Taille 1m52. Hein ? Qu'ouïs-je ? Sa taille est parfaite. Chenapans...
Signes distinctifs Sa petitesse • son heterochromia iridium • sa voix enfantine • le service à thé intégral qui ne la quitte jamais
Objectifs Elle pourrait vous dire qu’elle souhaite avant tout en apprendre plus pour ( entre autres ) mieux s’aligner, explorer tout ce que la faune et la flore – surtout la flore – de la Tour ont à lui offrir, laisser un environnement sain à ses enfants, ses petits-enfants, ses petits-etc-enfants, se faire la plus discrète possible, taquiner autrui de manière à ce qu’ils desserrent tous leur porte-jarretelles ( l’inverse de la discrétion, oui vous avez parfaitement compris ) et... ce sont tous des objectifs qu’elle a en tête. Sont-ce ses seuls objectifs ? Oh, je vous en prie. En un siècle et demi, ce serait dommage de n’avoir pas plus d’objectifs...
J’aime les stats...
Cruelle - Bienveillante
Cachottière - Sincère
Enfantine - Mature
Rancunière - Indulgente
Nerveuse - Calme
Intrépide - Prudente
Renégate - Loyale
Pessimiste - Optimiste
Indépendante - Solidaire
Lâche - Courageuse
Arrogante - Modeste
Méfiante - Naïve
Impulsive - Réfléchie
Egoïste - Altruiste
Quel caractère... !
Légende de stats:
○ Elle n’est pas spécialement malveillante ou cruelle. Elle sait simplement faire preuve de discernement, de logique et ne pas laisser ses émotions la détourner de son but. Ce qui est sociétalement reconnu comme de la cruauté n’est, pour elle, que du bon sens.
○ Les avis sont divisés. Certains vont diront qu’elle est une cachottière, qu’elle ment comme elle respire, que ses expressions sont toutes fausses là où d’autres vous diront qu’elle est d’une sincérité solaire, que son honnêteté est rafraîchissante et que ses expressions sont d’une exquise pureté. Qui a raison ? Personne. Ou les deux. Parce que, pour savoir être pleinement cachottière, il faut savoir être pleinement sincère. Maintenant, quand est-elle cachottière ? Sincère ? Là est sa force ; vous ne saurez jamais.
○ Elle a un côté enfantin très prononcé mais, soyons francs ; elle est mature. Elle n’a juste pas renoncé à son enfant intérieur. Ni à lui, ni à son amour des confiseries, pâtisseries, sucreries, nourriture, peluches et autres mignonneries. C’est la seule nuance.
○ Elle ? Nerveuse ? Autant rêver. Son calme est aussi olympien que son sang-froid. Même si ces deux-là viennent en deuxième position, en premier vient sa quiétude. Oh, vous avez remarqué son taux de méfiance ? Eh bah, écoutez... ça ne fait qu’un paradoxe de plus. Si la psyché humaine était simple à comprendre, je vous assure que son caractère serait différent.
○ La départager entre la rancune et l’indulgence, c’est se tromper de combat parce qu’elle n’est ni l’un, ni l’autre. La vengeance est d’un ennui mortel et l’indulgence d’une saveur si fade qu’elle n’en approchera sans doutes jamais – bien qu’elle puisse soutenir le contraire sans vraiment mentir. Elle décide simplement de ce qui est le plus approprié de ressentir pour atteindre son but. Qu’est-ce qui peut faire croire qu’elle est rancunière ? Elle ne pardonne pas. Qu’est-ce qui peut faire croire qu’elle est indulgente ? Sa capacité à oublier et à travailler avec ceux censés être ses ennemis est sans pareilles. Elle ne dévie pas de ses objectifs, je vous ai dit ; elle adapte juste le chemin qui l’y conduira. Le ou les chemins.
○ Elle est à la fois intrépide et à la fois prudente, parfois plus l’un que l’autre – ça dépend des situations. Disons qu’elle assure ses arrières tout en sachant prendre des risques. Cessez de prendre des risques et vous mourrez. Appuyez-vous sur vos principes et ils finiront toujours par s’effondrer avec votre vie. L’intrépidité est primordiale pour survivre en ce bas-monde, au même titre que la prudence.
○ Elle n’est pas spécialement loyale et a plus tendance à pencher du côté renégate, en vérité. Elle est loyale quand ça l’arrange de l’être et parce que ça forge une réputation. Essentiellement. Il y a une troisième raison mais ce serait vous délivrer le coeur de sa personnalité que de le dire. Oh, vous voulez savoir ? Apprenez à la connaître. Au bout de trois siècles, vous aurez peut-être une idée…
○ Elle est définitivement beaucoup plus indépendante mais ça ne veut pas dire qu’elle n’est pas solidaire. Sa solidarité est seulement ciblée. Très ciblée. Tout comme sa bienveillance et son empathie, d’ailleurs.
○ Fuir ? Une lâcheté ? Ha. Fuir demande du courage, jeunes gens. S’il fallait vraiment la départager, Amarillys pencherait légèrement plus du côté courageux. Elle sait simplement écouter sa lâcheté, qui n’est qu’une manifestation émotionnelle de son instinct de survie. Et si son instinct de survie lui dit de fuir, tout courage qu’elle ait, elle fuit. Pourquoi serait-elle plus courageuse ? Il y a des situations où on ne peut pas fuir – pas sans se faire tuer du moins. Dans ces situations... vous comprendrez qu’elle est courageuse. Plus audacieuse que courageuse, au passage.
○ Quand vous la voyez et l’écoutez, vous finirez par vous dire ‘heureusement qu’elle est un minimum modeste, sinon son arrogance serait à gifler’. Vous êtes seulement mal tombé. Elle ne tire aucune fierté, aucune gloire, de ses exploits ou de ses connaissances. Si elle est modeste, elle ne verse pas dans la fausse-modestie. Et ce que vous nommez ‘arrogance’ n’est que la démonstration de son assurance et sa confiance en elle et ses capacités. Si vous n’en avez pas, venez pas la taxer de quelque chose qu’elle n’est pas. De la rigueur, jeunes gens ; de la rigueur.
○ Là, il n’y a pas photo. Si sa prudence est contrebalancée par son intrépidité, elle est d’une méfiance absoluement crasse. Avoir sa confiance ? Oh, elle sera douée pour vous le montrer, démontrer, exprimer, etc. Avoir vraiment sa confiance ? Arrêtez de rêver. ‘Tu finiras seule dans ton coin !’ Non plus. Pourquoi elle perdrait son temps à traîner avec autrui si elle pouvait se débrouiller seule en toutes circonstances ? Elle n’est pas stupide. Et elle continuera de se méfier. Au moindre signe avant-coureur, elle aura disparu avant que vous n’ayez pu dire ouf. Ou vous aura fait ingérer un poison mortel de manière à ce qu’on ne puisse pas remonter jusqu’à elle. Ou arborera son plus beau sourire et fera comme si elle n’avait rien remarqué si elle estime que c’est la meilleure option. Ou beaucoup d’autres possibilités. Mais sachez-le ; elle se méfiera toujours de vous. Si vous n’êtes pas un pion, alors vous êtes un ennemi.
○ Elle n’est pas impulsive, elle est spontanée. Pour pouvoir s’adapter, rebondir et survivre, il faut savoir être spontanée mais il y a, la plupart du temps, une dose de réflexion dans sa spontanéité. La méfiance, vous vous rappelez ? Couplez ça à la prudence… et vous comprendrez qu’elle réfléchit. Beaucoup. Et si on assemble sa spontanéité et son intrépidité ? C’est la recette de son réalisme ( pas de pessimisme ou d’optimisme particulier chez elle ), de son audace et de sa témérité. Eh oui... quand elle ne peut pas fuir, elle devient téméraire – ce qui ne signifie pas qu’elle ne réfléchit plus. À vos risques et périls...
○ Elle estime que son égoïsme est sain et qu’elle sait prendre soin d’elle. C’est vrai hein, ça ne lui empêche pas de l’être un peu de manière malsaine. Quant à son altruisme ? Pareil que sa solidarité et tout le tintouin. Il est ciblé. Diantre, n’y a-t-il donc personne qui en bénéficie de manière inconditionnelle ? Il y en a mais elle ne le dira pas. Les principaux concernés seraient les premiers à essayer de l’utiliser contre son gré. Et ça... c’est hors de question.Comment ça, ils s’en servent déjà ? ... Merde, ok ? Merde.
En savoir plus:
Amarillys est un caméléon. Pas n’importe lequel, un caméléon calculateur, manipulateur, observateur, critique et froid. Un caméléon qui s’adapte pour avoir ce qu’il veut, quitte à ce que son camouflage soit physique et utiliser sa taille à son avantage. Son corps n’a pas arrêté de vieillir à 9 ans mais 19 ans, bande d’ingrats, c’est sa taille, sa coiffure et ses mimiques qui font le reste. Un caméléon à l’écoute de ses émotions mais surtout de sa logique et de sa raison( autant qu’elle peut, elle reste humaine hein ). Elle est un caméléon expressif aussi, et croire que son minois n’est pas sincère ne vous mènera nulle part ; vous ne saurez pas, je vous l’ai déjà dit.
Ce que je peux vous dire c’est que, dans son quotidien, son expression naturelle est une calme et tranquille quiétude. Elle est comme l’eau d’une rivière ; elle glisse, lisse les obstacles et, qu’elle soit douce ou tumultueuse, elle continue de s’écouler sans fin. Amarillys limite les déperditions inutiles d’énergie au maximum, c’est pour ça que la croire tout le temps expressive est une erreur ; la plupart du temps, elle est inexpressive. Semblable à une poupée, oui. Elle n’est pas fainéante ou paresseuse, elle est ce qu’on appelle communément une flemmasse. Et j’en ai dit suffisamment, je m’arrête là.
C’est l’histoire du cycle éternel...
« Oh diantre, je vous prie de m’excuser ! Vous n’avez rien, je ne vous ai pas blessé ? Je suis vraiment navrée... - Ce n’est rien, je ne faisais pas attention ; c’est à moi d’être navré, jeune fille. Maintenant, si vous voulez bien m’excuser, je suis pressé. - Naturellement. »
Un sourire contrit mais chaleureux aux lèvres, elle se décala et l’homme poursuivit sa route. Il rentra dans une autre personne peu de temps après, s’arrêta comme frappé de stupeur et courut après le voleur qui avait pris son portefeuille. Son sourire s’effaça et elle poursuivit son chemin en sautillant, guillerette, vers la promesse d’une bonne tartelette au citron vert meringué. Elle tourna au coin d’une rue plus ombragée et, une fois hors de la circulation humaine, son inexpression revint et sa démarche se fit souple et efficace. Son complice assista au changement brutal avec un sourire en coin et la régala de la pâtisserie qu’elle mangea avec une lenteur gourmande.
« T’as laissé filé le contrat à cause d’une pâtisserie ? » Lança-t-il, enjoué.
Le regard qu’elle lui lança en retour était un mélange de ‘petite merde’, ‘tu gênes’ et ‘mais qu’est-ce que t’es con...’. Un bref instant suffit puis elle retrouva son inexpression. Sa pâtisserie à moitié entamée, elle sortit une feuille pliée et la lui tendit.
*~*~*
Amarillys est une descendante directe de Eduan Khun et a grandi dans un environnement très compétitif. Elle s’est d’abord fait discrète pour s’en sortir et se laisser le temps de développer sa deuxième carte ; des compétences. L’éloquence, les arts martiaux, les armes, le silence, elle ne laissa passer rien au hasard – et sa mère encore moins. Et une fois sa deuxième carte commencée, elle passa à la troisième, une des plus vastes ; les connaissances. Être informée, elle l’avait remarqué, pouvait la tirer de bien des situations et éviter de s’enliser dans d’autres. Naître dans la famille Khun, et avoir Eduan Khun pour père, impliquait de se battre. L’âge n’était pas une excuse, vouloir profiter de son enfance non plus. Alors elle s’est battue. À sa façon. Avec ses armes. Elle n’a fait que se battre, acquérir des compétences, les affiner, les poncer jusqu’à leur moelle, en acquérir d’autres tout en maintenant son niveau dans les ‘anciennes’ compétences. Profiter de la vie ? Elle n’y pensa pas avant ses trente-cinq ans. Les meurtres, les coups derrière les fagots, rien de tout cela ne lui permettait le moindre repos dans cette famille où il fallait tout anticiper. Les manipulations et mensonges des autres, les siens, les ajuster en fonction de ceux des autres, recommencer. Encore. Qu’est-ce qui lui fit penser à profiter de la vie à trente-cinq ans ? L’amour ? Oui. D’un homme ? Et puis quoi encore ? Non. De son enfant. Son premier enfant. Sa fille. Avec elle, elle profita de la vie. Et, avec elle, Amarillys s’endurcit encore plus. À 50 ans, elle avait six enfants. Sa fille aînée était enceinte. La famille Khun avait le don d’être prolifique...
Et à 50 ans, elle fit sans doutes sa plus grosse erreur. S’être trop reposée sur deux de ses sœurs. La violence au sein de la famille n’était plus à refaire, vous vous souvenez ? Celle d’Amarillys se montra au grand jour ce 14 novembre. Ce fut un massacre, un bain de sang. Jamais elle n’avait été aussi téméraire et aussi indifférente quant à son propre sort. Sa fille aînée put rester en vie et accoucher d’un fils en bonne santé. Au milieu de ce carnage. Elle n’avait ni regret ni remord. Ses deux sœurs étaient aussi éduquées qu’elle dans la violence mais elles avaient fait une erreur ; croire que Amarillys se fichait de tous les membres de la famille Khun. C’était presque le cas. Le sort de la famille Khun l’indifférait sauf celui de sa descendance. Après le carnage, elle fut une démone tant que la vie de sa fille aînée et de son futur-petit-enfant étaient en danger. Elle qui était déjà d’une grande exigence envers sa descendance se montra dure. Une première pour ses enfants, qui avaient plus l’habitude d’une exquise douceur, mais ils l’acceptèrent. Continuèrent de progresser à leur rythme, Amarillys poussant chacun d’entre eux vers le chemin qu’ils choisissaient en se fichant éperdument de ce qu’un Khun était censé devenir. Son fils benjamin voulait être Craftmaster ? Il le sera. Sa fille cadette voulait être Light Bearer ? Qu’elle fonce. Le père de ses enfants faillit mettre ses enfants en danger avec ses manigances cinq ans après le massacre ? Qu’il crève. Elle avait fait l’erreur d’avoir été indulgente deux fois avec ses sœurs, on ne lui refera pas le même coup deux fois. Après ça, la légende de sa méfiance naquit. Elle savait que ses complices pouvaient se retourner contre elle bien sûr, elle n’était pas naïve ; elle apprit juste à se méfier équitablement de tout le monde. Il n’y a que sa descendance qui a droit à une méfiance moindre et bien plus raisonnable, depuis. Et encore...
*~*~*
Elle finit de manger pendant qu’il vérifiait le contenu de la feuille. Son œil fut attiré par un micro-mouvement de la pulpe de l’annulaire de son complice et elle ferma les yeux. Un sourire se dessina au coin de ses lèvres. Tous les mêmes. C’en devenait ennuyant. Allait-elle seulement avoir un peu plus de nouveauté, cette fois ? Lui comme elle s’étaient montrés patients. Trente ans, tout de même...
« Beau travail. Tu es lib-... c’est quoi ce sourire ? Demanda-t-il. Elle arqua un sourcil amusé en réponse. - Quel sourire ? - Ce sourire, là. Fit-il en désignant le minois de la Bleutée, aussi taquin que joueur. Ce sourire qui cache au moins des trésors de méfiance. Ça fait trente ans qu’on bosse ensemble, il serait temps que tu te desserres le string, Lys. - Si c’est pour que t’essaies encore de me mettre dans ton lit, c’est non. - Et merde, loupé. Sourit-il, complice, avant de soupirer théâtralement. Mon âme meurtrie ne s’en remettra jamais ! Puisque c’est comme ça, je prends congé de ta cruauté ! »
Il jeta un pan de son manteau comme s’il avait été une cape pendant que Amarillys leva ses yeux au ciel et il retourna dans la lumière de la civilisation humaine. Elle le suivit des yeux avant de retrouver son inexpression et de se fondre dans le décor. Elle lui laissa une marge d’avance mais continua de le filer, surveillant ses arrières à intervalles réguliers, et assura sa cachette dans l’endroit le plus éclaté de l’histoire de l’espionnage ; le placard d’une chambre. Les chaussures empestaient, bon sang...
*~*~*
Avec ses enfants, Amarillys partageait sa passion pour la botanique. Tous avaient un prénom de plante dans l’ordre alphabétique. La coutume suivit chez les petits-enfants de notre Bleutée. L’alphabet n’était pas encore complet mais qu’importe, le temps fera son oeuvre. L’essentiel pour elle était, en partie, de créer un environnement sain pour sa descendance quitte à se prendre plus de coups pour eux mais sans leur cacher les ténèbres de la vie. Protéger n’est pas rendre aveugle, jeunes gens, et de toutes façons elle n’était pas en capacité de faire plus que ce qu’elle ne faisait déjà. Il fallait bien qu’elle se reposât de temps à autres. Dans ces moments, elle se tournait vers la flore. Elle initiait justement le petit dernier aux mystères des tulipes quand Headon était venue la chercher. Si elle s’était promis de ne pas répéter deux fois la même erreur, ça ne voulait pas dire tomber dans l’extrême inverse. Elle avait suffisamment confiance en ses enfants pour continuer son œuvre et c’est au petit dernier, son petit-fils de sept ans, qu’elle confia ses derniers mots. Aussi solennel que notre Bleuté, il se contenta de hocher la tête puis offrit les meilleurs mots que Amarillys pouvait entendre en ces circonstances. Après ça, elle partit. Sans se retourner. Chercher ses autres descendants, c’était prendre des risques. Son petit dernier savait, il saura en informer les autres en temps voulus. Ou du moins, il avait intérêt. Autant qu’il avait intérêt à nettoyer ses pieds, ses chaussettes et surtout ses chaussures qui dégageaient une puanteur moribonde.
Amarillys pouvait embrasser un de ses objectifs et une de ses cartes ; les connaissances. En apprendre plus sur cette Tour. Sur la faune. Sur la flore. Prendre des nouvelles de sa descendance de temps à autres. Quoi, elle ne pouvait pas ? Elle trouvera un moyen. Pour l’heure, elle devait découvrir. Et redevenir une battante à temps plein. Elle savait déjà vers où ses compétences l’orientaient. Spear Bearer ou Fisherman ? Certainement pas, encore moins avec son physique. Et puis, une Khun Scout, avouez que c’est printannier. Elle se fondit dans sa nouvelle vie, redoublant de prudence pendant ses premières années. Une réputation se forge lentement, se détruit en un instant. Une vie, aussi. Prudence était de mise. Elle ne tenait pas à échapper d’un troupeau de balhyènes par le seul hasard – le relief et un miracle, exactement. Enfin, elle embrassait sa nouvelle vie et n’avait pas pour projet de s’arrêter en si bon chemin. Seulement de bien prendre ses marques, de commencer en douceur. Pour être efficace, avoir des bases solides n’était pas qu’un devoir, c’était un pré-requis prioritaire. Au même titre que garder le plus de cartes dans sa manche.
*~*~*
« Tu te fous de moi ? Lys est une vraie tombe ! En trente ans de complicité, elle n’a encore... - Oh, bordel, elle doit te faire confiance en trente ans ! - Nan mais bien sûr mais c’est pas la question. Je ne sais toujours pas. - Mais comment tu peux ne pas savoir en trente ans ?! Demandes-lui directement et c’est plié vu qu’elle te fait confiance. - Tu n’y es pas. Elle me fait confiance pour être son complice, pas pour s’épancher sur sa propre personne. - Mais putain, si tu taffes avec elle tu dois savoir quel élément elle maîtrise depuis le temps ! Trente ans, merde ! »
Le regard que son complice lui lança en réponse manqua de faire éclater de rire Amarillys. C’était un regard disant clairement que, même si les deux se connaissaient depuis plus longtemps, son complice lui cachait des choses. Elle aurait bien donné pour voir la tête de l’interlocuteur de son complice mais ç’aurait été prendre le risque de cramer sa planque. D’autant que c’était ça que Z ( interlocuteur de son complice, c’était trop long ) voulait savoir ? Son inexpression revint au galop. Parfait, elle n’avait qu’à s’assurer de découvrir pourquoi et qu’ils ne pussent jamais en avoir la moindre idée. Elle écouta en silence le reste de la conversation jusqu’à ce qu’ils s’éclipsassent pour le dîner. Elle rejoignit alors sa chambre, enfin la douche en premier puis son lit. Ah, elle sentait la migraine poindre... Les manigances de cet étage n’arrivaient pas au niveau de ceux au sein de sa famille mais, ici, ça devenait un casse-tête parce que bon nombre de gens agissaient de manière complètement illogique en plus d’avoir des réactions bien trop émotionnelles. Et elle n’était qu’au septième étage...
« T’as appris quoi qu’on peut utiliser contre elle en 30 ans ? - Que l’émotionnel n’est pas son truc. - ... t’es sérieux, là ? - Quoi ? Je t’aide pas sous contrat, que j’sache. - T’as peur qu’elle nous espionne ? La question était lancée comme la boutade d’un professeur indiquant à son élève qu’il se trompait. - Peur ? Non. Je suis à 85% sûr qu’elle le fait. - Comment tu peux en être aussi certain ? - C’est ce que j’aurais fait. »
Amarillys n’en entendit pas plus et ne le chercha pas non plus. Il avait une bonne intuition et n’avait visiblement rien dit de compromettant. Ah, cela voulait dire qu’elle devait encore peaufiner ses manigances... Elle enfonça sa tête dans son coussin et s’immobilisa avant de se souvenir qu’elle avait préparé son breuvage préféré. Elle resta figée quelques instants de plus, sa motivation faisant un bras de fer à sa flemme. Elle finit par soupirer et se redresser à moitié. Elle versa le thé enfin infusé dans sa tasse, attendit quelques minutes avant d’en approcher son visage pour que la vapeur détendît ses muscles. Une fois que la fine pellicule de chaleur recouvrit sa peau, elle sourit. Sa tête allait déjà mieux. Elle but une première gorgée et s’enfonça dans son coussin pour plus de confort. Déjà au septième étage...
C'est avec une émotion non-dissimulée et pour m'arrêter à 7 corrections, sinon je vais jamais terminer que j'annonce ma fiche terminée. /o/ Je ne suis pas familier avec l'univers donc n'hésitez vraiment pas à soulever les incohérences, promis je me vexerai pas ( sauf si vous vous avisez d'essayer de piquer un de mes chamallows, là je n'aurais plus aucune limite /out ).
Tu peux maintenant te rendre côté demandes pour récupérer tes capacités/armes/objets et faire valider tes objets spéciaux. N'oublie pas non plus de recenser ton avatar. Tu as parlé d'Amarillys mais tu as su garder une part de mystère quant à son histoire, je suis trop curieuse ! J'aime beaucoup le personnage, j'ai hâte de voir ce que l'avenir lui réserve et de rencontrer notre charmante petite Khun irp.