas là pour remettre en place le cerveau de ce genre de déchets... Ah oui, il en est lui-même un.. Il ricane amèrement et commence à manger par frustration. Leur histoire ne le regarde pas. Pourtant, une oreille reste tendue pour suivre le reste. Il semblerait qu'il soit doué pour se retrouver dans ce genre de situation…
Il remarque la boue sur les vêtements des nouveaux arrivants, ce qui a le mérite de lui faire rappeler sa propre arrivée. Ce brouillard l'a vraiment mis très mal à l'aise. Cette odeur et cette humidité, la sensation de se faire avaler par la terre sous le regard désagréable des corbeaux et de leur rire démoniaque. Tout ça en ayant l'impression que le brouillard, sous forme gazeuse et sanglante, était rempli d'âmes. Mais seule sa mission à de l'importance. Elle vaut bien quelques désagréables expériences.. Cependant, il est vraiment inquiet. Il n'a toujours pas de nouvelles de son coéquipier provisoire et il n'a aucune information supplémentaire. Il semble n'avoir jamais mis les pieds ici alors qu'il aurait déjà dû être là. Cet endroit est des plus étranges. Il a disparu lui aussi ? Lui a- t-il menti ? Il y a vraiment une arme spéciale ? Il va falloir qu'il se décide, il ne peut pas rester éternellement à l'étage 7…
C'est alors que le Khun remarque les oreilles d'une des étrangères. Ne serait-ce pas la Lo Po Bia de la mission à l'étage 2 ? Long à la détente, le garçon fronce les sourcils. Maintenant que cette idée est en place, elle se transforme en certitude quand finalement il croise son regard. Si comme lui les yeux de la brume sanglante l'observaient, ses sens aiguisés ne se sont pas encore endormi et sa fixation à dû la déranger. Il lève la main avec un sourire en coin. Une tête connue c'est quand même rassurant. Mais qui aurait cru qu'il l'a verrai ici ? Décidément c'est de plus en plus étrange.
Il la regarde encore un instant avant qu'un autre bruit attire son attention. Les jumelles bizarres entrent dans l'auberge. Ses yeux bleus passent par deux expressions bien distinctes. L'admiration face à leur beauté qui malgré toutes ses barrières émotionnelles ne le laisse pas indifférent. Mais elle laisse place à la froide méfiance qu'il a envers de rares personnes. Le voyageur était avec elles avant qu'il ne disparaisse. Et elles sont là en train de jouer leur mélodie. Il serait partis tout simplement ou quelque chose de grave s'est passé? Il secoue la tête. Quelle obscure raison le pousse à se méfier d'elles ? Et depuis quand le sort d'un étranger l'importe autant? À cause du marchand itinérant qui l'a mis en garde ? Les rumeurs de chasse à l'homme ? Il soupire.
Il n'a pas passé beaucoup de temps avec la Lo Po Bia mais son instinct lui dit de la tenir au courant de ce qu'il a appris. Il baisse la tête et observe son plat devenu froid. Enfin. Il en profite pour manger un peu avant de murmurer aussi bas qu'il le peut.
-Faut qu'on parle.
C'est court, mais Yūjin est persuadé qu'elle comprendra que s'il a pris la précaution que seule elle puisse entendre, c'est pour être le plus discret possible. Il déguste son repas comme si de rien n'était. Les autres aussi devraient peut-être être mis au courant, mais pour le moment sa confiance est précaire. Et ici, il ne connaît qu'une personne.
Encore frustrée du manque d'intérêt que l'on témoigne à sa personne, la jeune chatte suit la fille à l'ombrelle sans grande conviction, répondant aussi succinctement que rhétoriquement à l'hypothèse de l'aveugle.
Quelle espèce d'insecte ignorante oserait être raciste d'une Lo Po Bia ?
La cohésion déjà presque inexistante du groupe ne survécut que de manière très relative à l'invitation d'Isaiah de rester groupés. Chacun semblait déjà s'éparpiller, au gré des habitudes ou des contingences qui les avaient menées jusqu'à cet évier du monde dans lequel s'accumulait la croûte et la vase de l'univers. Siratcha acquiesça tout de même, accompagnant le geste d'un bruit évoquant un accord, faute de disposer d'une option plus sure.
Plongée dans un silence oppressant, il émane de l'auberge une aura malsaine et dans laquelle la Lo Po Bia ne doutait pas un instant qu'elle peinerait à trouver le sommeil tant elle serait préoccupée que quelque poignard ne se glisse dans l'ombre pour lui arracher bourse et vie, une bourse d'ailleurs bien trop modestement remplie pour être équivalente au prix auquel elle estimait sa personne. Elle n'était pas un vulgaire chat de gouttière, n'en déplaise à ceux qui s'arrêteraient sur l'aspect crotté de ses habits de voyage ! Qu'on la kidnappe, qu'on la prenne en otage, plutôt ! Le choix était bien plus stratégique et là au moins on respectait un certain ordre établi. Dans la NORME des choses : la place de la Lo Po Bia, c'est AU-DESSUS DE LA PLÈBE !!
Pendant qu'elle ruminait toute seule, la jeune noble remarqua le jeune homme qui semblait avoir été reliqué à l'autre bout de l'auberge, comme on caserait un vase exotique dans le recoin le plus éloigné d'une demeure, faute de trouver comment l'accorder avec la décoration ambiante. Des cheveux bleu typique des fils de Khun, et un regard trop insistant, la Fisherman fit le lien avec le jeune Wave Controller avec lequel elle avait collaboré au deuxième étage.
La féline, abandonnant Isaiah à son poker et l'ombrelle à son repas – que Siratcha refusa par ailleurs, rétorquant avec un regard bien appuyé que l'étiquette lui interdisait d'accepter la charité de la plèbe, avant de commander sa propre assiette – réduit la distance qui la séparait de son nouvel interlocuteur et vint s'asseoir à sa table. Les voix en cuisine ne lui échappèrent pas pour autant, et elle se promit d'en faire part aux deux autres plébéiens une fois qu'ils auraient décidé de la reconnaître comme autorité nobiliaire légitime.
Bonjour, fils de Khun, dit-elle en interrompant presque le jeune homme.
Quelle que soit l'importance de ce qu'il avait à lui dire, la situation exigeait politesse et respect. Mais elle comprenait que l'étiquette soit facile à oublier alors qu'on donnait en spectacle de si belles jeunes femmes. Les yeux de la Régulière peinaient à se concentrer sur ceux de Khun tant elle était absorbée par la beauté des deux jeunes femmes, les pensées indécentes et les sentiments étranges qu'elles faisaient naître en elle.
Les joue empourprées, elle se fit violence pour cacher cette réaction indigne et se concentrer sur l'affaire présente.
Je ne m'attendais pas à te voir ici, Khun. Comme tu le vois, je ne suis pas arrivée seule. Mais il s'agit davantage d'une rencontre aléatoire ou d'un concours de circonstances. Tu voulais me dire quelque chose ?
Elle écouta le jeune homme avec attention cependant qu'on lui apportait son repas. Saisissant ses couverts sans pour autant quitter Yujin des yeux un seul instant, elle commença à s'alimenter lentement, soufflant délicatement sur chaque bouchée qu'elle s'apprêtait à mettre en bouche. Elle pondéra un instant ce qu'il lui annonça, et réciproqua avec une révélation également. Elle lui devait bien cela ; un échange de bon procédé, en quelque sorte.
La raison de ma présence ici, c'est ce message, révéla-t-elle en montrant sa pocket au Wave Controller.
Il provient d'un membre de ma famille. C'est une mise en garde à l'encontre des Hendo Lok, plus particulièrement dans la région. Il voudrait que j'enquête, mais je viens d'arriver. Peut-être que tu pourrais te joindre à mon 'groupe' ? – elle grimaça en prononçant ce mot, exprimant autant sa frustration que sa résignation. Je pense qu'au vu des disparitions étranges dont on parle, et des 'problèmes' mentionnés par l'aubergiste, ce serait une mauvaise idée de s'isoler. Tu m'as déjà prouvé que tu étais digne de confiance, les autres seront sans doute d'accord pour que tu nous accompagne.
La Lo Po Bia indiqua d'un geste de la tête l'aveugle désormais en pleine discussion avec l’éructeur professionnel.
L'aveugle aux cheveux blancs, là-bas, s'appelle Isaiah Core. Je pense l'avoir déjà croisé quelque part, mais j'ai du mal à me souvenir où et dans quelle circonstance. La jeune femme avec l'ombrelle, je ne sais pas qui elle est. Elle est juste particulièrement odieuse, mais pour une certaine raison, l'aubergiste n'a d'yeux que pour elle...
Elle accompagna sa description d'une gestuelle volontairement exagérée, précieuse et sarcastique pour exprimer discrètement au fils de Khun toute son amertume à l'encontre de la jeune femme anonyme.
Discuter avec cette femme est intéressant, mais je sens que je vais bientôt devoir voir a discuter avec les gens qui m'accompagnent. Trop de coïncidence commence à avoir lieu et ça ressemble vraiment à un coup prémédité pour nous emmener tous ici. Comme de par hasard la personne que je cherche est partie faire une course et revenir que demain. J'ai cette impression qu'on attendait notre arrivée d'une manière ou d'une autre, mais ça ne viens clairement pas d'ici le problème. Je rends le clin d'œil a la jolie aubergiste, je vais dormir ici, je n'ai rien de mieux à faire de toute manière, puis c'est quand même mieux que dehors, maintenant, il va falloir que j'apprenne à connaître cette Siratcha et ce Isaiah qui est très étrange. D'ailleurs, il semble avoir trouvé un pote pour le poker. Je ne sais pas qui est cet homme, mais je crois que l'aubergiste le déteste, sûrement une sorte de pervers.
-Si cet homme te touche, comme tu m'accueilles avec tant de gentillesse, je lui tords le poignet avec joie ~
Siratcha semble très a cheval sur les principe, je soupire légèrement, je ferme mon ombrelle maintenant que je suis seule, bon ça exposera ma barrette , mais après tout cette personne nommer Khun l'a vu mais il a pas du y faire attention, une certaine chance ou il a juste manquer d'attention. Si je me rappelle bien de ce nom, il doit faire partie d'une des dix familles. Ça commence à faire trop de grosses têtes pour que tout ceci soit un coup de chance ou du destin. Quelqu'un tire les ficelles, c'est assez clair, Isaiah avait raison, je n'en doutais pas, mais là, je pense que les preuves commencent à devenir un peu trop évidentes il y a deux magnifiques chanteuses qui sont entrée aussi, ce sont des jumelles. Je me demande qui elles sont alors, sont elle de ce village ? Ou sont elles d'un autre village plus à coté, je ne peux pas leur poser la question alors je regarde l'aubergiste.
-Les deux jeunes femmes sont magnifique et ont une voix qui leur corresponds avec brio, tu connais les deux jeune femmes ? Vu que je vais sûrement dormir ici, avec qui je pourrais prendre des renseignements, j'ai comme une impression que je ne suis pas là au hasard et mes compagnons d'infortune non plus. En parlant d'eux, je crois qu'il est temps que je me présente, j'imagine, Oh et tu peux m'appeler Linlin et je n'aime pas les vous alors évite le s'il te plaît ~
Je n'ai aucune honte de lui dire ça, après tout, je n'aime pas les formes de politesse inutile, on peut totalement faire sans et je n'aime pas être ce genre de princesse qui veut être encensée. Je regarde Sira et son ami, j'ai comme cette impression que mes oreilles siffle, elle me déteste, ça me change pas ou peu. Je souris, je fais signe à l'aubergiste que je revenais assez vite alors et je viens alors poker la joue de la belle Neko, je dois me présenter il parait alors autant que je le fasse. J'ai entendu la fin de sa phrase, j'ai envie de la frapper, mais je ne le ferais pas, je souris alors étant en face d'elle.
-Lìnlìn, c'est ça le nom de cette femme Odieuse. Enchanté Khun quel est ton prénom ? Je n'aime pas les noms de famille encore moins de faire semblant. Ne change pas ton joli caractère Sira, même quand tu te retourneras, je t'aime bien comme ça personnellement.
En effet, Mon ruban avec le sigle de Zahard n'est plus caché par mon ombrelle, et je n'aimerais pas avoir une Lo po bia qui me lèche les bottes pour rien, même si elle doit continuer à me détester qu'importe. Passons aux choses sérieuses maintenant et je soupire doucement alors, en regardant les deux personnes.
-Cet Isaiah avait raison, on n'est pas ici pour rien, ça commence à faire trop de coïncidence pour être honnête. Demain est loin et j'imagine qu'il va nous arriver quelque bricole, les Hendo lok savent même sûrement qu'il y a du beau monde ici d'une manière ou une autre. Croyez-moi ou non, mais je sens que vos talents seront vite mis à l'épreuve, j'espère compter sur vous en alliée. Sur ce, je retourne manger, vous savez où je suis ~. Je compte me renseigner avec l'aubergiste ~
Me relevant alors, faisant au revoir de la main au deux, je crois, je ne les ai pas laissées le temps de bien réagir à mon ruban, mais ils vont vite imprimer l'idée, je retourne manger, d'ailleurs si dans le plat, il y avait quelque chose pour nous endormir ? Bah, ça serait trop tard, j'ai déjà pris une bouchée plus tôt, mais je n'imagine pas l'aubergiste nous faire ça. Maintenant, il faut élucider le mystère de qui est cet Isaiah, je mettrais ma main à couper que ce n'est pas une personne banale. Regardant de nouveau l'aubergiste alors n'ayant pas oublié ma source de renseignement numéro 1 ici.
-Désolé j'ai dû remettre un peu d'aplomb dans ce groupe qui va sûrement devoir être unie dans peu de temps. D'ailleurs, je peux demander ton prénom ? J'aimerais savoir qui est cette personne qui sais accueillir des gens comme il le faut ~.
Les réguliers semblent relativement à l'aise. La Lo Po Bia retrouve un membre des Dix Familles qu'elle avait rencontré à l'étage 2 et ils commencent à échanger des informations ensembles. La Princesse se présente au nouveau venu et continue à interroger l'aubergiste, elle semble comme un poisson dans l'eau. Quant au Prince, celui-ci effectue une partie de poker avec le un autre client de l'auberge. Il n'en reste qu'un, chanteuses mises à part, qui ne se mêle pas aux joyeuses discussions. Il semble dormir, roulé en boulle sur sa chaise. Les deux jumelles font profiter de leurs talents aux Réguliers. Leur voix enchanteresse n'est pas sans rappeler le chant des sirènes tandis que leurs doigts semblent danser sur les instruments qu'elles manipulent avec précaution.
L'alcoolique notoire hausse le ton. Il enchaîne les défaites contre le Wave Controller qui triche éhontément. Les deux autres hommes qui ont rejoint la partie perdent aussi mais seul l'alcoolique récompense le faux-aveugle en lui livrant des informations, se penchant sur la table après le départ des deux autres pour dire à voix basse : "Perso, j'suis v'nu parce que j'cherche une personne cher à mon coeur. Quelqu'un m'a renvoyé vers un certain Hoabyun qui habiterait ici. Mais, j'me suis rendu compte que c'te personne n'existe pas. J'ai essayé d'sortir du village, mais il est à chaque fois surv'nu que'que chose qui m'en empêchait... Et j'me suis vite rendu compte qu'j'étais surveillé." Le regard de l'homme semble rivé sur quelque chose ou quelqu'un derrière Isaiah : l'aubergiste. Il ne semble vraisemblablement pas lui faire confiance et pourtant, c'est elle qui vous a accueilli. "T'devrais t'méfier d'celle-là." Il marque une courte pause puis il tape la main de son poing "Encore une bière ma jolie !" Visiblement, le danger ne stoppe pas un alcoolique. Plus bas, il ajoute : "Les shineuh se comportent bizarrement dans le coin... J'pense que c'est lié... J'pense que cet endroit est maudit... Par la famille Hendo Lok." Il attrape la pinte de bière que la femme lui apporte et se lève pour se rendre dans sa chambre, à l'étage, en passant, il met le Prince en garde contre de potentielles tentatives d'empoisonnement.
L'aubergiste sourit. Elle semble touchée par les mots de Linlin, elle pose d'ailleurs la main sur l'une des joues de cette dernière avant de lui dire : "Vous êtes quelqu'un de bien, vous savez. Si vous avez besoin de quoique ce soit, n'hésitez pas à venir me voir. Vous êtes tellement adorable que je vais vous offrir le séjour." Elle marque une pause, posant son regard sur les jumelles avant de reprendre : "Ce sont des orphelines. Elles divertissent les habitants du village et les Réguliers de passage en échange de quoi elles sont nourries et logées. Oto et Echo, c'est ainsi qu'on les appellent. Elles sont très gentilles et je pense qu'elles sont les plus à même de vous renseigner étant donné qu'elles sont en relation avec bien plus de personnes que moi." Sur ces mots, l'aubergiste s'éloigne quelques instants pour se saisir d'une bière fraîche qu'elle apporte ensuite au pervers alcoolique, moment dont profite la Princesse pour aller se présenter au Khun. Lorsque les deux se retrouvent, l'aubergiste répond en pouffant de rire : "Vous pouvez m'appeler Emma. A ainsi abandonner vos amis, je vais finir par croire que vous me draguez. Un homme mesurant plus de deux mètres de haut descend et entre dans la salle de vie commune avec des outils et des planches en bois. Il met en place les barricades. Si les Réguliers veulent sortir de là, c'est donc le moment ou jamais.
HRP:
Vous avez 15 jours pour tous poster !
Auberge : - Chambres (étage, côté ouest), il y en a 10 avec 2 lits chacune (2 chambres sont prises sans compter les vôtres) - Zone réservée au personnel (étage, côté est), accès interdit - Salle de bain (au rez de chaussée), il y en a 1 grosse (type bain public, pas de séparation homme/femme) - Taverne/Salle commune (rez de chaussée), l'entrée mène directement dessus - Cuisines (rez de chaussée), accès interdit - Sous-sol, accès interdit - Extérieur de l'auberge, barricadé (impossible d'en sortir sans défaire la barricade)
Règles de l'auberge : - Il est interdit d'aller dans la zone réservée au personnel, au sous-sol, dans les cuisines ou dehors lorsque la barricade est en place (question de sécurité). - Il est interdit de se battre au sein de l'auberge. - Il est interdit de se servir derrière le comptoir. - Chaque meuble/objet cassé devra être remboursé.
Quand la Lo Po Bia s'approche, le Khun essaie de garder un regard neutre mais il grimace. Il a bien senti le ton. Pourtant il hausse les épaules.
-Il n'y a pas vraiment de "bon" jour dans cet endroit. Mais je t'offre mes salutations, miss Lo Po Bia. Je souhaitais avant tout capter ton attention.
Même s'il doit être aussi discret qu'une tache bleue et blanche au milieu d'un tableau noir.
-Moi non plus je ne m'y attendais pas. De suite plus sérieux, il reprend un ton neutre. Cela dit, ce n'est pas pour me déplaire. Je suis ici depuis une journée et demi environ. Celui que je devais rencontrer est aux abonnés absents, il y a eu des disparitions inexplicables de réguliers, une rumeur de chasse à l'homme et l'ambiance malsaine qui règne.
Il boit une gorgée de sa boisson glacée. Ce n'est pas une coïncidence. Il écoute la jeune féline avec attention. Son message n'est pas des plus rassurants.
-Oui, faire bande à part dans cet endroit c'est creuser sa tombe dans l'oubli. D'ailleurs… J'ai oublié un détail. La raison de ma présence ici concerne une arme des Hendo Lok. Mais l'homme avec qui j'avais rendez-vous pour la chercher n'a jamais mis les pieds ici. Un Khun qui cherche une arme n'a rien de bien étonnant. Il a beau être nul, il n'en reste pas moins attiré par les lames…
Yūjin suit du regard les personnes que lui montre Siratcha. L'aveugle et l'ombrelle odieuse. Charmante description. Il préfère ne pas savoir comment elle le présenterait aux autres. Il fronce les sourcils quand finalement la jeune femme abaisse son objet qui fait de l'ombre. Zahard. Il lève les yeux aux plafonds et soupire. Il préfère ignorer ce détail alors qu'elle se présente. Il lève un sourcil et un sourire narquois s'affiche sur son visage encore enfantin.
-Yūjin. Répond le garçon sans cérémonie aucune. N'a-t-elle pas dit qu'elle n'aimait pas que l'on fasse semblant ? Il aurait pu rajouter un " enchanté princesse" mais ça serait sans doute un mensonge. Il est rarement enchanté de voir des gens.
Il observe les deux filles avant de se concentrer un instant sur l'autre gars. Au moins il a le mérite d'avoir attiré l'attention du Chang-A sur autre chose que les dessous de l'aubergiste.
-Hey Linlin. Dit t'il quand elle s'éloigne. Si jamais tu es d'accord que j'intègre votre groupe, j'aurais des informations à vous transmettre à toi et à Isaiah. Miss Lo Po Bia est déjà au courant de certains détails… Il termine son ragoût avec un morceau de pain avec une certaine nonchalance et un brin d'arrogance. Quand la princesse de Zahard est finalement partie, Yujin se gratte la tête en soupirant. Son regard dérive vers les jumelles et serre les dents. Bon sang…
-Il y a aussi ces filles. Elles ont beau être magnifiques, elle cache quelque chose. C'est encore trop tôt pour tirer une conclusion et je n'ai pas assez de preuves pour les accuser de quoi que ce soit mais un voyageur a disparu après être sorti avec elles. Et cette stupide sensation qui m'assaille quand je les regarde…
Les a t'il quittés des yeux pendant qu'il parle d'elles ? Bien sûr que non. Il les fixe encore alors que les notes de musique envahissent ses oreilles. Peut-être qu'il a tort. Elles n'ont pas l'air louches. Elles ont peut-être juste raccompagné l'homme quelque part ? Oui, c'est sans doute ça.. Alors pourquoi son instinct lui dit de ne pas les approcher ? Petit, il avait dû toujours être méfiant face à sa propre famille. Et même celui en qui il avait confiance l'avait jeté. Sa méfiance vient peut-être de là. Et qui sait, si ça s'trouve elles... On à compris Khuny, t'es indécis.
Il va devoir commencer à bouger aussi. Cette passivité… est assez étrange pour le Khun. Pourtant, il continue de les regarder comme si plus rien n'existait. Et il a envie de passer à la vitesse supérieure. Avec l'arrivée de ses trois là, c'est une bonne opportunité...
Je parlais à l'aubergiste, en fait plutot je la draguer, rien ne me l'interdit, puis elle est charmante c'est une vérité, elle m'a bien accueilli. Même si j'imagine que mon statut à surement aider à cette idée là. J'ai quitter la femme pour aller me présenter réellement à Sira et son ami, on est entourée par des gens important ici. J'avais demander de rester naturelle, je n'aime pas les faux semblants. Yujin m'écouta j'imagine qu'il aime pas Zahard ou un truc du genre, je ne peux pas l'empêcher tant qu'il fait rien contre tout ira bien. Un avis est une chose un acte en est une autre. Ca pourrait etre au moins un allié qui n'aura pas froids aux yeux et qui n'aura pas peur de dire ce qu'il pense. Bref je suis repartie assez vite je dois avouer, même si le Khun m'a poser une question, ce n'est pas mon groupe du tout, qui a décrétée ça en fait. Haussant les épaules et soupirant alors.
-Je n'ai rien a redire sur ça plus on est de fou, mais ce n'est pas mon groupe en tous cas, je n'imagine même pas qu'il y est réellement un chef. Alors ravis de compter sur tes talents.
Une simple vérité, qui suis je pour interdire quelqu'un de nous suivre, en plus c'est quelqu'un qui sais se défendre alors c'est encore plus précieux à garder. J'ai cette impression qu'on va vite bouger de cette endroit, enfin c'est le plan pendant que je discute avec Emma. Un homme descends et commence à mettre des barricade. Tiens pourquoi fait il ça, c'est etrange comme idée. Je recentre le regard vers la maid alors en lui décrochant un beau sourire alors.
-Enchanté Emma, merci de cette gentille proposition je suis heureuse de loger ici pendant un temps alors. Vous draguez, c'est possible, rien ne m'interdit de le faire quand je rencontre une personne magnifique, je pourrais juste pas répondre a des sentiments, vous m'en excuserez. Dites moi les barricades ça sert à vous protégez de quoi? Ou est ce une méthode pour empêcher les hendo lok de rentrée.
Un ou deux compliments et une question pratique sur ce qu'il se passe, on ne pourrait plus réellement sortir, enfin si je frappe assez fort je pense pouvoir briser cette barricades. Mais il y a surement bien mieux à faire, si il y a une attaque, je suis quasiment sure qu'il y a un moyen de sortir, on ne peux pas s'enfermer comme ça sans plans. Enfin j'esperes, je regarde Emma dans les yeux alors toujours le sourires au levres.
-Je vais vous paraître incongrue, mais si il y a une attaque, j'imagine que vous n'allez pas laisser vos clients mourir ici, il y a un moyen autre que cette porte pour sortir? Je m'en voudrais si vous veniez à mourir ou quelqu'un qui se trouve ici, mon honneur de princesse ne pourrez pas aimez voir de pauvre innocent mourir vous comprenez.
Cette phrase est pleine de pommade, mais dans les faits j'aime juste pas voir des gens mourir, même si ça n'a rien a voir avec mes devoir de princesses réellement. Puis si je peux avoir une sortie secondaire grace à ça, attaquer les hendo lok serait une partie de plaisir. Je me dis qu'il vont attaquer ce soir ou peut être demain, je ne sais pas, mais cette impression que l'ont vit nos dernier moment tranquille. J'attends la réponse en finissant de manger alors, et je retourne voir les deux amoureux alors.
-Rebonjour petit glaçon et jolie chaton, cette nuit nous dormons ici, mais j'imagine qu'on va pas rester tranquille longtemps il faudrait prévenir le zigoto là bas qu'on a besoin de lui. Je ne sais pas quand mais on va se faire attaquer. Si vous pouvez protéger les civils au mieux. Emma m'a dit que les jumelles la bas pourrait nous aider à prendre des renseignements. Elles se nomme Oto et Echo, comme je vois que tu bave un peu devant tu irait bien leur demander Yujin?
Je souris alors espérant qu'il accepte on a besoin de tous les renseignement possible sur ce cups, et avoir plusieurs version sers toujours pour avoir de meilleurs plan. Pourquoi j'ai pas Electra avec moi quand il s'agit de Stratégie.
L'arrivée de la femme à l'ombrelle donna à Siratcha la très désagréable impression d'un frisson dans le dos. D'un seul coup, c'était comme si une incroyable pression venait de s'abattre sur la Lo Po Bia, presque à lui en couper le souffle.
Interloquée, elle se retourna. Cette fille choisissait précisément ce moment pour se présenter alors que jusqu'à présent elle s'était bien gardée de s'intéresser à quiconque qui ne fût pas l'aubergiste !? Pour qui se prenait-elle, cette plébéienne ?! Et puis c'était quoi ce surnom grossier ? « Sira » !?
Je te l'ai déjà dit, la plébéienne : pour toi c'est Lo PoBia......
Les yeux de la féline s'écarquillèrent à la vue de ce subtil détail qu'elle n'avait jusqu'alors pas remarqué. Une bande rouge représentant trois yeux écarlates... Zahard ! Déstabilisée par cette soudaine révélation, Siratcha n'osait même plus bouger ; aucun mot ne pouvait plus franchir le seuil de ses lèvres. C'est dans un mutisme proche de la tétanie que la féline regarda la princesse s'éloigner à nouveau, comme si de rien n'était.
Dans l'esprit de la jeune chatte, cependant, les pensées s'entrechoquaient à toute vitesse, lui rappelant toutes les fois où elle avait eu l'impudence de manquer de respect à un être dont la noblesse dépassait de loin la sienne... Quelle grave erreur.. Quel manquement à l'étiquette.. Saurait-elle un jour se faire pardonner, et pouvait-elle seulement espérer qu'on le lui accorde ? Elle sentait une nausée remonter des tréfonds de son estomac.
C'est le fils de Khun qui, finalement parvint à faire sortir la jeune noble de son état catatonique en mentionnant son nom.
Euh.. Oui, des détails.. Je vous communiquerai ça dès que possible, mademoiselle Lìnlìn..
En ce qui concernait les deux jeunes filles qui se donnaient en spectacle, Siratcha ne pouvait qu'abonder dans le sens du fils de Khun : leur apparence, leur prestance.. Tout cela contrastait beaucoup trop avec Hendriklei.
Je ne sais pas vraiment ce qu'elles veulent, mais je suis prête à parier qu'elles ne sont pas d'ici, ou alors qu'elles bénéficient d'un statut social à part. Peut-être même les deux. J'aimerais établir une stratégie pour garder un œil sur elles, mais j'aurais préféré avoir à ma disposition un Scout ou un Light Bearer... Malheureusement, il me semble que nous n'en possédons pas dans ce groupe.
Du coin de l’œil, la chatte observait le charpentier poser ses planches sur la porte. Peu lui importait, elle pourrait toujours sortir par la fenêtre si la situation le nécessitait. A l'inverse de la princesse dont elle capta quelques bribes de conversation, Siratcha n'avait que faire des vies autour d'elle. Tout au plus protégerait-elle Linlin et le fils de Khun car elle les respectait assez.
En parlant du loup, l'héritière du sang du Roi décida de rejoindre leur duo pour poursuivre quelque conversation inachevée. La Lo Po Bia suait à grosses gouttes et se sentait fondre sur sa chaise, clouée à celle-ci, incapable de croiser le regard de la princesse à l'ombrelle.
Son cœur fit un bond lorsque la princesse leur ordonna de protéger la plèbe. Insurgée, Siratcha se leva pour faire face à son interlocutrice, dans l'espoir de faire revenir à la raison cette dernière :
Mais enfin, votre altesse... Vous ne pouvez pas prendre en pitié ces vauriens, ces culs-terreux ! Vous.. vous valez mieux que cela ! .. votre altesse
Elle conclut sa demande par une révérence digne de leur statut à toutes deux. La jeune féline était cependant toujours aussi incapable de fixer Linlin dans les yeux, cela ne pouvait se faire.. ce serait un manque de respect qui mériterait la mort, après l'affront qu'elle lui a fait en la menaçant et en refusant le plat qu'elle lui avait apporté.
La partie de poker était une véritable mine d’information, je gagnais éhontément, mais d’un autre côté il était simple de les rouler. Surtout avec un jeu de carte qui d’habitude me servait d’arme pour me battre. Un simple aveugle, si faible, si loin du combattant qu’on pourrait imaginer se mettait à vous rouler dans la farine. Les informations n’étaient pas forcément sûre, mais d’un autre côté, elles permettait de voir des choses qu’on n’avait pas forcément pu voir auparavant et surtout ce méfier de cette femme qui servait de tenancière à l’auberge. Bordel, les Hendo Lok, tout semblait prendre une tournure extrêmement fâcheuse. Tout me donnait envie de repartir en arrière et faire comme si tout ceci était qu’une grosse mascarade, mais malheureusement, c’était impossible. Une fois les informations reçus, je me relevais pour remercier les gens à la table et récupérer l’argent qui me revenait. Je souriais tout en me rapprochant de mon groupe de fortune. J’écoutais les dires des gens qui semblaient croire la tenancière, mais maintenant que l’homme qui avait l’alcool dans le sang et donc une faculté de manipulation amoindri et une inhibition totale. Il semblerait qu’il y avait de fortes chances qu’il dise la vérité enfin j’espérais. Je chuchotais à mon équipe:
« - Voilà les informations que j’ai reçu. Il est compliqué de sortir de cet endroit, l’homme m’expliquait qu’il était surveillé constamment. Puis, qu’il y avait un problème avec les Shineuh de la région… Je me rapprochais de l’oreille de Linlin, la personne m’a dis que l’aubergiste était quelqu’un de mauvais et que toute cette histoire serait dû à la famille Hendo Lok et une certaine malédiction. Qu’en penses-tu ? Une princesse doit plus facilement connaître les histoires des différentes familles qu’un passant lambda! As-tu un quelconque plan? J’ai l’impression qu’on se retrouve dans une énorme manipulation et j’ai une foutu impression qu’on est des pions qui vont à l’endroit qu’ils souhaitent. »
Ma main se posait sur mon bandeau, mes yeux se mirent à me picoter comme si l’ensemble semblait se mettait à me faire mal. Il fallait qu’on fasse quelque chose je m’approchais du nouveau de notre bande:
« - Bonjour jeune homme, votre odeur est particulièrement sucrée. Vous semblez être quelqu’un de bonne fortune et de bonne compagnie. Je me prénomme Isaiah c’est un honneur, plus qu’avec la petite chatte qui n’arrête pas de nous dénigrer! »
Yūjin hoche la tête. Plus on est nombreux, mieux c'est. Par contre il faudrait bien une tête pensante ou un meneur d'hommes pour ne pas avoir de mauvaises surprises. Yūjin ne pense pas être le mieux placé pour ça, il préférerait ne pas avoir à réfléchir et faire ce qu'on lui demande. L'ambiance le dérange de plus en plus et il aimerait bien mettre la main sur cette arme et en finir au plus vite avec cet étage.
Finalement la princesse revient avec un semblant de prise en main de ce groupe qui en ait pas un. Il grimace quand elle parle des jumelles se disant qu'elle n'était pas vraiment obligée d'exprimer ce fait. Elles sont attirantes… il n'y peut rien. Cependant s'il doit aller là bas ce sera avec des pincettes. Siratcha est sans doute la seule en qui il a vraiment confiance. Linlin a également l'avantage d'être une Princesse. Il pense pouvoir la placer dans les têtes de confiance pour le moment.
-Je vais essayer de leur parler. Elles doivent avoir des informations vu qu'elles sont sorties avec un voyageur qui n'est pas revenue avec elles…
C'était quitte ou double. Soit leurs informations étaient bénéfiques pour eux, soit elles les menaient à une mort possible, ou en tout cas, à des emmerdes. Mais peut-être que ce n'était pas les plus dangereuses ici. Yūjin approuve d'un signe de tête les dires de Miss Lo Po Bia. Les jumelles formaient un contraste étonnant avec l'endroit.
-Protéger les civils n'est pas une idée mauvaise seulement, sommes-nous assez nombreux pour surveiller, protéger, se renseigner et.. Il y a cette arme des Hendo Lok. J'ai pas tant de renseignements dessus.. Je devais justement rencontrer quelqu'un ici.
L'idée que cette arme puisse être utilisée contre l'auberge fait immersion dans sa tête et il soupire de frustration. Sérieusement pourquoi il pense à ça maintenant ? Il devient parano ? Mais les informations qu'apporte le nouveau venu ne sont pas rassurantes. Le Khun regarde l'homme qu'il ne supporte pas (Alias l'alcoolique notoire). Il se serait trompé sur toute la ligne ?
Et puis Isaiah s'adresse à lui avec une manière étrange. "odeur particulièrement sucrée"? Il lève un sourcil. Mais ne réagis qu'à la présentation. -Enchanté également. Je suis Yujin. Miss Lo Po Bia a ses manières mais c'est une personne de confiance en ce qui me concerne. Je vais questionner les deux sœurs..
Il n'a jamais eu à se sentir “victime” des remarques de Siratcha. Il a surtout appris qu'elle apprécie la politesse et en ce sens il ne peut que la comprendre. Avec lui, elle n'a pas eu de manière dénigrante… Il se lève de sa chaise. Il est temps qu’il se mette enfin au travail. Rester assis ne va pas l’aider à en savoir plus… Il s’étire et se retient de prendre un de ses sorbets. Il s’approche des jumelles, les mains dans ses poches et l’air le plus impassible qu’il peut avoir face à elles. Il les observe pendant leurs danses mais garde en tête qu’il n’a pas confiance en elles pour le moment. Quand enfin elles terminent, Yūjin leur fait signe en souriant. L'une d'elle semble porter son regard à Isaiah depuis un petit moment déjà.
-Pardonnez le dérangement … Auriez-vous le temps d’écouter et de répondre à mes questions ?
-Oui ? Que puis-je pour vous ?
C'est celle qui ne fixe pas l'autre homme de leur "groupe" lui répond. La voix est douce Et Yūjin essaie de garder un minimum la tête sur les épaules. Ce n'est pas le moment de dire "Je vous trouve belles".. Il a besoin de renseignement...
-Auriez-vous des renseignements sur cet endroit ? D'autres manière que cette porte de sortir par exemple...? Comment êtes-vous sortie et revenue l'autre soir ...? Je suis navré si tout cela semble soudain mais je commence à être inquiet... J'ai également entendu parler d'une arme que posséderaient les Hendo Lok... En avez vous entendu parler...?
Pourquoi ses questions étaient toujours aussi directes ? Il se gratte la tête, se disant que tout ce qu'il va récolter c'est l'indifférence ...
Sira a vu mon ruban, j'ai même vu la différence entre l'avant et l'après, je voulais juste la protégée et voir quelque genre de femme, c'était. Les deux autres personne semble complétement indifférent à cette nouvelle ce qui ne me dérange pas, au moins on fera de meilleurs échanges. Je préfère avoir plusieurs têtes pensantes qu'une qui me suit partout alors que je ne suis pas non plus la plus subtile. Alors il faut croiser les infos, le plus possible chaque information peu compter surtout que nous commençons à être enfermées. J'ai eu une information utile, il y a bien une autre sortie. Je ne sais juste pas où ce qui peut être ennuyant, la seule façon de le savoir, c'est de visiter les lieux interdit, il doit y avoir quelque chose là-dedans, c'est certain. Je sens que ça va être dur de faire un groupe avec eux, mais ça semble ceux qui sont les plus aptes à le faire.
J'ai dit à Yujin que les jumelles sont une mine d'information potentielle non-négligeable, même si celle-ci fixe Isaiah, le plus simple sera que le jeune homme s'en occupe pour le moment. Utiliser l'atout séduction est une bonne chose, mais attendons les premières informations avant de commencer à en demander plus. Je parle de ne pas laisser mourir les civils, c'est quelque chose qui me fait du mal de voir des morts, c'est bien pour ça que j'ai essayé de savoir s'il y avait une autre sortie après tout. Sira est contre l'idée et Yujin se demande si on est assez, c'est vrai que ça peut être un problème. Mais rien n'est impossible si on pense bien, et si on connaissait le plan de ce lieu.
Isaiah s'adresse à nous et particulièrement à moi sur la fin, je ne pas nier ce qu'il dit à la fin et je n'aime pas être un pion, mais comment bien bouger pour mieux les piégée. Je soupire,, mais je ne connais rien des Hendo lok mis à part les rumeurs qui traîne ici et là. Je regarde l'homme et lui susurre à mon tour alors.
- Pas encore de plan, je ne vois pas encore où est l'échiquier si je peux dire, plus on en sera plus on pourra évidemment les arnaquer. Ils savent tout de Sira Yujin et moi, je suppose. Je pense que tu es le joker de notre groupe, ils ne connaissent pas tes capacités même si je doute encore du fait que tu sois une simple personne de passage, je ne sais pas pourquoi tu caches quelque chose, je devinerais un jour. En-tout-cas, je sais qu'ici il y a sûrement des ennemis, je me demande quand ils attaqueront.
Je soupire alors je sais que j'ai raison, mais pour le moment on ne peut rien faire, on n'a que la surprise pour nous et encore. Où nous attendent ils, dans nos chambres ? Fortement possible, dans le salon je pense qu'il y a trop de monde ça ne serait pas avantageux. Il faut trouver ou est la suite de leur plan, déjà nous enfermer, c'est fait, la nuit ne va pas tarder, j'imagine que ça serait le mieux pour attaquer. Et s'ils venaient par cette autre sortie, ça serait le mieux pour eux et aussi le plus simple. Je regarde Sira, j'ai peu aimer ses mots, et elle ne me regarde pas, je prends alors son menton avec une main. Voilà qu'elle doit me regarder, je met un doigt sur sa bouche comme pour la faire taire.
-Ne dis pas de telles méchancetés appels les des gens ou des civils, mais pas par ce mot-là. C'est un peu comme insulter celle que j'étais avant tu sais. Redis-moi ça et je te promets de te bâillonner et de trouver une laisse pour la suite de la missions ~. Dis-moi maintenant chaton, tu entends des choses que je n'entends pas, je suppose, tu crois que tu peux nous guider pour la suite, j'ai l'impression qu'on va nous attaquer par la porte de secours tes oreilles pourrait nous aider. Et comme tu as été une méchante fille, tu deviendras à la fois mon coussin et ma garde du corps pour les prochains jours ~
Je pousse le bouchon, mais il fallait bien, c'est mérité, si Electra m'avait fait pareille, je l'aurais puni autant, je veux devenir une reine et arrêter d'entendre ce genre de chose ou le massacre inutile d'autre fille. Alors je m'efforce à ma manière que les gens des dix familles arrêtent peu à peu la discrimination de ce genre, c'est totalement idiot. Bon maintenant, il nous faut un plan solide sinon on va y passer.
- Sinon vous avez des idées pour contrer les hendo lok, des truc à savoir ? On a tous était emmenée ici, moi pour un trésor et vous ? Il faut un plan et plusieurs cerveaux ne peuvent qu'aider. Alors même si vous imaginez que c'est bête proposer, on ne sait jamais. Déjà, on pourrait poser des pièges à des endroits pour les surprendre, j'imagine.
Encore indignée par l'accès de démagogie de sa révérée princesse, Siratcha ne s'attendit pas à la voir revenir sur ses pas, et encore moins pour la remettre à sa place. Ce qui n'était en fait qu'une simple remontrance (avec une légère menace en guise d'assaisonnement) fut pour la petite féline une véritable claque. Non seulement elle en prenait pour son grade, mais en plus elle était forcée de fixer dans les yeux une Princesse de Zahard.
Dans ces derniers, elle ignorait encore ce qu'elle y voyait. La jeune femme au sang royal était-elle sincère dans sa demande ? Oui... Oui, bien évidemment, et il n'y avait aucune raison d'en douter, et tout comme à son regard, il était impensable de se soustraire à ses ordres. Sa parole faisait Loi, ici bas dans les étages où les gens comme Siratcha n'étaient encore personne.
J-je suis sincèrement désolée, Princesse... Je n'ai pas respecté votre volonté et j'implore votre pardon, bafouilla-t-elle. Bien loin de moi l'idée de vous insulter...
Et même si l'idée d'être tenue en laisse par une sainte héritière de Zahard ne lui déplaisait pas, la Lo Po Bia s'exécuta sur le champ, disparaissant dans l'ombre d'un recoin de la pièce, s'esquivant à pas feutrés à la vue et au su de quiconque se trouvait encore dans la salle principale. Partout où elle allait, elle laissa traîner ses oreilles félines dans le but de percevoir la moindre bribe de conversation.
Son premier arrêt concluant se trouva être la porte qui menait aux cuisines. Depuis l'autre côté de la porte, la chatte entendait parfaitement les voix des enfants s'impatientant de leur corvée. La jeune noble n'y accorda pas davantage d'attention, n'ayant pour fibre maternelle que le désir de combler les attentes de sa famille en trouvant le partenaire génétique parfait.
Ce qui attira davantage son attention, ce fut l'attrait de l'interdit. Se faisant plus discrète encore, elle s'aventura dans une zone interdite pour en capter davantage les faibles échos qui en provenaient. Dans la zone réservée au personnel, elle parvint à distinguer deux voix :
Les Hendo Lok se font de plus en plus insistants, tu crois qu'une guerre de prépare ?
Je sais pas et je m'en fous. Je veux juste en finir au plus vite. A chaque fois qu'il y a des étrangers dans le village, ça me file les jetons !
Une guerre ? Les Hendo Lok ? L'espionne en herbe prenait note mentalement de transmettre cette information intéressante à ses camarades, ce qu'elle fit une fois revenue de son errance, affichant un air innocent et naturel alors qu'elle avait terminé celle-ci par les toilettes.
C'est devant la princesse qu'elle se présenta tout d'abord. Après tout, elle avait été la commanditaire de son espionnage, et son sang royal lui donnait droit de priorité.
Princesse, je ne vous conseille pas les toilettes. Elles ne sont pas dignes de vous, mais conviennent parfaitement à des « gens civils », semble-t-il.
Puis, plus bas, elle chuchota à son oreille ce qu'elle avait entendu, ajoutant au passage que ce n'était pas la première fois qu'elle entendait les voix des enfants provenir de la cuisine. S'inclinant brièvement, elle alla trouver ses deux autres camarades de fortune pour leur résumer la situation également.
La princesse sous aspects brute était semblerait quelqu’un de confiance. Elle avait compris que je cachais mon jeu, mais d’un autre côté, je ne pouvais avoir confiance en personne et encore moins envers une princesse qui se retrouvait un suppôt de Zahard mon ennemi juré. Le garçon à l’odeur sucré quant à lui semblait vraiment apprécier la chatte de gouttière. Du coup, il passait définitivement dans la catégorie « pas confiance ». Sûrement encore un autre qui est à la traîne de Zahard. Je soupirais intérieurement, entre la menace des Hendo Lok, le groupe qui se révélait des ennemis. C’est très simple, si je pouvais me débarrasser de tout le monde à un moment, je le ferais sans état d’âme. Il doit y avoir moyen de marchander des informations pour obtenir une carte joker et faire en sorte de s’en sortir de cette histoire et de laisser le groupe entre les mains des ennemis. Je regardais la princesse et dit d’un ton amusé:
« - Joker aux échecs, vous ne connaissez pas vraiment le jeu. Je me trompe ? »
Je détendais l’atmosphère, mais dans sa main je déposais une carte joker dans sa main. Elle servirait sûrement à plus tard, je n’expliquais en rien ma démarche, mais elle faisait écho avec ses soupçons sur mon inaptitude dans cet endroit. Elle cherchait à définir le pourquoi du comment nous étions-là. La princesse avait décidé d’avouer qu’elle était là pour un trésor… Je ne pouvais clairement pas dire que c’était pour protéger mon secret, mais je ne pouvais pas échapper à cette question, trop de soupçons se trouvaient dans la tonalité de la voie de la jeune femme. Je répondais d’un ton sympathique:
« - Je suis ici, car on m’a vendu un atout pour avancer dans la tour. Je recherche toutes les possibilités pour avancer rapidement et palier à mon handicap. »
La chatte de gouttière se mit à préciser qu’il fallait éviter les toilettes, mais que cela conviendrait à des « civils ». Je soupirais, car je comprenais que c’était pour moi. J’approchais mon visage des oreilles de la féline pour lui dire. « Tu m’en devras une! », un sourire provocateur s’étirait sur mon visage. Puis je me mis à avancer à tâtons vers l’endroit où était la tenancière de l’auberge:
« - Excusez-moi madame, j’aimerai me rendre aux toilettes. Pouvez-vous m’indiquer le chemin? J’ai réellement besoin d’y aller et je ne vois pas l’environnement dans lequel je suis?! »
Si la porte était fermée, je pourrais aisément crocheter la porte avec mon shinsoo gluant ou bien avec une de mes cartes métalliques. C’était un coup à jouer aux échecs ou bien au poker advienne que pourra. J’attendais les informations pour me diriger vers l’endroit, je ne frappais même pas à la porte. Je savais qu’elle était fermée, mais je posais mon doigts remplie de shinsoo dans la fente pour l’ouvrir. Est-ce que cela allait marcher? Qu’allais-je rencontrer ?
Yūjin fourre ses mains dans les poches en attendant la réponse qui ne se fait pas attendre.
-Ce n'est rien qu'un petit village en périphérie du domaine de la famille Hendo Lok, mis à part les assauts de shineuh et la forêt des âmes perdues, il n'y a rien de particulier. L'arme dont vous parlez est un objet spécial qui a été perdu par un membre de la famille Hendo Lok il y a de cela plusieurs décennies, je crois. Personne ne l'a encore retrouvé, mais il doit bien se trouver quelque part aux alentours." La femme prend plusieurs instants de réflexion, elle semble hésitante. "Quel autre soir ? Je ne crois pas être sortie le soir, dernièrement". Yūjin tique légèrement, mais ne laisse rien paraître. Il n'est pas pas con, et sait que sa mémoire ne lui fait pas encore défaut. Il remarque que sa sœur se lève. Il l'observe un cours instant avant de se re concentrer sur celle qui lui à répondu.
-Je suis navré, je devais être fatigué et j'ai du mal voir. Je vois... Je vous remercie. Je suppose que vous n'avez pas plus d'information là-dessus ? J'ignore pourquoi, mais la tension ici est de plus en plus forte... Faites attention à vous. Mais avant de vous laisser tranquille savez vous le nombre d'adultes et d'enfants présent ici ? (Il garde en tête la possibilité de devoir protéger les gens) Puis il se tourne vers la sœur qui observait Isaiah alors qu'elle s'éloigne et demande, sans forcément s'adresser à elle en particulier. Vous semblez en savoir bien plus que moi sur cet endroit. Vous avez parlé de la forêt des âmes perdues, qu'est-ce donc ?
Elle remercie Yūjin pour la mise en garde puis lui dit. -Je ne crois pas qu'il y ait d'enfants dans l'auberge, mais il doit y en avoir huit ou neuf dans le village, pour les adultes, je ne sais pas trop, il y en a qui ne sortent jamais de chez eux et je ne suis pas particulièrement proche des habitants. La forêt des âmes perdues est adjacente à ce village, c'est un endroit considéré comme maudit. Rares sont ceux qui en ressortent, on dit qu'un maléfice y perd les malheureux qui osent s'y rendre et que les Hendo Lok s'occupent des autres
Yujin note l'information dans un coin de sa tête et fatalement, se rend compte que la seconde sœur vient de disparaître de la pièce. Ne sachant pas trop si elle ment ou non, il prend tout ceci avec des pincettes. Il ne sent pas trop à l'aise, surtout par la suite. Après l'avoir remercié, il commence à partir... Il fait deux pas avant de se rendre compte qu'une ombre est à côté de la sienne. La jeune femme semble le suivre. Il n'est pas bien doué avec les conversations, il pensait qu'il avait mis un terme à tout ça. Et pourtant, au moment où il se remet à marcher, il se rend compte que le regard qu'elle lui lance est étrangement semblable à celui que l'absent au bataillon recevait plus tôt. D'ailleurs, où est-il ?
-Vous venez d'où ? Pourquoi montez-vous la tour ?
L'enfant rejeté de la famille Khun s'arrête de nouveau et fixe le vide. Pourquoi il monte la tour ...? Il hausse les épaules avant de répondre.
-Je suis un Khun. Et je souhaite prouver certaines choses à ma famille.
Ce n'était pas vraiment un mensonge, simplement pas une totale vérité. Il regarde la Princesse et Miss Lo Po Bia en soupirant doucement.
-Vous la montez seul ? -Seul ? Non. Et vous ? Que faites-vous ici ? Vous êtes des Régulières avec votre sœur ? Vous montez la tour ensemble ? -Nous sommes effectivement des régulières mais nous avons abandonné notre ascension lorsque nous avons assisté la violence des combats, comme bien d'autres. Nous nous sommes installées dans le coin parce qu'une personne de ce village nous a soigné lorsque nous étions grièvement blessés et parce que nous pensons que la proximité avec la famille Hendo Lok nous assure une certaine protection
Le garçon ne s'attendait pas à cette réponse. Un court instant de compassion, l'envahi. Court. Très vite, sa froideur habituelle revient mais il trouve que l'idée de chercher la protection des Hendo Lok est quand même particulière. Il revient vers Linlin et Siracha, la Jumelle sur ses tallons. Comment faire comprendre qu'il n'est pas sûr de ses informations en laissant paraître qu'il est quand même confiant ? Il capte le regard de Siracha et la fixe quelques secondes sans rien dire. Priant pour qu'il arrive à se faire comprendre "Ce que je vais dire... C'est peut-être faux". Puis il regarde Linlin.
-D'après elle, il n'y a pas d'enfants dans l'auberge. Ils seraient dans le village au nombre de 8 ou 9... et en dehors des attaques de Shineuh, il n'y a rien d'autre à signaler... Et il faut faire attention à la forêt. Il semblerait qu'elle soit maudite. J'ai l'impression de ne pas avoir amené beaucoup d'infos...
Il soupire et se gratte la tête. Généralement signe de malaise chez lui. Il n'aime pas la sensation d'être une marionnette. Sensation qui se fait de plus en plus forte.
-Dites les filles, vous ne savez pas où est parti Isaiah ? Je ne le vois plus....
Bon le chaton est maté, on dira, même si je ne ferais peut être pas tout ce que j'ai dit la voir plus respectueuse est tout de même bon à voir, et j'aime bien ce côté soumis, je dois dire. Je ne m'en lasserais pas, mais je n'aime pas abuser de trop de mes pouvoirs, mais il faut que j'arrive à bien m'entourer, et je sens que Sira pourrait être une bonne personne avec Electra. Bref, revenons à nos moutons ça veut dire cette auberge, l'autre débile est partie après les infos donnée par Sira, ça ne sent pas bon du tout cette histoire, pourquoi il est partie seul sans indice, en plus il a dit que Sira lui en devait une, il est juste con. J'espère qu'il va revenir, sinon on est mal pour le retrouver, je le sens. Yujin fait de la drague avec la deuxième jumelle, il va pouvoir avoir des infos, c'est sûr, enfin, je l'espère.
Voilà qu'il revient avec la jeune femme avec lui, celle-ci est attirée par le jeune Khun peut-être, j'imagine quelque chose du genre, sa sœur semble partie avec l'autre, je ne sais où . Étrangement, je sens que ce ne sont pas les toilettes, c'est trop étrange, quelqu'un y serait allé. Enfin, je dois m'inquiéter pour rien, le jeune homme à emmener des infos, il n'y a pas d'enfants ici, je regarde Sira comme pour voir si cette information est un mensonger ou non. Elle a entendu sûrement des choses qui peut confirmer ou non cette information. Quand Yujin signale alors la disparation totale d'Isaiah mes yeux se dirige vers la jumelle avec un sourire. Je réponds avant tout à Yujin pour le rassurer.
-Ne dis pas de bêtise, tu as apporté pas mal d'information, il ne faut pas croire, cette forêt à sûrement un lieu avec les propriétaires des lieux ennuyant pas loin d'ici. Je parle des Hendo lok évidemment, ils ont dû mettre un sort ou je ne sais quoi, suivons les bons conseils évitons là pour le moment.
Je me lève alors et m'approche doucement de la jumelle avec un grand sourire, notre cible est juste devant nous et si elle m'ennuie, j'essaierais avec Emma.
- Dites-moi Echo ou Oto, Emma ne m'a pas dis comment vous différenciez quel dommage en soit. Vos charmantes personnes inspirent du monde par ici, moi y compris. On a perdu ta sœur et notre aveugle, malheureusement ceux-ci ne sont pas éclipsée dans les toilettes ou dans une chambre. J'ai bien peur que les deux soit parties dans des endroits plus dangereux. Comme je n'aime pas voir des gens mourir pour rien, tu serais ou nos deux tourtereaux seraient partie si les Hendo Lok les trouvent, je me demande bien ce qu'il ferait subir à l'un comme à l'autre s'ils sont allé dehors pour se retrouver juste à deux. Sans le savoir ta sœur est avec un détraquer ou pire en danger de mort, car cet homme est recherché. Parce que personnellement, je ne le connais pas vraiment ce type avant de le voir ici alors on sait trop rien de ses penchants ni rien d'ailleurs.
Je lui souris, je ne sais pas si ce que je dis est vrai, mais tout est possible, on ne le connaît pas ce type après tout, il y a peu de temps, on était des inconnue, et il me parait toujours aussi louche. Je ne sais pas si elle a un moyen de savoir où est sa sœur ou si même ce que je dis l'affectera, mais si on veut trouver ce bougre, il faut essayer de tout donnée. Notre clé, c'est elle et Emma et si je dois commencer à castagner des gens je le ferais et personne ne veux voir ça maintenant, je me préserve pour les bâtards des lieux. Enfin moi, je me préserve, mais je n'irais pas empêcher Sira ou Yujin d'aller tabasser des gens s'il le souhaite. Il va nous falloir un plan, c'est certain, et je n'en ai pas, ma technique personnelle n'est pas sur de fonctionné du tout, il faut dire. On verra assez vite si elle nous dis quelque chose, en tous cas, je sais que je l'empêche de fuir si jamais elle essaye en étant bien devant elle avec un sourire, sans pour autant etre proche ou la menacer tout de même.
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